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Au fil des jours - Page 19

  • Devant le MEDEF, M. Valls solidaire du vol des salariés par leurs patrons !

    Avez vous lu cette phrase du discours de Valls devant le MEDEF : " Les entreprises n’appartiennent pas aux seuls entrepreneurs ou à leurs actionnaires. Elles appartiennent aussi aux cadres, aux ingénieurs, aux techniciens, aux ouvriers, bref, à l’ensemble des salariés qui les font vivre." ?

    Si les entreprises appartenaient à leurs salariés, cela se saurait ! Et l'affirmer ne change rien à la réalité de l'exploitation capitaliste, des profits volés sur le travail des salariés. Pour un Premier Ministre qui se prétend socialiste, il s'agit d'un reniement complet des objectifs du socialisme, du Jaurès qui défendait les verreries de Carmaux ...

    Non seulement il s'agit d'un reniement des fondements du socialisme, d'une tromperie dans le langage, mais ce discours est une offense aux travailleurs de notre pays !

    Car le message sous-jacent, c'est que ceux qui critiquent le fonctionnement de l'économie capitaliste sont ceux qui ne veulent pas d'innovation, qui ne veulent pas d’aménagement du territoire, qui ne veulent pas d'une France forte dans le monde (je reprends ici seulement les idées développées dans la suite de son discours), bref, qui ne veulent pas travailler !

    C'est extrêmement grave ! C'est un mépris total pour tous les salariés qui sont ceux par qui l'innovation est possible, qui font vivre les territoires, dont la qualité du travail fait le renom de notre pays et qui, pour autant, ne supportent pas, à juste titre, d'être spoliés de toute une partie de la richesse qu'ils produisent par les actionnaires, et qui, pour autant, pensent que l'on pourrait faire encore mieux si les objectifs de leurs entreprises n'étaient pas la recherche du profit immédiat, mais la satisfaction des besoins de la population, mais la prise en compte de l'environnement, que l'on pourrait faire encore mieux si on les écoutait davantage, s'ils pouvaient intervenir dans la gestion de leurs entreprises.

    Si vous voulez lire cet ignoble discours, il se trouve sur le site du Premier Ministre : cliquez ici.

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  • Hollande et Valls s'entêtent dans la défense des profits patronaux !

    Au printemps dernier, la nomination de M. Valls comme premier ministre en réponse au désaveu du PS lors des élections municipales avait été une provocation vis à vis de tous ceux qui pensaient qu'un changement politique devait avoir lieu, orienté vers la réponse aux besoins du peuple !

    La nomination du nouveau ministre des finances sonne, en cette fin d'été, comme le glas, une nouvelle provocation d'un pouvoir moribond ! Hollande et Valls s'enfoncent dans une impasse dangereuse pour la France. Les causes de leur échec sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes.
    L'échec de ce nouveau gouvernement est programmé d'avance avec des conséquences dramatiques pour les Français.

    Plus que jamais, la crise politique que traverse la France traduit l'échec démocratique de la Vème République ! Le programme du gouvernement est si loin des engagements pris par F. Hollande et les députés socialistes devant les électeurs en 2012 !

    Plus que jamais, cela nécessite que tous ceux qui refusent ce cap suicidaire pour notre pays, qui aspirent à une société de solidarité, de progrès social et environnemental se mobilisent !

    Les propositions, les solutions ne manquent pas !

    Sans doute, ça coince plus sur la stratégie des rassemblements à mettre en oeuvre, une question sur laquelle la gauche se cherche depuis des années ! Une question pourtant indispensable à solutionner pour donner l'espoir d'un changement possible, espoir nécessaire pour son effet boule de neige, espoir indispensable pour repousser les tentations de replis individualistes, terreau de grands dangers.

    Le XXème siècle a été le siècle des échecs, échec du socialisme réel dans les pays de l'Europe de l'est, pour cause entre autres d'oubli de l'impératif démocratique, échec des partis socialistes dans d'autres pays comme la France, qui ont crus pouvoir aménager le capitalisme ! Dans l'un comme dans l'autre cas, cela s'est fini par une victoire des forces du capital. Pour l'instant, le capitalisme a réussi à surmonter ses contradictions. Pour l'instant ..., car la crise sociale, économique, environnementale, civilisationnelle même témoigne de ses difficultés !

    La gauche doit résoudre une contradiction : rassembler sans s'appauvrir !

    Rassembler, car c'est indispensable au changement, c'est indispensable pour lutter contre les forces du capital, c'est indispensable pour redonner l'espoir nécessaire. Rassembler des qui ont peur de transformations radicales et qui veulent essayer d'aménager le capitalisme et des qui ont compris que cette voie mène à l'échec et que le communisme est la solution, rassembler des qui mettent l'écologie au premier plan et des qui sont persuadés que la condition pour une société plus écologique, c'est de mettre fin à la loi du profit maximum et de la concurrence à tout prix, rassembler des qui pensent nécessaire une mise en oeuvre, même limitée, de mesures progressistes et des qui ont peur d'y perdre leur âme ...

