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  • Non et non à l'abdication devant le capital !

    impot.jpgNON, c'est ce qu'on dit les députés communistes et du Front de Gauche en votant contre la première partie du projet de loi de finances 2014. Comme l'a dit Nicolas Sansu, député communiste du Cher :"Ce qu’attendent nos concitoyens, c’est un Gouvernement tenant tête aux marchés financiers qui pillent la richesse créée et détruisent des emplois. Si la défiance est aujourd’hui si grande, c’est qu’il n’est plus acceptable que les entreprises du CAC 40 distribuent 40 milliards d’euros de dividendes, alors que tous les ménages modestes et moyens sont mis à contribution. Il n’est plus acceptable non plus,de voir de riches particuliers ou de grandes entreprises soustraire chaque année aux finances publiques 60 à 80 milliards d’euros pour les planquer dans les paradis fiscaux : 80 milliards d’euros, c’est l’équivalent du déficit public de cette année !
    Face à la Finance et à ses excès, les députés du Front de gauche ne se résignent pas à l’impuissance publique, car cette impuissance est le terreau sur lequel prospèrent les idées de haine, de division et de « ras-le-bol fiscal », même si l’expression est malheureuse. Il nous appartient collectivement de remettre la justice au cœur des politiques publiques, à commencer par notre fiscalité.".
    Vous pouvez lire l'ensemble de son intervention en cliquant ici.

    NON, c'est encore ce qu'ont dit les députés communistes et du Front de Gauche en votant contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Car, comme l'a dit Jacqueline Fraysse, les quelques très timides avancées sont homéopathiques  "face à la gravité des autres mesures que vous avez fait adopter, notamment la compensation pour les employeurs du coût de la réforme des retraites – qui n’est donc plus financée que par les salariés et les retraités – et la confirmation des 35 milliards d’euros d’abattements d’assiette et d’exonérations de cotisations sociales patronales sans aucun contrôle ni contrepartie.
    Elles restent également limitées face à toutes les mesures de désengagement de l’assurance maladie que vous avez maintenues. Ces mesures orchestrées depuis dix ans par la droite, à coup de franchises, de déremboursements et de forfaits hospitaliers, entravent considérablement l’accès aux soins en général et particulièrement pour les plus modestes : toutes les études le montrent !
    Vous poursuivez également la politique de fermeture de services et de sous-financement des hôpitaux publics. Comment comprendre que vous ayez refusé tous nos amendements à ce sujet, y compris celui qui proposait de mettre fin à la convergence tarifaire dans le secteur médico-social, et celui sur la défiscalisation des indemnités journalières en cas d’accident du travail, alors que nous avions dénoncé ensemble cette mesure profondément injuste et pénalisante pour les salariés victimes de ces accidents ?
    Comment comprendre le refus pur et simple d’aborder la question de la sous-déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui a pour conséquence le sous-financement de la branche AT-MP par les employeurs ? Comment comprendre le refus de mon amendement à ce sujet ? Encore un cadeau au patronat qui pèse sur la branche maladie et met en cause la santé et la sécurité des salariés."
    Vous pouvez lire l'ensemble de son intervention en cliquant ici.

    L'art du compromis de F. Hollande est en train de s'apparenter sérieusement à l'art de mécontenter tout le monde, sauf que le mécontentement du patronat lui sert à obtenir plus encore, tandis que le mécontentement du peuple est le résultat de l'aggravation de la misère.

    Art du compromis économique avec le moratoire sur l'écotaxe, un dossier scandaleusement mal ficelé par le gouvernement Fillon, qui avait même trouvé comment faire profiter une société privée d'un marché juteux, mais un dossier qui mérite de ne pas être abandonné.

    Comment d'ailleurs ne pas s'étonner de la tolérance vis à vis d'un MEDEF casseur en Bretagne, alors que mardi prochain, cinq syndicalistes de Roanne sont assignés devant le tribunal de Grande instance de cette ville, simplement pour ne pas s'être soumis à un prélèvement ADN. Vous pouvez retrouver toutes les explications sur mon blog en cliquant ici. La CGT a décidé une grande manifestation contre la criminalisation de l'action syndicale. Un bus part d'ailleurs des Ardennes.

    Art du compromis humain ou comment aboutir au comble de l'inhumain, comme l'a fait F. Hollande en proposant que Léonarda, cette jeune collégienne arrêtée au cours d'une sortie scolaire pour être expulsée du territoire français, revienne en France, sans sa famille.

    Cela suffit ! Les communistes vont poursuivre, inlassablement les actions nécessaires pour rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent un vrai changement à gauche, un changement dans la solidarité, sans aucune exclusive, poursuivre le rassemblement engagé avec le Front de Gauche en l'élargissant. Dans des contextes très différents, les élections municipales et européennes vont être l'occasion pour le peuple de s'exprimer : un contexte local pour les premières mais ô combien important pour développer les solidarités locales, établir des remparts contre le monde de la finance, un contexte beaucoup plus global avec les élections européennes, mais aussi ô combien important pour favoriser les changements nécessaires et permettre aux peuples européens de reprendre le contrôle de leur vie : du local au global, un slogan plus que jamais d'actualité !

    Catégories : Au fil des jours, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Il faut une grande réforme de la fiscalité !

    impot2.jpgVous étiez non imposables... et vous êtes rattrapés par l'impôt, avec les conséquences sur la taxe d'habitation, la redevance TV, la carte améthyste .... . Je fais court mais vous savez tous ces droits supprimés dès que l'on est imposable. Et ceci touche plus d'un million de foyers français. C'est insupportable. Le gouvernement a bricolé pour l'année prochaine.

    En annonçant la suspension de l'éco-taxe, le Premier Ministre a pris la seule décision possible face à la situation induite par la cristallisation des mobilisations et des tensions. Pour autant, l'éco-taxe ne doit pas être rejetée par principe et sa mise en œuvre doit s'inscrire dans une réflexion globale sur la transition écologique des territoires, par le développement du ferroutage, la relocalisation et la transformation des modes de production et de distribution. Cette annonce ne répond cependant pas à l'ensemble du malaise et de l'exaspération qui s'expriment aujourd'hui en Bretagne.
    Le gouvernement doit cesser cette politique à la petite semaine. Ce dont ont besoin nos concitoyens, c'est de perspectives de changement à gauche.

    Les communistes réclament une réforme fiscale d’ensemble, marquée par la justice, qui combat la spéculation en la taxant et qui encourage la relance par le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics. Une réforme, en rupture avec la spirale désastreuse de l’austérité, qui s’attaque enfin à la finance.

    Cette réforme pourrait s'appuyer sur :

    - Une baisse de la TVA ( et non l’augmenter comme c’est prévu en janvier…).
    - Le rétablissement d’un impôt économique territorial assis sur le capital des entreprises et taxant les actifs financiers.
    - Le renforcement de l’ action contre l’évasion fiscale.
    - Un impôt sur le revenu de type universel à taux progressifs et au nombre de tranche relevé.
    - L’ arrêt immédiat de toutes les exonérations pour les grandes entreprises.
    - La prise en compte des revenus dans
    le calcul de la taxe d’habitation pour la rendre progressive.

    Il n'y a pas trop d'impôts. Ils sont répartis injustement. Pour plaire au Medef et à Bruxelles, le gouvernement épargne les puissants, taxe les salariés et les familles, taille dans les services et les dépenses publics utiles aux pays et aux habitant-es. Bien loin d'ouvrir une issue à la crise, il enfonce le peuple dans les difficultés. On attend autre chose d'un gouvernement de gauche !

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Coup de coeur d'un "vieux coco" comme il s'appelle lui même !

    C'est avec émotion que j'ai lu ce texte de Jean Pol Bois dénonçant l'odieuse ambiance raciste du moment. Alors, avec son accord, je vous le livre :

    Boucs émissaires

           Qu'il était doux le temps où on pouvait se foutre de la gueule (et leur foutre sur la gueule) d'un bougnoule, d'un pédé, d'un youpin, des crouilles et j'en passe sans risquer de sanctions pénales, ils se faisaient petits tentaient de se faire oublier et pour les pédés faisaient semblant d'en rire avec les beaufs(ça c'est pas si vieux). Ah! les ratonnades, trois cents basculés dans la Seine avec Papon comme chef d'orchestre durant "les événements dits d'Algérie" et après...? RIEN.

            Aujourd'hui la loi les protège ils se sont groupés en associations etc. et si vous en croisez un dans un lieu public (payé avec vos impôts) vous n'êtes plus prioritaire et même si c'est un noir mon pauvre Monsieur!.

            Heureusement il reste les roms, eux ne sont pas organisés, c'est même miraculeux non! ils ne sont que vingt mille au max en France, alors défoulez vous!

            Emmanuel lui va les faire valser!  Il a eu un sacré prédécesseur qui nettoyait tout au karcher avec le même résultat, comme chacun sait en Corse il fait beau les nuits y sont bleues depuis longtemps à Marseille aussi ! mais tous deux roulent ou roulaient des mécaniques entre chaque bruit de kalachnikov. "ministres préférés des français".

           La chasse aux roms est donc ouverte jusqu'en mars (les municipales!). Prolongations jusqu'aux européennes.

           Ca n'améliorera pas votre situation, la crise sera toujours là, mais n'en doutons pas ça vous soulagera et la finance pourra continuer de faire prospérer vos avoirs, si vous en avez, sinon..

           Tiens il me semble que ça ressemble bougrement à quelque chose de déjà vécu, mais n'y prenez pas garde c'est du délire de vieux coco et ça ne s'adresse qu'à ceux qui se sentent concernés.

