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Le blog de Michèle Leflon - Page 57

  • Enfin un geste pour l'internat au conseil régional !

    Satisfaction cette après midi à la commission permanente du conseil régional : une réduction des tarifs de l'internat dans les lycées a été votée pour les bénéficiaires de l'allocation de rentrée scolaire ! Ce n'est pas encore le Pérou ! De quoi permettre à ces lycéens de se payer un ou deux bouquins de poche par mois ! Mais le dispositif est en place, ce dispositif pour lequel j'ai utilisé pas mal de salive depuis que j'avais réalisé à quel point la soit disante convergence des tarifs d'internat (pour que les tarifs deviennent les mêmes dans tous les lycées de la région) se traduisait plutôt par une élévation généralisée qui pénalisait fortement ceux qui ont le moins de ressources. Cela va rentrer en vigueur à la rentrée de septembre.

    Pas le Pérou, mais un dispositif de plus dans la corbeille de la mariée de l'ACAL, un apport de la Champagne Ardenne pour les lycéens, qu'il suffira d'abonder plus !

    Vous allez me dire qu'il y a encore un effet de seuil et que ceux qui sont juste au dessus du plafond permettant de bénéficier de l'allocation de rentrée scolaire vont être pénalisés ! Et oui : c'est bien pour cela qu'il vaudrait mieux payer un peu plus d'impôts, un impôt sur le revenu bien progressif et bénéficier tous de services publics gratuits. Ce serait plus juste ! Mais ce n'est pas la région qui peut décider de cela. Alors, on fait avec ce qu'on peut ! Et là, cela a l'avantage de la simplicité de gestion, évitant de lourds frais administratifs et permettant que l'enveloppe financière consacrée à cela aille bien aux familles, ne soit pas gaspillée en frais administratifs !

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • L'activisme du gouvernement en terme d'emploi : inefficace !

    Avec retard, quelques commentaires sur la dernière réunion du CNEFOP (Conseil National de l'Emploi, de la Formation et de l'Orientation Professionnelle) du mardi 9 juin avec deux points que je souhaite vous raconter : le long exposé d'un conseiller de Rebsamen sur "Work in progress", et le projet de décret TPE jeunes apprentis
    Work in progress est  la "démarche collective portée par le ministère et un consortium d'acteurs pour la transformation numérique du travail, de l'emploi, de la formation et du dialogue social."
    A écouter ce titre flamboyant, vous vous attendez à une vraie réflexion sur ce qu'apporte la révolution informationnelle, le fait que contrairement à une marchandise, celui qui donne une information ne la perd pas, ne s'appauvrit pas, sur les nouveaux comportements liés aux réseaux sociaux, sur l'exigence plus forte que jamais qu'il s'agit d'apprendre à apprendre, pas de retenir par coeur ce que l'on trouve d'un clic sur internet, d'apprendre à trier les informations ..., bref que le numérique constitue une vraie révolution.
    Vous rêvez !
    Sur l'aspect formation on aurait espérer un engagement ministériel sur des moyens nouveaux pour développer tout ce qui peut favoriser des contenus de formation, exigeants, accessibles à distance, car c'est une chance pour un développement équilibré de nos territoires, accessibles à distance, mais en construisant aussi les mécanismes d'accompagnement pour que cela ne soit pas une nouvelle source d'inégalités en fonction de la capacité des uns ou des autres à s'emparer de ces modes de formation, renvoyant les individus vers leur responsabilité propre, pour que les rapports humains, au coeur des processus de formation, ne soient pas abandonnés sur l'autel du "numérique".
    Rien de cela, mais simplement une plateforme pour recenser tout ce qui existe, des contenus sérieux, venant de l'université, des choses sans garantie venant de structures privées, même pas quelques moyens pour aider les universités françaises à développer les "MOOC" !
    Je vous passe le reste : des grandes bases de données, l'utilisation de la puissance de calcul et de tri des ordinateurs, sans d'ailleurs tenir compte de ce qui existe déjà, dans les régions par exemple, mais rien en lien avec les changements comportementaux que cela induit ou permet !
    Bref, c'est de l'activisme pour faire croire que l'on s'occupe de l'emploi, sans se donner les vrais moyens pour cela, une réorientation de l'économie, du crédit, de l'activisme et sans doute aussi la volonté de mettre l'ordinateur comme écran entre les citoyens et les administrations.
    Projet de décret TPE jeunes apprentis : je vous avais déjà parlé du projet du gouvernement de favoriser l'apprentissage des jeunes mineurs dans les entreprises de moins de 10 salariés, à retrouver en cliquant ici. J'ai évidemment voté contre, après avoir rapidement expliqué - il était tard, après le temps passé sur le premier sujet ! - qu'à l'heure où les savoirs sont de plus en plus complexes, pousser les jeunes vers l'apprentissage dès 16 ans alors qu'il faudrait prolonger la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans n'était pas bon pour l'avenir et que si l'état avait de l'argent à mettre dans la formation, il pouvait le mettre dans les lycées professionnels ! Mais la réalité du scandale de cette mesure dépasse ces questions qui peuvent être discutées : en attendant une vraie réforme progressiste de l'école, du collège, pas la réforme actuelle, c'est vrai que certains jeunes sont contents d'aller en apprentissage !
    Car l'activisme de l'état l'amène, alors que les autres aides aux maîtres d'apprentissage passent par les régions, à faire tout seul : bonjour la cohérence !
    Et surtout, ces aides vont compliquer encore un peu plus la recherche d'un maître d'apprentissage pour des jeunes un peu plus vieux, qui sont sortis sans qualification du système scolaire, ont galéré : je pense par exemple aux jeunes de l'école de la deuxième chance ! Pourquoi le patron d'une toute petite entreprise choisirait il un jeune de plus de 18 ans, un peu en marge de la société, car désespéré du sort qui lui est réservé, un jeune qu'il va devoir payer, plutôt que le gamin bien inséré au collège ou au lycée,, mais inquiet des difficultés financières de sa famille et désireux d'apporter un complément aux ressources familiales en se faisant embaucher comme apprenti : du travail gratuit pour le patron de la TPME, le salaire de misère étant compensé par l'Etat ! C'est de la mise en concurrence des jeunes, et des cadeaux sans contrepartie à des entreprises (ce qui évite de réfléchir sur une réforme de la fiscalité des entreprises, favorisant celles qui créent de l'emploi et imposant davantage celles qui accumulent les profits !).