    Cela nécessite du respect mutuel, de la tolérance, des compromis sans doute - oui j'ose le mot - des compromis, mais avec une ligne rouge à ne pas franchir, une ligne rouge dont il faut définir le tracé ; c'est sans doute autour de deux idées : ne jamais décider autoritairement, ne rien faire qui favorise le capital par rapport au peuple.

    Mais ne pas s'appauvrir dans le compromis mou du plus petit dénominateur commun : la richesse de la gauche, c'est la diversité des idées. Laissons la pensée unique, le TINA aux capitalistes !

    C'est difficile, mais c'est possible !

    Une chose est sure : ce sera d'autant plus facile que l'on ne laissera pas l'apanage de cela aux professionnels de la politique, aux ténors des partis. Les forces capitalistes ne craignent pas quelques individus : elles craignent le peuple rassemblé.

    Plus que jamais, c'est à chacune et chacun de participer au débat politique et à l'action contre le capital. C'est l'avenir de notre pays qui est en jeu, l'avenir de nos vies !

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  • Quel aménagement du territoire pour l'Humain d'abord ?

    Profit, ce maître mot de l'idéologie capitaliste ! L'augmenter nécessite de faire mieux que les autres, mieux en innovant (dans quel but ?), mieux en exploitant plus sans s'attacher aux conséquences sociales, environnementale.

    L'innovation est devenue à la mode ! Est elle condamnable ? Evidemment pas à condition d'en préciser les buts.

    Car elle est indispensable à la survie de notre société : innovation pour mieux satisfaire les besoins de toutes et tous tout en respectant notre planète !

    Plus on est, plus on a d'idées pour innover : une raison qui pousse les capitalistes à concentrer l'élite financière, intellectuelle (leurs intellectuels - j'y reviendrai) et tout près, mais pas mélangé, évidemment, leur prolétariat, leur main d'oeuvre à exploiter pour minimiser les coûts : la ville et les banlieues. Le reste du territoire français est sans importance pour eux !

    Que l'on vive mal dans des banlieues, loin de son travail, de son lieu d'exploitation, c'est bien le cadet de ses soucis. Et que ceux qui ne veulent pas venir dans leurs grandes villes, leurs métropoles comme il dit, soient de plus en plus exclus de la société du XXIème siècle, c'est pas le problème des capitalistes.

    De temps en temps, il faut lâcher un peu de lest ! Cela a été le cas avec les réformes de 1982-83 et la première vague de décentralisation : un peu plus de démocratie de proximité, un peu plus de considération pour la "province". Mais bien vite, les moyens de récupérer des avantages pour le capital ont été trouvés, comme mettre en concurrence les régions, développer le chantage à l'emploi, leur faire cracher des aides...

    Mais la démocratie de proximité (et pourtant, comme on est encore loin d'une vraie démocratie de proximité !), la diffusion du savoir par des universités dans chaque région, qui cherchent à être implantées dans tous les territoires, car les populations ont pu influencer ces choix, ça pèse au capital ! Des services publics partout, quelle charge pour lui ! Les zones où les profits sont les plus importants, ça lui suffit et peu lui importe que la vie n'y soit confortable que pour les plus fortunés, c'est leur cas à eux, les capitalistes. Métro, boulot, dodo, c'est pas son problème !

    Il lui faut se réserver quelques centres, les métropoles selon le terme utilisé, y concentrer ses serviteurs et la désertification du reste du territoire, cela va permettre des économies, justifier des fermetures de services publics...

    Réunir des régions, quelle bonne idée pour le capital : cela va limiter le nombre de centres, faciliter la désertification de territoires plus éloignés des lieux de décision.

    Et c'est pour cela que l'on ne peut reprocher à Jean Paul Bachy, le président de la région Champagne Ardenne, de se battre pour une grande région associant la Picardie, la Champagne Ardenne et la Lorraine : la Champagne Ardenne serait au centre, un atout essentiel pour les territoires de la région. Sauf que l'on ne voit pas comment les Lorrains ou les Picards peuvent accepter d'être "marginalisés" !

    Et surtout cela témoigne d'une résignation à cette imbécile réduction du nombre des régions ! Ayons un peu d'ambition !

    Mais discutons jusqu'au bout l'argumentation selon laquelle des grandes régions seraient plus à même de faciliter le développement économique de notre pays ! Plus on est nombreux, plus on a des idées ... et l'on sait bien l'attirance que Paris, Lille, Nancy peuvent avoir sur les jeunes Ardennais, plus que Reims. Il pourrait quand même y avoir des avantages ?

    La concentration culturelle, artistique, intellectuelle ouvre des portes, facilite les rencontres, aide à la mise en oeuvre d'idées nouvelles, facilite l'innovation dont nous avons tant besoin ... sauf que c'est parfois, ou souvent (?) en s'adaptant au moule d'un choix de vie, d'un choix de société.

