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  • Rentrée scolaire sous le signe de l'austérité !

    ecole.jpgLe savoir est un pouvoir. Maîtriser des connaissances complexes, c’est ce qui permet de maîtriser son travail, d’être un citoyen actif dans la démocratie, bref, de ne pas subir et de choisir sa vie. L’école n’a pas à faire le tri entre ceux qui auront ce pouvoir et les autres. Au contraire, elle doit donner à tous les moyens de s’approprier des savoirs complexes.
    Il est temps d’en finir avec l’école de la sélection. Est-ce bien une affaire de « mérite », si ce sont toujours les mêmes qui accèdent aux plus grandes écoles et qui, par la suite, accaparent le pouvoir dans la société ? Non ! C’est simplement le signe qu’il faut changer l’école, pour qu’elle cesse de reproduire et d’aggraver les inégalités.
    Tous les enfants sont capables d’apprendre. On dit que certains enfants ne sont pas faits pour l’école… mais c’est l’école qu’il faut changer pour qu’elle fasse réussir tous les enfants : nous voulons l’école de l’égalité !
    Il y a quatre mesures urgentes pour une école de l'égalité :
    - garantir la gratuité
    - assurer une même droit à l'éducation partout, dans les quartiers, dans les villages
    - des personnels qualifiés partout, pour tous : lLa réussite de l’école passe par la formation et la stabilité des équipes éducatives. Il faut d’urgence créer
    - pour une même formation, une qualification commune : dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.
    Tout cela nécessite des moyens. Dépenser pour l’éducation, c’est investir dans l’avenir !
    Or cette rentrée scolaire se passe sous le signe de l'austérité !
    Les Ardennes sont particulièrement touchés, et les Ardennais pénalisés deux fois, à la fois par la profondeur de la crise économique, amenant des familles à quitter le département et par les conséquences de ces départs sur les effectifs scolaires, une baisse utilisée par l'administration de l'Education Nationale pour fermer classes et établissements, alors que se concentrent dans le département des familles qui n'ont même pas l'espoir de trouver ailleurs un jour meilleur !
    Je ne reviendrai pas ici sur la saignée effectuée dans les écoles primaires. Je voudrais juste aborder deux sujets : les luttes en cours et la réforme des rythmes scolaires.
    Car malgré la morosité, l'impression de se battre contre des moulins, les luttes paient ! Au Chesne, le collège n'est pas fermé ! (A propos, si vous ne connaissez pas, allez voir le site du collectif 08 "Sauvegardons nos écoles" en cliquant ici.). A Givet, la filière L est maintenue malgré des effectifs bas. Alors évidemment la plus grande vigilance est de rigueur car l'on sait que l'administration de l'Education Nationale compte sur l'épuisement dans la durée !
    Mais elle, la vigilance, est bien là ! La convocation en urgence d'un conseil d'administration au lycée de Givet vendredi dernier a alerté ! J'étais d'ailleurs prête à chambouler mon agenda pour y participer. Les dernières informations que j'ai eu étaient rassurantes : juste quelques aménagements d'emplois du temps, et plutôt un grand souci de transparence à travers ce conseil d'administration.
    La réforme des rythmes scolaires est à l'image de la politique du gouvernement actuel, hypocrite, avec des propositions bonnes uniquement dans le discours, sans se donner les moyens qu'elles le soient dans la réalité :  la droite avait supprimé une demi-journée d’école aux élèves : voilà qui ne risquait pas d’aider l’école à réduire les inégalités. Et maintenant, le gouvernement socialiste impose aux collectivités locales de prendre en charge cette demi-journée ! Selon où ils vivent, les enfants auront droit à des activités de qualité ou à une simple garderie, à des loisirs gratuits ou payants…
    L’État doit rendre aux enfants les heures d’école qui leur ont été volées !
    Ce scandale national n'exonère pas les élus locaux qui ont choisi de faire payer ces activités ! On sait les difficultés pour boucler les budgets des collectivités, mais partout où j'ai appris que ces activités étaient payantes, je connais des habitants qui ont des idées sur des dépenses moins nécessaires et la gratuité de l'école doit être une priorité absolue : l'éducation des enfants, c'est un investissement dans l'avenir ! Mon inventaire des endroits où cela va être payant dans le département est certaienement incomplet : j'avais déjà dénoncé l'année dernière Bogny sur Meuse. Dans les endroits où ça se met en place cette année, il y a l'Argonne, Givet (l'article de l'Union-l'Ardennais peut être lu en cliquant ici si vous avez un peu de chance avec ce site devenu payant !). L'imbécilité de la réforme a conduit à un casse tête pour les transports scolaires avec la variabilité des horaires, mais pour les enfants qui doivent prendre les transports scolaires, les parents n'ont même pas le choix : payer si les activités ne sont pas gratuites ou devoir aller chercher leurs enfants ! Givet, le président de la communauté de communes dénonçait lundi dernier le détournement d'élèves vers la Belgique ou Charleville à travers la construction du nouveau lycée de Revin (dans une opposition de principe, bien stérile, avec la politique du conseil régional), mais je ne suis pas sure que cette école qui n'est plus gratuite à Givet ne contribue pas, elle aussi, à des scolarisations en Belgique, ce qui, on le sait, tente certains parents !