    Catégories : Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Faire de la politique autrement !

    Franck TUOT, conseiller régional PCF, membre de la commission solidarités, vie associative, citoyenneté... raconte la volonté d'innovation :
    Innover en politique pour sortir des chemins battus et du carcan institutionnel reste en soi une autre façon de faire de la politique autrement surtout quand cette dernière est imposée à coup de 49.3.
    Celle de la co-construction pourra redonner confiance à ceux dont la défiance s’exerce jusque dans les urnes , pour prendre en compte les attentes des citoyens, des usagers, pour adapter nos dispositifs et  changer des pratiques politiques séculaires. C’est sur l’avenir de la jeunesse en Champagne Ardenne que nous nous sommes penchés .Comment dans un contexte d’austérité,  faire autrement et mettre en place une politique transversale sur des questions d’emploi ,de formation  de santé, de la culture…
    Cette démarche expérimentale a été mise en œuvre  avec le CRAJEP, les acteurs de terrain, les services de la région, les élus mais avant tout avec la jeunesse dans sa diversité.
    Dépasser les clichés et les représentations de part  et d’autre pour établir un véritable dialogue a été la base pour établir un lien essentiel, celui de travailler ensemble. Outre les rencontres sur l’ensemble du territoire de la région, portant sur des thématiques choisies par les jeunes, l’emploi, les discriminations , la mobilité, la culture… Il était primordial de renouer un dialogue d’égal à égal faisant tomber les barrières institutionnelles, pour être à l’écoute de celles et ceux dont nous gérons des politiques publiques.
    C’est aussi dans l’organisation d’ateliers expérimentaux, d’un laboratoire d’idées, d’échanges constructifs mais aussi en revisitant nos propres dispositifs, avec les usagers , que nous avons avancé avec nos questionnements, nos convictions mais avec au final  de nouvelles propositions.
    Cette démarche, sortant du cadre et des procédures a pu être parfois déstabilisante, mais cela nous a permis d’adapter nos dispositifs  pour un meilleur accès à la culture, d’apporter des réponses pour la mobilité et les discriminations, de déconstruire des politiques pour les reconstruire ensemble.
    Sur le champ institutionnel cela a aussi  bouleversé les pratiques, modifié la chaîne décisionnelle, instauré une autre forme de dialogue entre les services mais aussi les élus en donnant plus de cohérence à la politique, mais avant tout, cela a rendu les citoyens acteurs d’une politique partagée.
    Une expérimentation ne faisant pas le printemps d’une révolution institutionnelle,  cette transformation des politiques publiques va continuer à être mise en œuvre à travers le LABO.

    Catégories : Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • Signez la pétition contre la suppression de la collecte des déchets verts !

    Les critiques à l'égard de l'arrêt de la collecte des déchets verts au 1er juillet se multiplient. Et elles sont justifiées pour deux raisons :
    - c'est un recul du service public et donc du bien vivre ensemble
    - c'est un non sens écologique : que l'on se débarrasse de ses déchets verts dans les déchets ménagers s'ils sont en petite quantité ou que l'on utilise sa voiture individuelle pour les porter à la décharge, le bilan écologique est plus mauvais que celui de la collecte !
    L'argumentation de président de la communauté d'agglomération ne tient pas la route !
    C’est sous sa présidence que les taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères ont été votés le 25 avril 2014 ; il est donc inutile de mettre en cause ses prédécesseurs.
    Il parle d'égalité entre tous les habitants, sauf que tous les ménages de la communauté d'agglomération ne sont pas soumis au même taux de taxe d'enlèvement des ordures ménagères et que les communes où existe la collecte des déchets verts sont celles où le taux de la taxe est le plus élevé ! L'arrêt de celle-ci signifie donc double peine !
    D'ailleurs, si le président de la com d'agglo voulait vraiment l'égalité entre les habitants, et non uniquement faire des économies, il pourrait réduire la fréquence de la collecte mais l'étendre à d'autres quartiers ou communes
    L'harmonisation entre les politiques des déchets dans le pays sedanais et dans Coeur d'Ardenne a été mal menée, tenant plus d'un jeu politicard que de l'intérêt des habitants et d'ailleurs Sylvain Dalla Rosa, conseiller communautaire PCF avait voté contre le schéma proposé. Le déficit de la politique déchets était prévisible : il a été voulu pour réduire le service public. Dans ce même domaine, il y a aussi programmé l'arrêt du ramassage des monstres dans les quartiers périphériques de Charleville-Mézières, alors qu'en centre ville, il existe, fait sur rendez vous.

    Les communistes refusent cette régression du service public et ont donc décidé de mettre à la disposition des habitants concernés une pétition. Signez là, faites la signer ! Cliquez ici

    Catégories : Ardennes Lien permanent 2 commentaires
  • La majorité municipale de Charleville Mézières serait elle aux abois ?

    En tout cas, c'est bien l'impression donnée au le conseil d'habitants du secteur 3 hier soir !

    A l'ordre du jour : présentation des projets : ponton de pêche - aire de jeux au parking Picasso
     compte rendu de la réunion de concertation du 20 mai sur le chemin de la Fontaine et horaire de la ligne 10.

    A l'élu du conseil d'habitants qui avait proposé il y a quelques jours d'ajouter la suppression de la collecte des déchets verts, il avait été répondu que l'ordre du jour était clôturè.

    En fait, il ne fut parlé ni du ponton de pêche, ni de l'aire de jeux, ni même vraiment des horaires de la ligne 10 : je vais y revenir.

    Nous avons eu droit en réalité à un quasi one man show du conseiller municipal délégué à la démocratie participative, ne prenant pas le temps d'écouter ni les conseillers, ni les habitants lors de la deuxième partie publique de la réunion. Il avait pris soin d'inviter pour le soutenir les vice présidents de la communauté d'agglomération en charge des déchets et en charge des transports.

    Car il fallait justifier la suppression de la collecte des déchets verts ! J'y reviendrais dans un autre article.

    Car il fallait justifier la suppression de la gratuité des transports scolaires ! Car il fallait justifier les bus en moins ! Pour cela, rien de telle qu'une projection (sur un écran que tous ne pouvaient pas voir) et un exposé : je serai bien incapable au terme de cet exposé de vous dire quels sont les changements concrets de la ligne 10, car on a eu droit à toutes les lignes de Charleville-Mézières, mais surtout à un discours de langue de bois sur les merveilles de la réorganisation et cette chose extraordinaire : c'est juste de rendre le transport scolaire payant, car ceux qui habitent à moins de 3 km paient !

    Et oui, tous les arguments, les plus stupides ou les plus mensongers ont servis à justifier la suppression de la collecte des déchets verts ou la réorganisation des bus pour moins de services publics !

    La municipalité de Charleville Mézières doit se sentir bien aux abois !

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire