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Le blog de Michèle Leflon - Page 16

  • Et si l'ordonnance Macron ne faisait qu'aggraver la maladie !

    Le Président de la République a annoncé ce 18 septembre le plan "Ma santé 2022". Malgré le report à plusieurs reprises des annonces gouvernementales, la mesure de la gravité de la situation sanitaire et de la catastrophe à venir, n'a pas été prise et les propositions, quand elles ne sont pas simple effet d'annonces sont entachées par les principes de Jupiter : faire des économies et favoriser le secteur privé.
    La prévention se résume au déploiement du service sanitaire des étudiants en santé. Pourtant, par exemple, les salariés attendent autre chose de la médecine du travail qu'une dépendance de plus en plus grande au patronat !
    Le manque de professionnels, en particulier de médecins, est dans toutes les têtes. Mais la suppression du numerus clausus sera sans effet si des mesures ne sont pas prises pour former au moins 12 000 médecins par an. Et en attendant leur formation, ce n'est pas le tour de passe de faire travailler les médecins de ville à l'hôpital et les médecins hospitaliers en ville qui réglera la question, ni les assistants médicaux, dont on notera au passage qu'ils vont être subventionnés uniquement pour le secteur privé. Il y a urgence à développer un vrai service public de santé de proximité permettant aux jeunes qui aspirent au salariat et au travail en groupe à se tourner vers la médecine générale dans de bonnes conditions, plutôt que de changer d'orientation professionnelle !
    L'appel de détresse des personnels des hôpitaux, des EHPAD, qui a marqué le tour de France des hôpitaux des parlementaires communistes,  contredit cette affirmation d’Emmanuel Macron, selon laquelle "Notre système de santé ne pêche pas par un sous-financement" ! Ce ne sont pas quelques miettes pour l'investissement dans les hôpitaux sans permettre le grand plan de créations d'emplois et de formations nécessaires qui permettront de répondre aux besoins des populations. D'autant plus que la proximité revendiquée par le Président de la République va se traduire pour les Français par un nouvel éloignement des maternités, des services de chirurgie ...
    Les personnels sont méprisés à travers une promesse d'intéressement collectif et une reconnaissance indemnitaire pour les seuls managers, quand il faudrait de nouveaux droits d'intervention pour les salariés et leurs organisations syndicales sur la gestion et l'organisation du travail avec des possibilités de veto sur de nouvelles organisations mortifères.
    Quant aux usagers leur implication est proposée à la mode Uber ou Airbnb, l'avis individuel, bon si vous êtes guéri, mauvais sinon, de quoi inciter à ne pas prendre en charge certains ! Alors qu'il nous faut une démocratie en santé nouvelle, s'appuyant sur les associations, force d'avis collectifs, impliqués dans le recensement des besoins et l'évaluation des réponses données.

    Les Groupements hospitaliers de territoire sont renforcés, mais ni les pouvoirs des élus, ni ceux des personnels ou des usagers !
    Ma santé 2022 ne propose pas de moyens nouveaux pour la psychiatrie, les personnes âgées !
    Un passage de l'ONDAM (objectif national des dépenses d'assurance maladie) de 2,3 à 2,5% est totalement insuffisant. Il faut au moins aller à 4,5 ou 5%. C'est possible en faisant cotiser les dividendes des entreprises déjà généreusement aidées par le CICE et les exonérations de cotisations sociales.
    Il faudrait mettre au coeur des réformes le service public, la sécurité sociale, avec un remboursement à 100% des soins prescrits. Il faudrait un plan audacieux pour la santé et le médico-social avec des mesures d'urgences crédibles, comme le sont les plans d'urgence pour les hôpitaux et les EHPAD proposés par le PCF.

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  • Ecologie : les petits pas de Macron dans le sens de la houle du capital !

    La démission de Nicolas Hulot a mis au coeur du débat actuel l'écologie et ce n'est pas la nomination de François de Rugy qui va révolutionner la planète !
    Macron, bien relayé dans les médias, surfe sur l'impossibilité de régler les questions écologiques dans le temps d'un mandat politique, vantant la politique des petits pas.
    Sauf que le temps long des changements climatiques, de la biodiversité, impose précisément de ne pas attendre pour prendre des décisions fortes : changer de cap ! Car les petits pas de Macron, poussés par la houle du capital, nous mènent dans le mur.
    Changer de cap, c'est mettre l'argent au service de la protection de la planète, au service de la recherche dans les énergies décarbonées, au service du développement des transports en commun, de la rénovation énergétique des bâtiments, au service d'une recherche agronomique dépourvue de tabous et de pression des Monsanto et autres ...
    Changer de cap, c'est mener la lutte dans les entreprises et les banques pour des investissements garantissant l'avenir de la planète, c'est mener la lutte au coeur de l'Europe pour une autre utilisation de l'argent et la campagne des élections européennes donnera au PCF avec la liste menée par Ian Brossat, de développer ses propositions en ce sens, en particulier la création d'un fonds européen pour orienter l'argent vers le social et l'environnemental.
    Macron se laisse pousser par la recherche du profit du capital financiarisé en se contentant parfois d'un petit pas de côté pour faire taire le peuple.
    Mais le plus grand adversaire de notre planète, c'est le capitalisme et quelques mesures (parfois démagogiques d'ailleurs, car plus populistes que d'efficacité prouvée) ne peuvent suffire à faire une politique écologique.
    Plus que la question de la taille des pas, c'est le sens de la marche qui est en cause : il faut changer de cap !