    Catégories : Ardennes Lien permanent 3 commentaires
  • Orange : un bel exemple de fuite en avant de la dérégulation !

    En rentrant chez moi l'autre jour, plus de connexion internet, plus de téléphone fixe donc ! Je débranche la livebox, je rebranche ... D'habitude ça marche. Cette fois-ci, non. Les voyants sont au rouge, tous, même celui traduisant un dysfonctionnement.

    C'est la ligne ? C'est la livebox ? Les nombreuses interruptions dans les derniers mois me laissent penser qu'il y a de la friture sur la ligne, mais mon ordinateur ne voit plus la livebox, ce qui ne devrait pas être le cas si c'était la ligne. Et ma livebox commence à être vieille ...

    Me voilà partie vers la boutique orange avec ma livebox. Je rencontre en route un copain qui me dit que j'attendrai moins dans une des boutiques franchisées qu'à la boutique orange proprement dite : naïve je lui dis que l'avantage, c'est que si ce n'est pas ma livebox, tester la ligne doit être plus simple chez eux !

    Quelle naïveté : une heure d'attente pour entendre que ma livebox est en bonne état, simplement déconfigurée, qu'ils l'ont reconfiguré et que ça doit marcher : sinon, il faut que j'appelle le 3900 pour que l'on teste ma ligne ! Car on n'a qu'un bout du service en allant dans la boutique ! C'est ça le résultat de la dérégulation, privatisation, mise en concurrence ...

    Je rentre chez moi, un peu énervée par l'attente ; je rebranche, vaque à diverses activités pour ne pas m'impatienter, comme conseillé, et laisser le temps à la livebox de se remettre en route, mais la patience n'y fait rien : les cinq boutons sont au rouge et ça ne marche pas !

    J'appelle le 3900, pour apprendre que ça vient de ma ligne : un technicien s'en occupera dans les 48 h. Je n'ai pas besoin d'être chez moi. Et suit un texto m'annonçant que le rétablissement de ma ligne aura lieu au plus tard ce soir avant 18 h.

    Hier - j'étais à la foire de Chalons, pour participer à la manifestation organisée par la CGT à l'occasion de l'inauguration et de la venue de A. Vallini, et rencontrer diverses personnes, en particulier soutenir l'initiative de l'Ecole de la deuxième chance sur la foire - un message du technicien d'Orange m'indiquant qu'il vient chez moi ! Car apparemment la panne est chez moi ! Echange de message par répondeur interposé pour qu'au moins il ne se déplace pas ! Confirmation plus tard par un texto me demandant de prendre rendez vous sans numéro particulier pour rappeler.

    Je rappelle donc aujourd'hui le 3900 : ça commence bien. Mon numéro de portable doit être identifié, puisque j'ai quelqu'un au téléphone qui connaît mon nom, le numéro de ma ligne fixe.

    La suite est l'exemple même des conversations que l'on peut avoir avec les salariés d'un centre d'appel à qui on demande de traiter le plus vite possible les appels en utilisant toujours les mêmes phrases formatés. En plus, je pense qu'elle n'entendait pas tout ce que je disais, car au début, elle m'a bien dit qu'elle avait entendu un grand blanc. Raison de plus pour elle pour poser les questions qu'elle doit poser, pas forcément adaptées. J'ai eu droit à quelques perles : "avez vous débranché et rebranché votre livebox ? " puis quand j'ai dit que tous les voyants étaient allumés : "est ce que le deuxième voyant est allumé ? " Et quand j'ai enfin réussi à faire comprendre que je n'en étais plus au stade de dépannage par téléphone : "C'est votre ligne qui est en panne, on va la dépanner mais vous n'avez pas besoin d'être chez vous !" Qu'est ce que je plains les personnels de ces centres d'appels à qui l'on donne des scripts tout faits pour gagner du temps et être plus rentables : ça doit marcher 9 fois sur 10, mais la dixième fois, qu'est ce qu'ils doivent avoir l'impression de faire du boulot saboté !

    Si je raconte cela, c'est bien parce que j'ai déjà entendu une multitude de fois ce genre de récit - avec Orange ou d'autres opérateurs - la question n'est pas celle de l'opérateur de téléphonie, mais bien celle de tous ces salariés dont on a morcelé le travail au nom d'une meilleure rentabilité, "pour faire face à la concurrence " et qui se rendent compte que leur travail ne satisfait pas les "clients" et de tous ceux, qui comme moi, ne trouvent pas réponse à leurs besoins.

    Et c'est ce fonctionnement d'entreprise que veut défendre Valls ? Il n'est pas bon pour l'image de la France pour reprendre un des arguments de Valls devant le MEDEF et faire référence à mon précédent article sur ce blog !

    Pour la petite histoire, je viens enfin de trouver la recette pour que ma livebox fonctionne, soit visible sur mon ordinateur et que son interface me confirme que c'est bien un problème sur la ligne téléphonique ! Cela va me permettre d'attendre tranquillement la venue du technicien, sans craindre qu'il ne répare ma ligne, mais ne me dise que si le wifi ne fonctionne pas, ce n'est pas son problème : le wifi marche ! Il fallait appuyer sur le bouton RST, livebox débranchée, la rebrancher tout en gardant le doigt appuyé sur le bouton jusqu'à ce que trois voyants seulement soient allumés (il faut attendre un bon bout de temps) puis attendre encore ... ça ne s'invente pas ! J'ai la chance de pouvoir consulter internet grâce à mon téléphone, mais on voit vite comment ce genre de panne peut devenir le parcours du combattant.

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 11 commentaires
  • Devant le MEDEF, M. Valls solidaire du vol des salariés par leurs patrons !

    Avez vous lu cette phrase du discours de Valls devant le MEDEF : " Les entreprises n’appartiennent pas aux seuls entrepreneurs ou à leurs actionnaires. Elles appartiennent aussi aux cadres, aux ingénieurs, aux techniciens, aux ouvriers, bref, à l’ensemble des salariés qui les font vivre." ?

    Si les entreprises appartenaient à leurs salariés, cela se saurait ! Et l'affirmer ne change rien à la réalité de l'exploitation capitaliste, des profits volés sur le travail des salariés. Pour un Premier Ministre qui se prétend socialiste, il s'agit d'un reniement complet des objectifs du socialisme, du Jaurès qui défendait les verreries de Carmaux ...

    Non seulement il s'agit d'un reniement des fondements du socialisme, d'une tromperie dans le langage, mais ce discours est une offense aux travailleurs de notre pays !

    Car le message sous-jacent, c'est que ceux qui critiquent le fonctionnement de l'économie capitaliste sont ceux qui ne veulent pas d'innovation, qui ne veulent pas d’aménagement du territoire, qui ne veulent pas d'une France forte dans le monde (je reprends ici seulement les idées développées dans la suite de son discours), bref, qui ne veulent pas travailler !

    C'est extrêmement grave ! C'est un mépris total pour tous les salariés qui sont ceux par qui l'innovation est possible, qui font vivre les territoires, dont la qualité du travail fait le renom de notre pays et qui, pour autant, ne supportent pas, à juste titre, d'être spoliés de toute une partie de la richesse qu'ils produisent par les actionnaires, et qui, pour autant, pensent que l'on pourrait faire encore mieux si les objectifs de leurs entreprises n'étaient pas la recherche du profit immédiat, mais la satisfaction des besoins de la population, mais la prise en compte de l'environnement, que l'on pourrait faire encore mieux si on les écoutait davantage, s'ils pouvaient intervenir dans la gestion de leurs entreprises.

    Si vous voulez lire cet ignoble discours, il se trouve sur le site du Premier Ministre : cliquez ici.

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Hollande et Valls s'entêtent dans la défense des profits patronaux !

    Au printemps dernier, la nomination de M. Valls comme premier ministre en réponse au désaveu du PS lors des élections municipales avait été une provocation vis à vis de tous ceux qui pensaient qu'un changement politique devait avoir lieu, orienté vers la réponse aux besoins du peuple !

    La nomination du nouveau ministre des finances sonne, en cette fin d'été, comme le glas, une nouvelle provocation d'un pouvoir moribond ! Hollande et Valls s'enfoncent dans une impasse dangereuse pour la France. Les causes de leur échec sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes.
    L'échec de ce nouveau gouvernement est programmé d'avance avec des conséquences dramatiques pour les Français.

    Plus que jamais, la crise politique que traverse la France traduit l'échec démocratique de la Vème République ! Le programme du gouvernement est si loin des engagements pris par F. Hollande et les députés socialistes devant les électeurs en 2012 !

    Plus que jamais, cela nécessite que tous ceux qui refusent ce cap suicidaire pour notre pays, qui aspirent à une société de solidarité, de progrès social et environnemental se mobilisent !

    Les propositions, les solutions ne manquent pas !

    Sans doute, ça coince plus sur la stratégie des rassemblements à mettre en oeuvre, une question sur laquelle la gauche se cherche depuis des années ! Une question pourtant indispensable à solutionner pour donner l'espoir d'un changement possible, espoir nécessaire pour son effet boule de neige, espoir indispensable pour repousser les tentations de replis individualistes, terreau de grands dangers.

    Le XXème siècle a été le siècle des échecs, échec du socialisme réel dans les pays de l'Europe de l'est, pour cause entre autres d'oubli de l'impératif démocratique, échec des partis socialistes dans d'autres pays comme la France, qui ont crus pouvoir aménager le capitalisme ! Dans l'un comme dans l'autre cas, cela s'est fini par une victoire des forces du capital. Pour l'instant, le capitalisme a réussi à surmonter ses contradictions. Pour l'instant ..., car la crise sociale, économique, environnementale, civilisationnelle même témoigne de ses difficultés !

    La gauche doit résoudre une contradiction : rassembler sans s'appauvrir !

    Rassembler, car c'est indispensable au changement, c'est indispensable pour lutter contre les forces du capital, c'est indispensable pour redonner l'espoir nécessaire. Rassembler des qui ont peur de transformations radicales et qui veulent essayer d'aménager le capitalisme et des qui ont compris que cette voie mène à l'échec et que le communisme est la solution, rassembler des qui mettent l'écologie au premier plan et des qui sont persuadés que la condition pour une société plus écologique, c'est de mettre fin à la loi du profit maximum et de la concurrence à tout prix, rassembler des qui pensent nécessaire une mise en oeuvre, même limitée, de mesures progressistes et des qui ont peur d'y perdre leur âme ...

    Cela nécessite du respect mutuel, de la tolérance, des compromis sans doute - oui j'ose le mot - des compromis, mais avec une ligne rouge à ne pas franchir, une ligne rouge dont il faut définir le tracé ; c'est sans doute autour de deux idées : ne jamais décider autoritairement, ne rien faire qui favorise le capital par rapport au peuple.

    Mais ne pas s'appauvrir dans le compromis mou du plus petit dénominateur commun : la richesse de la gauche, c'est la diversité des idées. Laissons la pensée unique, le TINA aux capitalistes !

    C'est difficile, mais c'est possible !

    Une chose est sure : ce sera d'autant plus facile que l'on ne laissera pas l'apanage de cela aux professionnels de la politique, aux ténors des partis. Les forces capitalistes ne craignent pas quelques individus : elles craignent le peuple rassemblé.

    Plus que jamais, c'est à chacune et chacun de participer au débat politique et à l'action contre le capital. C'est l'avenir de notre pays qui est en jeu, l'avenir de nos vies !

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 1 commentaire
  • Quelques liens qui peuvent vous intéresser.

    chunous.jpgJ'en ai déjà mis le lien il y a quelques jours dans la liste de mes sites amis, mais sans doute ne l'avez vous pas vu, car je l'ai fait très discrètement : c'est le magnifique site que Jean Pol, dont vous avez déjà pu voir certaines vidéos ici, vient de créer pour faire connaître les images qu'il a fait des Ardennes : vous pouvez le voir en cliquant ici.

    Très différent, mais tout aussi intéressant, le blog créé par Jean Lefevre dans l'Aube sur l'histoire de la Résistance et de la Déportation,  les cérémonies commémoratives, les livres et travaux qui paraissent ou sont parus. Vous pouvez le trouver en cliquant ici.

    Catégories : Ardennes, Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire