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Ardennes - Page 13

  • Sedan : rassemblement devant l'hôpital lundi 12 février à 12 h

    Le jour n'est pas choisi au hasard : des responsables de l'Agence Régionale de Santé viennent ce jour là organiser une pseudoconcertation sur l'avenir des hôpitaux des Ardennes, une concertation avec des interlocuteurs triés sur le volet et dont sont exclus les personnels et la population, pourtant les premiers intéressés ! C'est l'avenir même de l'hôpital de Sedan qui est en cause et la réponse aux besoins de santé de tout l'est du département à travers un plan de regroupement des activités avec l'hôpital de Charleville-Mézières pour faire des économies : la néonatalogie est menacée, fragilisant l'avenir de la maternité, la chirurgie et le fonctionnement nocturne des urgences aussi. Ceci est la conséquence des lois Bachelot puis Touraine , dont Buzyn, la ministre de la santé de Macron, se sert pour amplifier les restructurations, avec un faux nez de qualité.
    On peut d'ailleurs sourire de l'empressement de la droite sedanaise à défendre l'hôpital, alors qu'aucun de ses parlementaires n'a réclamé la seule mesure susceptible de mettre fin à la situation dramatique des hôpitaux : l'augmentation de l'enveloppe globale consacrée à leur budget. Pourtant des solutions existent : les hôpitaux donnent chaque année à l'état 4 milliards d'euros à travers la taxe sur les salaires, l'équivalent du manque à gagner du à la suppression de l'ISF !
    Venez lundi devant l'hôpital de Sedan, et venez aussi jeudi 15 à 18 h salle de Nevers échanger sur la sécu et le financement des soins.
    N'hésitez pas non plus à signer deux pétitions, l'une initié par un collectif défendant l'hôpital Belair (l'ARS veut lui sucrer 10% de son budget !) en cliquant ici et l'autre par des médecins de Sedan, profondément attachés à la notion de service public, en cliquant ici.

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  • Soutien aux enseignants : rassemblement devant l'Inspection d'Académie mercredi 7 février à 14 h

    Les années se suivent et inexorablement l'Education Nationale ferme des classes et des écoles dans les Ardennes.
    Dans la continuité ? pas tant que cela ! Car Macron a trouvé comment aggraver la situation, tout en la parant d'un discours novateur : le dédoublement des CP dans les zones d'éducation prioritaire.
    C'est une manière de reconnaître l'importance des effectifs dans une classe. Mais comme cette réforme se fait à moyens constants, c'est au détriment des autres classes où les effectifs montent ! Dans notre département où les écoles non en zone d'éducation prioritaire sont à peine moins en difficulté que celles en ZEP, comme en témoignent les variations de classification au fil des ans, c'est dramatique.
    Et le nouveau discours de l'Education Nationale traduit aussi une idéologie : celle de l'individualisation non pas pour répondre aux besoins de chaque enfant, mais pour trier une élite, ou plutôt reproduire les inégalités socioculturelles et fournir une main d'oeuvre à bon marché au patronat. La sélection à l'université, qui ne dit pas son nom, en est la traduction !

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  • Hubert Wulfranc, député communiste de Seine Maritime, était dans les Ardennes vendredi

    A cette occasion, deux vidéos ont été réalisées. La première est sous la forme d'interview, avec deux questions, l'une sur le contre budget des députés communistes, l'autre sur l'hôpital qu'Hubert Wulfranc avait visité dans l'après midi. La seconde vidéo, plus longue, comporte des extraits du débat du soir. Merci au cinéaste, fort désolé de ne pas avoir pu garder plus de moments de la soirée, comme cette question posée dans la salle du rôle que peuvent jouer les consommateurs, mais commande lui avait été faite d'une vidéo courte !

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  • Humeur du jour : avec la droite, une drôle d'image de la démocratie

    Deux faits du jour : au conseil général et à Charleville-Mézières
    Le conseil général a désigné son nouveau président, le précédent ayant préféré le Sénat. C'est à peine plus qu'un fait divers, car un président de droite va remplacer un président de droite et cela ne devrait donc pas notoirement changer la politique du conseil général. Mais cela a été l'occasion de division de la majorité de droite, dont on aimerait savoir les causes, s'il y avait des projets différents. A défaut, tout porte à croire qu'il ne s'agit que de conflits de personnes, de carriérisme ! Triste image de ceux qui sont sensés nous représenter et qui décident pour nous des politiques départementales. C'est vrai que l'absence de proportionnelle lors de l'élection des conseillers départementaux ne permet pas une vraie représentation des Ardennais !
    A Charleville-Mézières, mercredi prochain, étaient prévues les élections pour les conseils citoyens. Dans mon secteur, mais c'est le cas dans d'autres secteurs de la ville, le manque de candidat a conduit à l'annulation de ces élections : il y en a moins que de postes et ils sont donc tous désignés ! C'est le résultat de trois ans d'une tutelle écrasante de la municipalité, qui n'a pas permis aux conseils citoyens de jouer un vrai rôle d'animation de la démocratie dans leur quartier et de favoriser l'expression de toutes et tous. Beaucoup se sont demandés l'intérêt de participer à une telle institution ! Pour ma part, j'avais décidé de ne pas baisser les bras et voilà la profession de foi que j'avais faite et qui sera ma ligne de conduite :
    Démocratie participative : chacune et chacun a son idée pour mieux vivre dans le quartier, mieux régler les problèmes du quotidien mais ne prend pas le temps, ne sait pas où ou n'ose pas le dire ...
    Pour moi, le conseil citoyen doit avoir un rôle pro-actif pour promouvoir cette démocratie de proximité, faciliter l'expression de toutes et tous dans chacun des différents quartiers du secteur.
    Dans une totale indépendance vis à vis de la municipalité - mais en lien avec elle pour connaître ses projets, transmettre besoins et idées des habitantes et habitants, faire en sorte que les paroles dites ne soient pas perdues et que les projets, dans leur concret, répondent aux besoins - le conseil citoyen doit, à mon sens, impulser la démocratie du quotidien sur des sujets comme la rénovation de la place de Mézières, la politique de la ville et favoriser la mise en relation pour le bien vivre ensemble dans le secteur. C'est à cela que je vous propose de contribuer.