    Et si cette concentration, c'était aussi la perte de toute la richesse de la diversité de ceux qui ne veulent pas s'adapter à ce moule ? Et si c'était aussi le tri dans les innovations possibles entre celles qui sont "bonnes" dans le cadre de l'idéologie actuelle, celles qui vont permettre d'augmenter le profit et celles qui sont bonnes pour l'Humain ?

    Ne faut il pas travailler à un autre aménagement du territoire ? Un aménagement du territoire qui permette les avantages liés à la rencontre, à l'effervescence intellectuelle qu'il peut y avoir dans un grand centre mais aussi les atouts de la diversité des aspirations de notre peuple, la richesse de ses cultures ? Lutter contre l'isolement de certains, ce ne sera pas en favorisant la désertification que l'on va y arriver !

    C'est d'autant plus possible que les voyages n'ont jamais été aussi rapides, qu'internet, les réseaux sociaux permettent des échanges instantanés d'informations, d'idées ...

    Faisons donc en sorte, non pas de privilégier ceux qui ont les moyens d'être "au centre" mais de permettre à toutes et tous d'être dans l'effervescence des idées nouvelles ! Evidemment, c'est dangereux pour le capital : cela risque d'élargir sa pseudo élite intellectuelle à des qui ne pensent pas "comme il faut". Mais voilà un vrai projet pour la jeunesse : ne pas avoir à choisir entre ses racines, sa famille, ses copains et participer aux innovations nécessaires, technologiques, industrielles, agronomiques, sociales ... pour que l'économie satisfasse mieux les besoins des uns et des autres tout en respectant l'avenir de notre planète. Il y a du boulot et on a besoin de tous pour cela !

    La réforme territoriale ne doit donc pas être construite autour de quelques métropoles regroupant l'élite de la pensée ultralibérale entourées de ses banlieues mettant à disposition les travailleurs exploités et abandonnant des pans entiers du territoire français, réserve de main d'oeuvre bon marché à l'occasion, moyen de faire pression sur les salaires.

    Elle doit permettre la mise en réseau de toute la richesse humaine de notre pays : il faut donc des régions permettant ces réseaux, non pas en s'agrandissant, favorisant l'anonymat, non pas en s'organisant en concurrence avec les régions voisines, non pas en se refermant sur leurs limites, mais en développant les coopérations, les échanges.

    La réforme territoriale ne doit pas être au service du patronat mais promouvoir l'Humain !

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  • La CSG progressive, une fausse bonne idée !

    La cotisation sociale instituée par les fondateurs de la Sécurité Sociale « est un prélèvement sur la richesse créée par le travail dans l'entreprise, qui n'est affecté ni aux salaires, ni aux profits mais mutualisé pour répondre aux besoins sociaux des travailleurs résultant des aléas de la vie, indépendamment de l’État et de la négociation collective, et dont le montant est calculé à partir des salaires versés. »

    C'est un prélèvement sur la richesse créée dans l'entreprise qui est soustrait aux profits.

    Ceci n'est pas du tout le cas de la CSG. Celle-ci est prélevée essentiellement sur les revenus d'activité et de transfert. Elle permet de faire payer aux ménages ce qui était préalablement prélevé sur les profits (cotisations). C'est moins visible que la TVA mais tout aussi efficace. C'est d'ailleurs pourquoi les patrons défendent mordicus la CSG contre les cotisations sociales qui pèseraient sur le « coût du travail ».

    Et la progressivité pour faire passer la pilule de la CSG n'est qu'une fausse bonne idée.

    Si vous voulez quelques arguments plus détaillés que ce court billet, je vous invite à aller sur le site de Economie & Politique en cliquant ici.

     

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  • "Taisez-vous et laissez parler Jaurès"

    visuel_jaures_web_v-1_3.pngL'anniversaire de l'assassinat de Jean Jaurès a donné lieu à moultes tentatives de récupération, de détournement de l'idéal de ce grand homme politique, avide de paix, mais avide aussi de progrès social, d'émancipation humaine.

    Plutôt que toutes ces tentatives de récupération, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, lance un appel : "Taisez vous et laissez parler Jaurès", dans un très beau texte que je vous invite à lire en cliquant ici. Et pour vous donner envie de cliquer sur ce lien, en voici un passage : "Pour Jaurès, révolutionner la société, c’est sans cesse réformer. « L’évolution révolutionnaire », comme il l’écrira. Il est d’une grande constance sur cette question. Pour lui, il n'y a pas d'autre voie pour aller vers une révolution durable que des réformes déterminées avec et dans l'intérêt du peuple. Penser la révolution sans penser aux réformes possibles -ici et maintenant- c'est être paralysé. Réformer sans avoir l'idéal "toujours discernable en chacun de ses actes, en chacune de ses paroles" c'est être aveugle. Avec lui, nous refusons effectivement la paralysie et l’aveuglement."

    Et pour vous distraire, je vous invite à regarder ce clip, une manière aussi de nous rappeler l'actualité des luttes des intermittents du spectacle contre les exigences patronales.

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