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  • Humeur de rentrée !

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    Depuis son élection, Emmanuel Macron et son ministre Jean-Michel Blanquer imposent au pas de charge leur vision de l’éducation. Selon eux, il s’agit d’adapter l’école à la personnalité de chaque élève et de récompenser le mérite. Dans les faits, il s’agit plutôt de soumettre l’éducation à la loi du marché. Seuls les élèves mieux lotis tireront leur épingle du jeu.
    Apprendre, ça se mérite ?
    Le mérite est érigé en critère ultime de justice. Chaque élève obtiendrait une place à la hauteur de ses efforts. C’est ignorer les écarts de réussite scolaire entre les élèves issus de milieux aisés et ceux issus des milieux populaires ! Ainsi, les enfants de cadres et d’enseignants sont deux fois plus nombreux à avoir le bac que les enfants d’ouvriers et d’employés.
    Derrière l’idéologie du mérite se cache en réalité une école qui reproduit les inégalités. Ce phénomène est renforcé par la compétition scolaire, exacerbée par les réformes de ces dernières années et par l’individualisation des parcours que Macron et Blanquer veulent promouvoir. À la fin, «il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien»
    C'est l'idéologie du tous contre tous appliquée à l'école à l'opposé du tous ensemble solidaires, car c'est, à l'école comme ailleurs, tous ensemble qu'on apprend, pour progresser collectivement !
    C'est cette idéologie mortifère qui est appliquée dans Parcoursup, qui accompagne l'introduction du contrôle continu dans le bac (avec comme conséquence un diplôme de valeur variable selon la ville ou le quartier du lycée), qui justifie l'abandon aux régions de l'orientation scolaire (pour mieux mettre en adéquation les formations aux besoins immédiats des entreprises, en laissant de côté les aspirations des jeunes et les besoins à long terme pour notre pays d'élévation du niveau de formation) ...
    C'est cette idéologie qui permet de justifier l'absence d'investissements dans l'éducation. Macron préfère faire des cadeaux aux patrons plutôt que former tous les jeunes : pour lui une élite suffit et aux autres on promet des fonctions d'exécution. Sauf que la société du XXIème siècle est de plus en plus complexe et que nos jeunes auraient besoin d'en appréhender les contours !
    La réduction du nombre d'enfants en CP dans quelques classes est l'arbre qui cache la forêt. Dans les Ardennes, par exemple, chacun sait bien que beaucoup d'écoles ont presque le même recrutement que celles qui sont en réseau d'éducation prioritaire. Sauf que le dédoublement des CP se fait au prix de l'augmentation des effectifs dans les autres écoles.
    On pourrait parler aussi des enseignants contractuels, non formés...
    Disons aussi cette aberration régionale : la multiplication des lycées dans le Grand Est où ne sont utilisés que des manuels numériques, sans évaluation du fonctionnement des premiers lycées passés au numérique l'an dernier. Pourtant les problèmes ont été nombreux, en particulier du fait du sous dimensionnement des réseaux dans les établissements, ne permettant pas aux élèves d'accéder aux manuels en classe ! Sans évoquer le fait que le numérique pourrait apporter beaucoup, s'il faisait partie d'une réflexion globale : mais là il n'est qu'un changement de support. Le gouvernement préfère s'allier aux GAFAM plutôt que de contribuer à développer des moyens pédagogiques nouveaux.

    Catégories : Ardennes, Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Sécurité sociale, protection sociale : les raisons du débat constitutionnel sur le sujet.

    et les dangers de l'amendement voté par LREM

    L'affaire Benalla (bien fait pour Jupiter !) a provisoirement mis fin aux discussions sur la réforme constitutionnelle, une réforme dont l'importance mériterait d'ailleurs référendum.
    Je ne reviendrai pas dans cet article sur l'ensemble de cette réforme, mais uniquement sur l'aspect concernant la protection sociale, l'amendement 1521, visant à remplacer cette phrase de la constitution " Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses, dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique". par celle-ci : "Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions générales de l’équilibre financier de la sécurité sociale et de la protection sociale obligatoire telle que définie par une loi organique. Compte tenu de leurs prévisions de recettes, elles fixent les objectifs de dépenses de la sécurité sociale et de cette protection sociale obligatoire, dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique."

