Voici la vision de Jean Pol Bois sur les candidats en présence :
Les candidates et candidats du Front de Gauche sont issus du monde ouvrier ou salarié, ils annoncent clairement la couleur.
Il faut une vraie politique de gauche à l’exact opposé de celle menée actuellement. Défenseurs des services publics de proximité, ils sont sans concession opposés à cette réforme des collectivités locales qui éloignent encore plus les centres de décision des populations, comme l’a déjà fait la réforme des communautés de communes.
Les départements gèrent les crédits sociaux et pour beaucoup à droite comme à «gauche» c’est insupportable.
Que ces dépenses publiques soient utiles à la vie quotidienne de l’immense majorité et soient indispensables à la cohésion sociale est banni des débats. Que ces dépenses représentent deux fois moins que le coût annuel de la fraude fiscale est aussi passé sous silence. Il faut taire que les entreprises cotées en Bourse versent plus de deux fois plus à leurs actionnaires.
Plutôt que d’opposer ceux qui ont peu à ceux qui n’ont rien, plutôt que de s’attaquer aux pauvres attaquez vous à la pauvreté, messieurs les apôtres de l’austérité !
Voilà ce que défendent Karine LAURENT et Frédéric PIRE et leurs suppléants.
Les autres candidats :
Ceux du parti socialiste tentent de se cacher derrière l’appellation «élus de proximité» tant la politique qu’ils soutiennent est indéfendable. Ils prétendent être les «candidats pour le rassemblement des forces sociales et de progrès». Le social et le progrès sous ce régime sont les deux absents de la vie des gens. Les électeurs socialistes vraiment attachés aux valeurs de la gauche, ne peuvent en aucun cas se retrouver dans ces candidatures. En s’abstenant rien n'évoluera dans le sens désiré, le message de gauche est porté par le Front de gauche.
Pour le gouvernement socialiste la hantise de voir se constituer une vraie force à la gauche du PS amène Valls à tenter la manoeuvre du vote «utile», quitte à favoriser le vote FN. Certains au PS s’apprêtent cyniquement à se satisfaire du pouvoir de nuisance d’élus FN pour gâcher la victoire qu’espère la droite.
On est bien loin des préoccupations de la population.
Les INVISIBLES :
Avant d’évoquer les candidats du FN, parlons des élus du FN : eh oui ils existent!
Des élus invisibles ce sont les 6 élus FN au conseil régional, ils prétendent représenter les opprimés et les sans grade. Exemple très local mais qui en dit long sur la manière de... ne pas agir pour se faire oublier.
Chacun se souvient des conflits Thomé Génot et Lenoir et Mernier, si les ex-salariés victimes de patron ou groupe voyous peuvent vous parler de conseillers régionaux et parmi ceux-ci Michèle Leflon conseillère communiste (désignée par les salariés comme meilleur soutien durant leur lutte), ils seraient bien en peine d’évoquer ceux du FN qui pointaient aux abonnés absents : jamais vus!.
Pire aux dernières élections cantonales qui ont suivies de près le conflit Lenoir et Mernier, le candidat FN sur le canton dénonçait le fait que cette entreprise avait été victime de la concurrence chinoise ! Comme quoi on peut être inactif, raconter n’importe quoi... et parvenir à tromper une bonne partie de l’électorat.
Les classes, les collèges supprimés, les bureaux de poste fermés ainsi que les hôpitaux ou maternités du département n'ont pas plus reçu la visite ni le soutien de ces élus FN que les salariés des entreprises disparues.
La force de ces élus est de se faire oublier... reconnaissons que ce n’est pas sans un certain résultat électoral. Après cela «tous pourris» disent-ils !
A chacun de réfléchir.
Les candidats FHAINE :
La presse locale les a rencontrés et elle titre : des candidats très peu bavards. «aucun des candidats présents n’a eu la parole, les deux responsables du FN étant les seuls à s’exprimer».
Ajouté à cela que l’écrasante majorité d’entre eux ne résident pas dans le canton où ils se présentent!
Leur tract est plein d’enseignements.
Pas un mot sur la fraude fiscale, rien sur les sommes extravagantes versées aux actionnaires du CAC 40, par contre ils promettent entre autres choses de s’attaquer aux abus du RSA... aux pauvres quoi.
Les nantis peuvent dormir tranquilles.
Décidément oui le 22 mars je vote Front de Gauche !