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Ardennes - Page 14

  • Rassemblement jeudi 28 septembre pour les retraites !

    15 h devant la préfecture des Ardennes
    Pleins de raisons pour les retraité-e-s d'être mécontents !
    L'augmentation annoncée des retraites au 1er octobre ne fait que compenser l'inflation des douze derniers mois, alors que les retraites sont gelées depuis 2013 et que les retraites complémentaires sont elles aussi gelées : il y a donc baisse du pouvoir d'achat des retraités, une baisse qui va être amplifiée par la hausse de la CSG (cf mon article sur le sujet en cliquant ici).
    C'est d'autant plus idiot que cela a des conséquences sur la consommation des retraités et contribue au freinage de l'économie, à la crise, au chômage !
    Et pour les futurs retraités !
    La création du compte pénibilité avait été une contrepartie de la hausse de l'âge de la retraite, un marchandage accepté par les organisations syndicales réformistes : la cinquième ordonnance Macron en vide le sens : (voir mon article sur le sujet en cliquant ici)
    Le projet de Macron de retraites à points : la déconstruction de la sécurité sociale !
    Et Macron rêve d'une réforme durable : la retraite à points, avec un but, permettre l'automaticité de la baisse des retraites.
    Résumons en simplifiant : la sécurité sociale, instituant une solidarité intergénérationnelle, a permis que chacun sache au moment où il prend sa retraite, combien il va toucher : un pourcentage de son salaire, revalorisé en fonction de l'inflation. La retraite est donc définie et la sécurité sociale doit trouver les ressources pour les financer, au besoin par l'augmentation des cotisations.
    Dans le système à point, chacun saura au moment de sa retraite combien il a de points. La sécurité sociale pourra, chaque année, diviser la somme qu'elle veut attribuer aux retraités par la totalité des points des retraités, attribuant ainsi au point une valeur qui pourrait baisser en cas de crise, voir d'exigences des patrons d'un meilleur taux de profit.
    Cela pourrait être automatique, tous les ans, en fonction d'une formule mathématique obscure, histoire d'écarter tout débat démocratique.
    C'est l'incertitude pour les retraités, la tentation de rechercher pour les salariés une autre manière de garantir leur avenir : assurance privée, placements immobiliers ..., tout du moins pour ceux qui pourront et la fin de la solidarité.
    On se retrouve devant la préfecture jeudi !

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  • Tous dans la rue le 21 septembre

    Rendez vous à Charleville-Mézières dès 13 h 30 au pont des deux villes, à l'appel de la CGT et de Solidaires

    Les ordonnances Macron ne sont pas la réponse au chômage, mais au contraire, elles contiennent surtout les éléments d’une flexibilité accrue du marché du travail au détriment des salariés, de l’emploi, du plus grand nombre et des PME.
    Elles reposent sur un postulat faux : faciliter les licenciements favoriserait l'emploi ! Alors que les défis de notre époque appellent à plus de créativité de chacun, elles mettent les salariés sous tutelle du profit à réaliser ! Elles ne feront qu'enfoncer notre pays dans la crise économique, sociale, environnementale. D'autres solutions sont possibles : vous pouvez lire avec intérêt sur les blogs de Médiapart des propositions beaucoup plus constructives pour l'emploi et le code du travail en cliquant ici.
    La mobilisation de jeudi nous concerne tous : salariés du privé, évidemment, mais aussi du public (l'acceptation de ces ordonnances serait la porte ouverte à la casse de la fonction publique), retraités (un signal à donner à Macron avant qu'il ne casse la sécu entre autre), jeunes évidemment, car il n'est pas question de rester précaires à vie ! Sans parler de l'atteinte à la démocratie que constituent ces ordonnances !

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  • Rentrée scolaire de tous les dangers

    J'ai déjà abordé sur ce blog le coup de comm. du dédoublement des CP. Ceci ne doit pas masquer le caractère profondément antiégalitaire de la politique éducative de Macron, avec comme but de réserver les formations longues à une élite et de laisser se développer les inégalités entre les territoires comme en témoigne la volonté de sélection à l'université ou la liberté laissée aux communes de revenir à la semaine de 4 jours.
    Le débat sur les rythmes scolaires oublie l'essentiel : la diminution du temps scolaire opéré par la droite en 2005, pénalisant particulièrement les enfants qui n'ont que l'école pour apprendre. La réforme engagée sous le quinquennat Hollande était une mauvaise réponse en esquivant ce fait : les communes ne sont pas là pour supplanter l'état !
    Cette rentrée, c'est aussi pour les lycées la seconde sous la droite du Grand Est. Suffisamment de voix s'étaient levées pour qu'elle n'ose pas supprimer les dispositifs que la gauche avait mis en place en Champagne Ardenne, comme la carte Lycéo ou l'aide à la restauration, sur laquelle s'étaient particulièrement investis les élus communistes, mais la mise en place du tout numérique dans certains lycées interroge sur la conception de la gratuité de l'enseignement : pas un droit, puisque l'aide à l'achat de tablette sera sous condition de ressources, obligeant donc les lycéens ou leurs parents à faire état des ressources familiales et une demi-aide, avec comme recours pour les plus pauvres le fonds social lycéen : un deuxième dossier à faire ! Veut-on vraiment les humilier ? Sans parler de questions non évoquées comme ce qui se passera en cas de casse ? Et d'une question de fond : même les lecteurs les plus assidus sur support numérique savent qu'on ne lit pas de la même manière un livre papier ou numérique, ni que l'on n'écrit pareil. Alors, tout numérique, n'est ce pas amputer l'avenir de nos jeunes autant que le ferait d'ailleurs le refus de ces nouvelles pratiques ?