    Remarque : la loi de financement de la sécurité sociale n'existait pas dans la constitution de 1958. Elle a été introduite pour restreindre la démocratie sociale (en l’occurrence, les droits des travailleurs à décider eux-mêmes de l'utilisation de l'argent résultant des richesses qu'ils ont produites), tout en imposant des restrictions des dépenses.
    Quelle différence entre écurité sociale et protection sociale ?
    La différence entre les  notions de protection sociale et de sécurité sociale répond à un usage propre à notre pays. Car si l'on essaie de se référer à la signification ancienne des termes, la protection est une action permettant de mettre à l'abri et selon le Littré la sécurité la "Tranquillité d'esprit bien ou mal fondée dans une occasion où il pourrait y avoir sujet de craindre. En dehors du contexte historique propre à la France, la protection permet donc d'assurer la sécurité !
    La sécurité sociale correspond en France à une organisation spécifique définie dans l'article 1 de l'ordonnance du 4 octobre 1945 : "il est institué une organisation, de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs  familles  contre  les  risques  de  toute  nature  susceptibles  de  réduire  ou  de  supprimer  leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu'ils supportent"
    Mise en place par le ministre communiste du travail, Ambroise Croizat, la sécurité sociale répond à des principes progressistes. "Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins" traduit le caractère solidaire de la Sécurité Sociale. Depuis sa création, le patronat, aidé des gouvernements successifs n'a eu de cesse de revenir sur ses principes : le financement par la cotisation, liant la sécurité sociale aux richesses produites (mis à mal par la CSG), la gestion par les travailleurs eux-mêmes ...
    La protection sociale est une notion plus large. Pour savoir ce qu'elle recouvre, référons nous tout simplement au site officiel "vie publique" à retrouver en cliquant ici.
    "La protection sociale est organisée selon quatre niveaux :
    - La sécurité sociale fournit la couverture de base des risques "maladie / maternité / invalidité / décès", "accidents du travail / maladies professionnelles", "vieillesse" et "famille". Elle est composée de différents régimes regroupant les assurés sociaux selon leur activité professionnelle (...)