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  • Rénovation de la place de l'Hôtel de ville de Mézières : la charrue avant les boeufs

    Certes, on peut se féliciter que le maire ne s'intéresse pas qu'à la plage ducale ! Et la place de l'hôtel de ville a besoin d'un coup de neuf .... mais il devrait aussi s'intéresser à la baignade de la Warenne, aux centres sociaux, aux escaliers du Mont Olympe, pour ne citer que les dernières choses dont j'ai entendu parler ... mais je pourrais allonger la liste !
    Cette place de l'Hôtel de ville est un croisement de circulation et pas seulement le passage d'une circulation nord sud, comme il l'évoque dans son projet à retrouver sur le site de la ville en cliquant ici.
    L'avenir est évidemment à la piétonisation des centre-villes et ne pas en tenir compte pour le centre de Mézières serait un affront à l'avenir. Encore faut il s'en donner les moyens en facilitant les transports en commun. En supprimant le projet de bus à haut niveau de service fait par la municipalité précédente, le maire s'est mis une sacrée épine dans le pied ! Car sauf à diminuer la circulation automobile, fermer la place de l'hôtel de ville à la circulation promet quelques embouteillages monstres : il suffit de voir actuellement les queues de voitures en provenance du Theux le matin ou après la pause de midi ! Et, ne rions pas, pour aller de Manchester au Theux, il faudra traverser une première fois la Meuse par le Pont de Pierre, pour la retraverser par le Pont de la Victoire.
    Circulation, stationnement aussi, avec trois types de stationnement dans le quartier, celui des habitants, celui de celles et ceux qui travaillent dans le quartier, celui de celles et ceux qui viennent y faire leur course ou dans les différentes administrations. Alors évidemment, le regard se tourne vers ceux qui y travaillent, qui viennent donc pour une longue durée et pourraient, parait il, se garer plus loin et pourquoi pas sur le parking Picasso, plutôt désert. Et on triche un peu sur le temps de trajet à pied, car pour le maire, il n'existe que l'hôtel de ville, sauf que la préfecture est un peu plus loin, le tribunal encore un peu plus et pour la cité administrative, il faut bien 9 à 10 mn : vingt minutes à rajouter à la journée de travail, plutôt quarante minutes pour beaucoup avec la pause de midi ! Mais ils n'habitent pas tous Charleville-Mézières donc cela n'a pas beaucoup d'importance pour le maire !
    Pourtant des solutions existent : le succès des navettes lors du récent festival des marionnettes (certaines débordaient : il en aurait fallu de plus fréquentes à certaines heures) témoignent que les gens n'hésitent pas sur les transports en commun et elles étaient même utilisées par celles et ceux qui travaillent dans le centre de Charleville. Ah, j'oublie, elles étaient gratuites ! Mais toutes les villes qui explorent la piste du transport en commun gratuit s'en trouvent satisfaites. Ça coûte cher ? Mais malgré la récente augmentation, nous avons encore un des versements transport les plus faibles de France ! (Pour info, le versement transport est payé par les entreprises résidant sur le territoire de l'autorité organisatrice des transports). Et si le maire veut y aller en douceur, il pourrait commencer par quelques navettes aux heures de début et de fin du travail. Il serait d'ailleurs intéressant qu'il y ait une concertation entre les administrations et leurs salariés du centre de Mézières et le maire pour travailler la question du stationnement.
    Et puis, il y a les circulations "douces" comme on dit ! Alors là, le maire a un projet est ouest, le long des berges de Meuse, mais pas Nord Sud, à part sur le Pont d'Arches, sauf qu'en venant de Mohon, il faudra, soit faire le tour par la préfecture, dans le flot de voitures, soit traverser le flot de voiture deux fois, à l'entrée et à la sortie de la place de l'hôtel de ville, pour profiter de cet espace sans voiture. De fait, la possibilité de circuler en vélo diminuerait la circulation et contribuerait certainement à la qualité de vie de beaucoup de parents qui font des aller et retour en voiture alors que les enfants pourraient prendre leur vélos, pour autant qu'il y ait une continuité des circulations douces, gage de sécurité.
    J'ai entendu le plaisir des gens du quartier à ces travaux :  se réapproprier la place de l'hôtel de ville, c'est ouvrir le champ des possibles à un quartier en le sortant de la froideur des administrations pour en faire un lieu de vie, et tout simplement supprimer des obstacles à des déplacements à pied de la citadelle à la rue Monge et à ses commerçants : les feux pour la traversée sont actuellement programmés uniquement pour l'écoulement rapide des voitures sans le moindre égard pour les piétons.
    Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs : développons les transports en communs, les circulations douces d'abord. Le projet de rénovation de la place de l'hôtel de ville ne peut être isolé d'un plan global de circulation dans l'agglomération, pour lequel on sait que l'achèvement de l'A304 est attendu depuis longtemps, facilitant la mise en oeuvre en supprimant les circulations de transit dans la ville.

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