    Catégories : Ardennes, Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Billet d'humeur de ce début septembre

    Lundi, c'est la rentrée, avec de la poudre aux yeux : le dédoublement des CP en zone prioritaire ! Notons que cela témoigne de la reconnaissance que les effectifs des classes ont un rôle non négligeable sur les résultats des élèves. Dont acte ! Mais cette décision à moyens constants, c'est déshabiller certains pour en habiller d'autres, supprimer les maitres supplémentaires, supprimer des remplaçants ... Dans les Ardennes, les CP dédoublés sont uniquement à Sedan et à Charleville-Mézières, alors que l'on connaît les difficultés à Revin, à Bogny sur Meuse, à Nouzonville .... Nous sommes dans une politique de communication plus que d'action véritable !
    Seule note positive : la création d'une cinquième classe de sixième au collège Turenne de Sedan, annoncée en cette fin de semaine, à la suite de la mobilisation des enseignants et des parents d'élèves. Comme quoi la lutte paie !
    Humeur en lisant la presse locale de ce matin, avec cet article sur le projet de poulailler géant dans le Vouzinois : d'abord un sentiment de satisfaction à voir que le journal se faisait l'écho des protestations et pour finir l'impression de malaise. La critique ne porte pas sur le fond, mais seulement sur un immense égoïsme : pas à côté de chez moi, ailleurs ce serait mieux, avec comme raison allouée la peur de perte de valeur des biens immobiliers ! Pourtant le scandale du Fipronil vient de mettre au grand jour le danger de ces élevages industriels pour notre santé et ce qu'il faut, ce n'est pas déplacer le problème mais aider les agriculteurs à se sortir du piège dans lequel ils sont enfermés par l'industrie agroalimentaire, avide de profits.
    Le scandale de la situation faite aux anciens Ardenne Forge aura marqué les Ardennais, à tel point que les journalistes de L'Union ont jugé bon d'en faire une question au Premier Ministre à l'occasion de son passage à la foire de Chalons. La réponse n'est, elle, pas du tout à la hauteur de l'indignation, renvoyant vers une étude au cas par cas des dossiers, à l'assistanat, alors qu'un effacement général des sommes dues serait la moindre des choses : les patrons ont été condamnés et les salariés paient !
    Sans doute, vous pouvez penser en lisant ce billet que je ne parle pas de l'essentiel  de cette semaine : les ordonnances ! Mais d'autres font tellement mieux que moi le décryptage de cette casse du droit du travail. Quatre remarques cependant :
    - le Premier Ministre et la ministre du travail s'appuient sur la majorité qui leur a été donnée par l'élection présidentielle, (le patronat peut remercier le FN pour avoir faciliter l'élection de Macron), par les élections législatives, en oubliant le caractère antidémocratique du mode de scrutin (à quand la proportionnelle ?) et l'abstention, donnant ainsi tort aux absents : il faut donc être plus que jamais présents dans les luttes à commencer par le 12 (à 11 h au pont des deux villes à Charleville-Mézières).
    - même le leader de la CFDT se dit déçu : c'est dire la gravité du contenu, fait uniquement pour le patronat, au delà de quelques mesures, faites pour essayer de faire passer la pilule mais qui ne tromperont pas
    - le gouvernement se vante de sa méthode : c'est un test pour les réformes futures, l'application de la même casse du droit du travail aux fonctionnaires, l'augmentation de la CSG, les APL (la baisse de 5€ n'est que la première étape d'une réforme plus globale dont elle donne le sens !), les retraites ... Nous avons donc tous intérêt à lui montrer notre refus de sa politique de mépris pour les travailleurs qui sont ceux qui font la richesse de notre pays, à être présents le 12.
    - à propos de retraites, la dernière des ordonnances les concerne à travers le compte pénibilité, donnant là encore raison au patronat.
    Dernière information : les salariés de la CAF des Ardennes seront dans l'action le mardi 5 septembre. Les restrictions budgétaires ne leur permettent pas de faire leur boulot à la hauteur des enjeux sociaux de notre département. Allons les soutenir à 11 h le 5 devant la CAF (à côté de la gare)

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  • Parking de l'hôpital Manchester

    A défaut d'actualités, la presse locale reprend en ce mois d'août quelques marronniers, pas forcément inintéressants d'ailleurs, car permettant de faire le point.
    Dommage que celui sur le parking de l'hôpital ,avec l'épisode 2 aujourd'hui, soit l'occasion d'opposer personnels et utilisateurs, mais c'est vrai que quand on fait appel à l'avis de celle qui a été la candidate du FHaine sur la circonscription de Sedan/Vouziers, évidemment, cela démarre par des propos générant dispute, rejet des difficultés sur les autres.
    Car la situation est complexe ! Pour les habitants du quartier aussi ! De l'espace se libérera avec la finalisation de l'opération de renouvellement urbain du quartier et le départ des gens du voyage, quand ils auront un autre lieu (au fait, le maire dénonçait l'absence de solution apportée par la précédente municipalité. A-t-il compris que ce n'est pas si facile que cela ?!!!)
    Pour l'instant, il faut faire avec et trouver la meilleure solution pour tous !
    C'est vrai que l'immobilisme de la direction de l'hôpital n'aide pas !
    La situation, déjà compliquée, s’est dégradée avec l'arrivée de la polyclinique puis fortement avec la mise en place d'une barrière sur l'espace devant la nouvelle entrée, car même si c'était très désordonné, l'espace permettait de déposer quelqu'un, de se garer quelques minutes.
    Le collectif de défense de l'hôpital s'est intéressé à la question, avec un premier résultat, l'existence de deux places de dépose minute devant l'entrée. C'est notoirement insuffisant.
    Et la direction de l'hôpital avait promis une étude qui à ma connaissance a été votée en conseil de surveillance : il serait bien que les résultats en soient connus. Car il faut connaître les besoins des personnes extérieures à l'hôpital venant en consultation, en visite, sortant d'un service d'hospitalisation, qu'ils viennent en taxi, en ambulance ou en voiture particulière : certains sont parfaitement valides ... mais d'autres ont de gros problèmes de mobilité !
    Le collectif de défense de l'hôpital avait été alerté par une personne âgée venue chercher sa femme handicapée à la sortie d'une hospitalisation en chirurgie ambulatoire ... mais depuis les témoignages se sont multipliés. Il n'est pas normal qu'une personne en situation de handicap renonce à venir voir son conjoint hospitalisé, uniquement du fait des difficultés de stationnement.
    Et il faut aussi régler aussi bien que possible la question du stationnement du personnel, sans que ce ne soit la loi du plus fort, du plus gradé, sans jouer sur les mots : urgences par exemple ne veut rien dire, puisque les personnels sont en poste et que les seuls personnels ayant besoin de se garer rapidement sont les personnels en astreinte ! Les règles doivent être les mêmes pour tous, médecins ou ASH : pas de places réservées attribuées à des personnes, source de perte d'espace, mais des places réservées à des fonctions qui le justifient : le personnel d'astreinte, mais aussi, sans nul doute pour celles et ceux qui commencent ou finissent en milieu de nuit.
    L'indiscipline de tous complique ... mais elle est facilitée par l'absence d'informations et les privilèges accordés à certains !
    L'immobilisme de la direction n'aide pas ! Quant au maire, il ne peut se contenter de ses deux places de dépose minute : il est aussi président du conseil de surveillance de l'établissement et à ce titre doit exiger que la direction de l'hôpital fasse un effort.
    Où en est l'étude ? D'après une adjointe, c'est le bon moment, puisqu'il faut aussi faire un plan d'accessibilité !
    Sans doute, une partie de la solution passe par du personnel d'accueil : aider les personnes handicapées à rejoindre le service pendant que le chauffeur de la voiture va la garer plus à distance par exemple ... et faire la chasse aux personnes valides qui ont peur de marcher 5 mn ! Ou par des bons d'autorisation d'entrée dans l'enceinte décernés par le personnel des services pour ceux qui en ont besoin.
    Mais l'immobilisme de la direction et du maire crée une situation explosive ! Et ce serait tout économie pour la société ! Car certains, du fait des difficultés préfèrent le VSL remboursé par la sécu à l'accompagnement par un proche, uniquement du fait de ces difficultés de stationnement ! Mais faciliter l'accueil est une vision répondant aux besoins, pas aux tristes règles de gestion hospitalière actuelles !

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