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  • Transports scolaires : la gratuité pour tous mise à l'ordre du jour par les candidats du Front de Gauche !

    Une certaine satisfaction ce matin à voir que la presse locale fait un dossier sur le transport scolaire : revenir à la gratuité pour tous est en effet une proposition forte des candidats du Front de Gauche et du PCF dans les Ardennes, où, rappelons, les lycéens, tout du moins ceux qui habitent en dehors de la communauté d'agglomération de Charleville-Mézières/Sedan paient ces transports depuis 2010. Une proposition non pas pour faire une promesse qui ne serait pas tenue, mais parce que c'est un marqueur fort de choix budgétaires, ceux de la solidarité à l'opposé de ceux de la droite, des patrons.

     

    Une certaine incompréhension, pour ne pas en dire plus à voir que le président Huré met en cause le conseil régional. Il est pourtant sénateur et à ce titre il a peut être lu le projet de loi NOTRe, le projet de loi sur les futures compétences des départements, récemment voté par le Sénat. A moins qu'il ne se soit pas du tout senti concerné par le sujet ? Ce projet de loi propose le transfert de la compétence des transports scolaires des départements vers les régions. Monsieur Huré, figurez vous que si ce projet de loi propose ce transfert de compétence, c'est que pour l'instant c'est de la compétence des départements !

     

    D'autant plus qu'au lieu de mettre en cause le conseil régional, le président du conseil général pourrait mettre en cause le gouvernement : une enquête conjointe du GART (Groupement des Autorités responsables de Transport) et de l'ANATEEP (Association Nationale pour les transports éducatifs de l'enseignement public) publiée le 19 février (à lire en en cliquant ici.) montre que la réforme des rythmes scolaires a engendré un surcoût pour les départements, non compensé par l'Etat, atteignant un total de 80 millions d'euros. Evidemment, cela n'excuse pas le retour sur la gratuité pour les lycéens, bien antérieur ! Mais peut être B. Huré a honte de cette étude : le département des Ardennes est en effet celui où le surcoût a été le plus important : 8% ! Il pourrait trouver comme excuse la ruralité de notre département, mais la Meuse ou le Cantal n'ont vu leur budget "transports scolaires" n'augmenter que de 3%. Et ce que souligne l'étude, c'est l'intérêt de la qualité de la concertation avec les communes, avec les services de l'inspection académique pour trouver les organisations les plus efficaces et qu'en terme de concertation, nous avons sans doute un record d'inefficacité avec notre conseil général. Pourtant concertation et démocratie sont des conditions de l'efficacité des politiques.

    Faire vivre des politiques de solidarité, développer la démocratie locale, deux raisons pour voter pour les candidats du Front de Gauche et du PCF lors des élections départementales des 22 et 29 mars.

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  • Les choix budgétaire du maire de droite de Charleville Mézières ne sont pas les bons !

    Voilà l'intervention de Sylvain Dalla Rosa, conseiller municipal PCF au dernier conseil municipal :

    Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec vous Monsieur le Maire. La politique d’austérité a des effets ravageurs sur les collectivités. Les élus locaux sont obligés et contraints de tailler dans les projets, les équipements et les services à la population. A Charleville Mézières, vous n’échappez pas à cette régression et les chiffres du budget primitif qui nous sont communiqués ce soir le prouvent.

    Malgré une présentation du budget très édulcorée, 7 pages d’explication pour détailler un budget de 90 millions d’euros, vous ne pouvez pas masquer cette réalité. Sur les investissements, je n’y reviens pas, cela a été dit, avec un montant de 14,88 millions d’euros vous n’envisagez rien de nouveau et vous poursuivez les projets décidés depuis plusieurs années. En revanche, c’est sur le fonctionnement que vous avez concentré vos attaques. Tout d’abord je voudrais dire que la baisse de la dotation globale de fonctionnement, la DGF, que vous estimez à 1%, se voit atténuée par des recettes nouvelles. Tout d’abord, nous récupérons le fameux Fonds de péréquation de la taxe professionnelle contre laquelle vous aviez voté au Conseil général en votre qualité de vice président pour un montant de 494 694 €. Vous bénéficiez également d’une baisse des taux d’intérêts bancaires de 8% ce qui vous fait économiser 266 000 €. Mais vous ne profitez pas de ces quelques bonnes nouvelles pour renforcer le fonctionnement. Sur ce chapitre les dépenses sont en baisse de presque 2%. C’est le service public municipal qui est mis en péril. Je ne prendrais que quelques exemples. Tout d’abord ce qui fait l’ossature du fonctionnement municipal, son personnel, et qui est nécessaire au maintien du service public. Vous prévoyez une hausse de la masse salariale de 0,85%, c’est notoirement insuffisant pour renouveler les effectifs. Il faudrait pour cela que la hausse tourne entre 1% et 1,2%. Deux hypothèses à cela. La 1ère, vous envisagez de ne pas renouveler les postes qui se libèrent ou alors vous avez sous estimé volontairement les besoins de la collectivité et vous envisagez une rallonge au budget supplémentaire. Mais un constat simple s’impose, si vous maintenez ce chiffre en l’état, je peux vous prédire qu’en fin d’année, certains services se verront contraints de mettre la clef sous la porte.

    En examinant dans le détail le budget, je constate que le poste recettes de stationnement est en baisse, vous vous privez de 200 000 €. Cela pose à nouveau la question du stationnement en centre ville ou l’anarchie règne du fait de l’absence de surveillance.

    Autre chiffre qui doit nous alerter, c’est la baisse considérable, de 80%, de l’autofinancement net. C’est un indicateur important de la bonne santé financière d’une collectivité et qui conditionne nos investissements. D’un chiffre positif à 231 023 € en 2014 nous tombons en 2015 à 47 624€. Enfin, toujours sur les chiffres vous continuez à avoir recours à l’emprunt pour un montant de 6,62 millions d’euros soit une hausse par rapport à l’année dernière de 221 574 €. Je constate que sur le fonctionnement vous effectuez un numéro d’équilibriste. Pour le service public, outre des choix qui affaiblisse l’emploi, ce sont les conditions de travail des personnels qui sont touchées avec, par exemple, la diminution de 27 800 € sur les vêtements de travail ou de 10 715 € sur les fournitures administratives.

    Pour terminer, je souhaite quelques éclaircissements sur des sommes qui apparaissent sans explication. 10 000 € sur les futurs projets, c’est un manque notoire d’ambition ? 50 000 € pour les gens du voyage, s’agit-il du lancement d’une étude ou du démarrage des travaux  sur un terrain éventuel? Enfin le recul enregistré dans les sommes attribuées aux conseils des habitants, 25 000 € en investissement, soit 5000 € par quartier, c’est moitié moins que ce que la municipalité précédente affectait.

     

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  • Mais qui sont donc les candidats du Front de Gauche aux élections départementales ?

    candidats_nouzonville.jpgEvidemment, ils ne font pas partie de l'élite politico-financière qui est en train de mener notre pays dans l'impasse !

    Non, ce sont des gens comme vous et moi !

    Déjà une bonne raison pour voter pour les candidats du Front de Gauche le 22 mars !

    Dans le canton de Charleville-Mézières 2 (Nouzonville/La Houillère pour faire court ), ce sont Michel Cuchet et Annie Pierson.

    Michel Cuchet habite Nouzonville depuis 2000. Il est militant du mouvement Ensemble ! Retraité de l'Education Nationale, il est adhérent du principal syndicat enseignant, engagé depuis de nombreuses années dans les associations antiracistes, altermondialistes et de parents d'élèves. Il est depuis les dernières élections municipales, conseiller municipal délégué à l'animation et aux associations à Nouzonville.

    Annie Pierson habite le quartier de la Houillère. Elle est agent municipal. Militante du PCF, elle est aussi engagée dans de nombreuses associations (droit de l'homme, logement, collectif de défense de l'hôpital...). Elle est membre du conseil des habitants et  représentante des locataires au conseil de surveillance d'Espace Habitat 08.

    Luc Rambourg est le remplaçant de Michel Cuchet. Luc habite Nouzonville. Il est retraité de la fonction publique. C'est un militant du PCF depuis 30 ans depis plus longtemps encore de la CGT et il a longuement été délégué syndical.

    Corine Postal, la remplaçante d'Annie, habite la bosse d'Etion depuis 20 ans. Elle est infirmière au Centre Hospitalier. C'est un membre actif du PCF, une militante syndicale et associative (collectif de défense de l'hôpital, FCPE). Elle défend ardemment les services publics de proximité au service de tous et a notamment lutté contre la fermeture du collège La Fontaine en 2005.

     

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  • Dans le canton de Signy l'Abbaye, des candidats du PCF et du Front de Gauche pour un développement économique centré sur la proximité et l'humain d'abord !

    signy.jpgLe canton de Signy l'Abbaye : 71 communes avec le nouveau découpage, en espérant que ce gigantisme, au nom de la  parité, ne serve pas à des suppressions de services publics !
    71 communes et une population particulièrement clairevoyante, lors des référendum sur le traité de Maastrich et de 2005 sur le traité constitutionnel européen, avec des records de NON : plus de 70% ! Une population particulièrement clairvoyante, que les candidats du PCF et du Front de Gauche invitent à imiter les Grecs, à se lever contre les diktats européens, à voter pour des candidats anti austérité et de progrès social.
    Ce canton dispose à lui seul de presque la moitié des exploitations agricoles encore de taille humaine et de la moitié du cheptel bovin du département. Ce cheptel n'est pas suffisamment valorisé (beaucoup de broutards partent à l'engraissement en Italie)  environ 15 000 bêtes sont produites chaque année, les cuirs partent en Espagne pour la tannerie puisqu'en France il n'en existe plus aucune, idem pour le lait : nous possédons une laiterie, mais la plus grande quantité est travaillée hors du département. Il en est de même de nos forêts : la filiére bois est quasi inexistante.
    Nous avons la chance de vivre sur un sol riche dont la production n'est pas mise en valeur sur le territoire. Il est urgent de développer un autre modèle économique fondé sur la proximité, les circuits courts et la réponse aux besoins. Ce serait une vraie réponse au chômage ! c'est ce que proposent les candidats du Front de Gauche aux élections départementales. Dans le canton de Signy l'Abbaye, il s'agit d'Astrid Dizy et de Fabien Tombois.

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  • Politique de l'emploi, enjeu de pouvoir ou enjeu humain ? Sans parler du danger de privatisation !

    En supprimant la compétence générale des collectivités, le projet de loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la république) est profondément antidémocratique en retirant aux élus du peuple la possibilité d'intervenir dans tous les domaines !

    C'est vrai que le gouvernement n'en est pas à une entorse près à la démocratie, comme il vient de le démontrer en utilisant l'article 49-3 pour faire adopter la loi Macron !

    Mais en plus le projet de loi NOTRe s'avère plein de possibilités pour semer quelques graines de privatisation ! Le débat autour de la régionalisation des politiques de l'emploi en est l'exemple.

    Toutes les personnes en recherche d'emploi vous diront leur insatisfaction vis à vis de Pôle Emploi. Posons nous les bonnes questions :

    - Pôle Emploi peut il résoudre le manque d'emplois en France ? Ne faut il pas plutôt parler augmentation du pouvoir d'achat permettant de relancer la consommation ? Je sais bien que les écolos sont contre, mais il y a une différence entre augmenter le pouvoir d'achat de ceux qui sont en dessous du salaire médian (pour faire court) et qui n'ont pas de quoi vivre dignement et augmenter le pouvoir d'achat du un pour cent qui a les revenus les plus élevés et qui gaspille ! Ne faut il pas parler réduction du temps de travail ? Ne faut il pas parler investissements dans les services publics ?

    - Pôle Emploi a-t-il les moyens humains d'accompagner correctement les personnes en recherche d'emploi ? Non et en plus l'obsession du résultat entraîne un malaise chez les personnels (comme dans beaucoup d'autres services publics).

    Allez donc lire ce qu'a dit Christian Favier, sénateur PCF du Val de Marne, à ce sujet lors de la discussion au Sénat en cliquant ici.

    Mais figurez vous qu'entre un gouvernement qui cherche à se faire mousser en montrant qu'il s'occupe de l'emploi et des présidents de région assoiffés de pouvoir, une solution géniale au chômage a été trouvée : régionaliser les politiques de l'emploi ! Certes, Pôle Emploi resterait une institution nationale, mais le pouvoir des régions serait renforcé, elles auraient la charge de la coordination et auraient un transfert des fonds consacrés à l'emploi par l'état, hors contrats aidés.

    Avec des conséquences lourdes pour les missions locales dont le rôle est l'accompagnement des jeunes, un accompagnement global, pas uniquement vers l'emploi : le transfert des crédits de l'état vers des régions désireuses de démontrer leurs résultats en terme d'insertion dans l'emploi risque de recentrer les missions locales vers cette seule mission. La garantie de l'égalité sur l'ensemble du territoire de la République est en cause : actuellement la part des financements des Régions dans le budget des Missions Locales  varie de 10,4 % à 26,8% (chiffres 2012). Et il y a une certaine absurdité à promouvoir la décentralisation de quelque chose qui est déjà décentralisé ! Car ce qui fait la richesse des missions locales, c'est précisément leur implantation locale, leur conseil d'administration ... Voudrait on leur recentralisation au niveau régional ?

    Avec les prémices d'une privatisation du service public de l'emploi : les régions vont être sollicitées pour accompagner les adultes dans leur recherche d'emploi. Comment peuvent elles le faire ? En lançant des appels d'offres pour faire ce que Pôle Emploi n'a pas les moyens de faire, avoir des conseillers ayant du temps à consacrer aux demandeurs d'emploi ! Une porte ouverte pour les OPP (organismes privés de placement) !

    Où est l'humain dans tout cela ? L'adoption de ces projets par l'Assemblée Nationale ne ferait que flatter l'égo des présidents de région et faire perdre de l'argent aux contribuables : les études ont déjà démontrées que Pôle Emploi est plus efficace que les OPP. Et il ne suffit pas de changer l'ordre dans la file des demandeurs d'emploi : il faut créer des emplois !

    Pour finir, comme je ne suis pas critique par principe, je voudrais souligner l'intérêt d'un amendement proposé par le gouvernement lors de la discussion au Sénat, celui qui permettrait à Pôle Emploi d'acheter des formations collectives à caractère national. C'est le bon sens car pour les métiers "rares" il n'est pas possible de monter un groupe de formation au niveau d'une région et si ce n'est pas Pôle Emploi qui le fait, cela va nécessiter une usine à gaz d'organisation entre les régions pour un résultat incertain. Il faut que cet amendement reste dans le texte final, même si l'ego des présidents de régions en prend un coup !

     

    Catégories : Au fil des jours, Education, formation Lien permanent 0 commentaire