    - Les régimes dits complémentaires peuvent fournir une couverture supplémentaire aux risques pris en charge par la sécurité sociale. Certains sont obligatoires (régimes complémentaires de retraite des salariés du secteur privé) et d’autres facultatifs (mutuelles de santé, sociétés d’assurance, institutions de prévoyance).
    - L’UNEDIC (Union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce) gère le régime d’assurance-chômage.
    - Enfin, une aide sociale relevant de l’État et des départements apporte un soutien aux plus démunis."
    Il y a besoin d'améliorer la protection sociale en France ! Mais seuls les naïfs, adeptes du macronisme, peuvent penser que cela passe par cet amendement.
    Pourquoi cet amendement est dangereux ?
    Prenons les différentes fonctions les unes après les autres
    - Maladie : les complémentaires ne sont pas obligatoires. La réforme ne concerne donc pas la maladie, sauf à rendre les complémentaires obligatoires pour faciliter de la plus mauvaise manière possible la mise en oeuvre de la promesse électorale du remboursement à 100% de l'optique ou du dentaire ! La bonne solution serait évidemment l'extension du remboursement à 100% par la sécurité sociale. On connaît les dérives des complémentaires vers le tri des risques et des cotisations qui ne sont plus fonction des moyens, la perte de la gestion démocratique, et la part de plus en plus importante des assurances privées par rapport aux mutuelles, voire même directement des banques pour alimenter le monde de la finance contre l'économie réelle.
    - Retraite : les retraites des régimes complémentaires du privé sont obligatoires. Il s'agit donc bien de les retirer du champ de la démocratie sociale (gestion par les employeurs et les salariés) pour les faire rentrer dans le champ de la démocratie parlementaire, plus à la main du Président de la République ! Les attendus de l'amendement disent d'ailleurs bien qu'il s'agit de permettre la création d’un système universel de retraite. Je ne m'étendrai pas dans cet article sur la réforme annoncée des retraites, qui mérite à elle seule un article (et même sans doute plusieurs) sauf pour dire que ce que l'on en sait actuellement, c'est qu'il va s'agir d'une réforme profondément insécuritaire : en passant d'un système de prestations définies à un système à cotisations définies, elle ne permettra plus aux salariés de savoir ce qu'ils toucheront comme retraite.
    - Chômage : si la sécurité dans l'emploi est nécessaire et si l'assurance chômage répond à quelques principes similaires à la sécurité sociale, le paritarisme, le financement par les cotisations (historiquement tout du moins), il s'agit d'un champ différent. Il n'est pas admissible qu'elle relève d'une loi de financement de la Sécurité Sociale, sauf à faciliter des micmacs financiers comme celui de la loi de financement de la sécurité sociale 2018 avec le transfert de cotisations vers la CSG. Une grande loi pour la Sécurité d'Emploi et de Formation est nécessaire : elle n'a pas besoin de réforme constitutionnelle mais de volonté politique ! A l'inverse de la loi qui vient d'être votée sur la formation professionnelle qui n'a comme objet que la satisfaction du patronat.
    - Reste, selon les attendus de l'amendement, le risque "dépendance". Cela témoigne de la volonté gouvernementale de ne pas inclure le financement de la perte d'autonomie dans la Sécurité sociale. Le but serait il de donner au monde de la finance des capitaux supplémentaires par une taxation obligatoire de tous, alors que des ressources nouvelles pour la branche maladie permettraient de prendre en charge globalement les personnes âgées en perte d'autonomie en mettant fin à la distinction arbitraire entre soins et dépendance (le soin n'est-il pas une prise en charge globale ?). Les moyens en existent : il n'est pas tabou de toucher aux cotisations, de les augmenter (et on pourrait les moduler en fonction de la politique sociale et environnementale de l'entreprise), sans parler de la nécessité de faire cotiser les revenus financiers des entreprises (le capital coûte cher !). En lisant un article ces derniers jours sur une nouvelle ouverture de maison de retraite privée, appartenant au groupe Korian, contre le projet portée d'une maison de retraite publique, et en pensant à l'absurdité de développer ces maisons de retraite où l'importance des prix de journée ne permet pas l'accueil de retraités modestes, je me suis demandée si l'objectif du gouvernement n'était pas de faire faire deux fois des profits au secteur privé, une fois par une assurance privée obligatoire sur le "risque dépendance" et une autre fois lors d'un séjour dans une maison de retraite privée, puisque l'évolution se fait au détriment du secteur public !
    Il s'agit donc bien de casser l'aspect solidaire que la création de la Sécurité Sociale a institué dans la protection sociale de notre pays, avec une protection sociale à minima pour ceux qui n'ont pas les moyens de payer, de supprimer le lien avec la production de richesses par le passage de la cotisation à l'impôt (sous forme de CSG) et d'alimenter les marchés financiers. C'est une réforme d’insécurité sociale !
    Il n'y a pas besoin de moins de sécurité sociale mais de plus de sécurité sociale !

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  • "Capitalexit ou catastrophe"

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    Ce livre de Lucien et Jean Sève est un stimulant profond de la réflexion à mettre entre toutes les mains. On peut ne pas être d'accord avec tout mais ce livre a le grand mérite d'aborder sous une forme simple les questions complexes de l'avenir de l'humanité. Rédigé sous la forme d'entretiens entre Lucien Sève, philosophe marxiste connu et son fils, historien, il est un appel à la mobilisation pour sortir de ce capitalisme destructeur des hommes et de la nature : sinon, nous allons vers une catastrophe écologique et anthropologique ! Avec un grand souci pédagogique, le rendant abordable par tous, il explique ce qu'est le communisme, rien à voir avec l'utilisation de ce mot faite à propose des anciens régimes des pays de l'Europe de l'Est, ce que sont le capitalisme, la lutte des classes, donne l'avis des auteurs sur les forces politiques de la vraie gauche en France. On ne peut qu'approuver, la nécessité que toutes ces forces dialoguent, la place assignée à chacune dans la compréhension des enjeux de la catastrophe annoncée, à défaut de capitalexit.
    Leur critique du PCF est intéressante. On regrettera, mais on le savait, qu'elle se fasse de l'extérieur. Tous ces communistes "de coeur" qui ont quitté le parti communiste ont contribué à son affaiblissement, un des principaux freins à une activité à la hauteur des enjeux actuels - capitalexit ou catastrophe ! Il est d'ailleurs intéressant de voir que tout en récusant la forme parti, ils réinventent une structure nationale dont le fonctionnement parait plus simple à décrire qu'à mettre en pratique !
    Mais on retiendra l'importance de la notion de campagne dans la durée, sur la sécurité emploi formation en particulier.
    Enfin, j'ai été frappée par l'importance qu'ils donnent à la Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et Maternités de proximité.
    Bref,  un livre qui ouvre à la discussion !

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