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  • Grande communauté d'agglomération Charleville Sedan : et les transports scolaires ?

    transports.jpgDes interrogations se posent par rapport à la nouvelle communauté d'agglomération qui prendra effet officiellement au 1er janvier. Voici le courrier que je viens d'adresser à Philippe Pailla, le nouveau président de Coeur d'Ardenne :

    Monsieur le président,

    La communauté d'agglomération Cœur d'Ardenne est, avec le Conseil Général, la seule Autorité organisatrice de transport (AOT) du département, avec une mission très lourde en ce qui concerne les transports scolaires. La transformation de cette communauté d'agglomération en une communauté beaucoup plus vaste au 1er janvier 2014 va amener à des modifications substantielles du périmètre des transports scolaires qui ne dépendront plus du conseil général : celui-ci a déjà annoncé d'ailleurs son désengagement sur tout le territoire de la future communauté d'agglomération.

    Des parents, des jeunes, s'interrogent. Pourriez vous m'indiquer quelles mesures vont être prises pour assurer la continuité de ce service public ?

    Les règles de gratuité sont différentes dans les deux AOT. Il me semble indispensable que l'extension du périmètre de prise en charge par la communauté d'agglomération s'accompagne d'une uniformisation par le haut des règles de la gratuité, c'est à dire la gratuité quelque soit le niveau d'étude, dès lors que la distance domicile-établissement scolaire dépasse 3 km.

    Enfin, il y a évidemment des enjeux financiers dans ce domaine : des négociations ont-elles été entreprises avec le Conseil Général qui perçoit une aide de l'Etat dans sa dotation de décentralisation au titre de sa responsabilité comme AOT ?

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  • Dans les Ardennes aussi des voix se lèvent contre cette réforme des retraites.

    RetraitesVoici l'appel qui vient d'être lancé :

    Avec le collectif unitaire retraites 2013, nous appelons les Ardennais à affirmer : "pas un trimestre de plus, pas un euro de moins".
    Nous refusons les régressions sociales, la baisse immédiate de la retraite pour tous ceux qui passent directement du chômage, à la retraite, et qui ne pourront jamais atteindre la durée de cotisation, pour les femmes, aux carrières souvent plus courtes, la baisse à venir pour les nouvelles générations entrées plus tard dans la vie professionnelle du fait de l’allongement des études et qui connaissent déjà un chômage massif, aggravé par l’incitation faite aux seniors qui le peuvent de prolonger leur activité.
    Nous affirmons que l'austérité sans fin est suicidaire : le gouvernement justifie cette nouvelle réforme par l’allongement de la durée de vie. Mais le déficit actuel ne doit rien au vieillissement de la population. Il s’explique par la récession qui se creuse en Europe, détruit des millions d’emplois et diminue les cotisations sociales induites par l’emploi. Cette récession provient essentiellement des politiques de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » menées partout en Europe par les gouvernements en accord avec la Commission. Baisser le pouvoir d’achat des retraités aggraverait la récession et entraînerait une nouvelle hausse du chômage. Sans qu’au bout du compte les déficits ne soient  réduits !
    Nous affirmons qu'il est possible de faire autrement : l'augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui. Par le passé, elle s’est accompagnée d’une diminution du temps passé au travail et d’une amélioration du niveau de vie, grâce à un partage de la richesse produite. C’est à nouveau la voie à suivre. Pour augmenter le volume des cotisations sociales, il faut en finir avec l’austérité, relancer l’emploi par une réduction du temps de travail, une sécurisation de l’emploi, de la formation et du revenu, une augmentation des minima sociaux, une politique audacieuse d’investissement en matière sociale et écologique, une véritable égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
    Nous appelons à poursuivre et amplifier la mobilisation citoyenne : la question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. La retraite à 60 ans par répartition n’est pas un fardeau, elle est une transmission continue et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante. C’est pourquoi elle dépend aussi de l’avenir que la société sera capable d’offrir aux jeunes générations. Nous voulons un système de retraites solidaire.
    Le texte complet de l'appel national peut être consulté sur http://www.retraites2013.org/

    Joëlle BARAT, vice présidente du conseil régional
    Annette BONZLI, présidente d'ATTAC08
    Françoise BRUNEL animatrice du groupe EELV Charleville Rethel
    Françoise CARETTE, porte parole du PG 08
    Françoise CHARLIER, maire adjointe de Charleville Mézières
    Michel CUCHET, conseiller municipal de Nouzonville
    Sylvain DALLA ROSA, secrétaire départemental du PCF
    Christophe DUMONT, conseiller régional
    Jean DUTERTE, secrétaire de la section de Charleville Mézières du PCF
    Régine HENRY, conseillère munipale de Sedan
    Mandy LAIR, animatrice fédérale du MJS
    Patrick LATTUADA, syndicaliste
    Jérome LECLERE, responsable de la Gauche Unitaire
    Michèle LEFLON, vice présidente du conseil régional
    Ingrid LEMPEREUR, conseillère municipale de Revin
    André MAJEWSKI, conseiller municipal de Vireux Molhain
    Claudette MORAINE, responsable CetA
    Brice POTIER, animateur du groupe EELV Sedan Vouziers
    Franck TUOT, conseiller régional
    René VISSE, ancien député, conseiller régional et général

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