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Au fil des jours - Page 23

  • Le Front de Gauche a lancé la campagne des élections européennes vendredi soir !

    tsipras.jpgRefonder une Europe démocratique, sociale, écologique, un rêve, une utopie ?

    C'est ce que voudraient nous faire croire les tenants de l'Europe de la finance, avec leurs médias, évitant de parler des luttes des autres pays.

    Mais le "Prolétaires de tous les pays unissez vous" est plus que jamais d'actualité et les différents partis de la vraie gauche, celle qui ne supporte pas que les banques priment sur l'humain, les partis qui se sont regroupés dans le Parti de la Gauche Européenne, se sont mis d'accord pour proposer la candidature d'Alexis Tsipras à la présidence de la commission européenne. Alexis Tsipras, c'est le président de Syriza, le parti qui en Grèce prône une politique anti austérité.

    Il était vendredi soir à St Denis pour le lancement de la campagne du Front de Gauche aux élections européennes.

    Après l'introduction de Pierre Laurent, secrétaire du PCF et président du PGE, c'est Marie Christine Vergiat, députée européenne sortante et tête de liste des candidats dans le sud est pour la prochaine élection qui inaugura les prises de parole, symbole même du rassemblement que constitue le Front de Gauche, dépassant le cadre des militants encartés : elle même n'est à aucun parti et elle compte bien le rester comme elle l'a indiqué.

    C'est avec le sourire de l'espoir qu'Alexis Tsipras a conclu la soirée  en donnant à voir les grands axes de la campagne de tous les partis qui dans les différents pays de l'Europe soutiennent sa candidature : lutte pour le retour de la démocratie en Europe et pour mettre fin à l’austérité, transition écologique de la production, réforme de la loi sur l’immigration. A. Tsipras promeut également une conférence européenne sur les dettes publiques, qui verrait l’annulation d’une partie de celles-ci.

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  • Diversion, poudre aux yeux, mais rien de bon pour notre peuple dans le discours de politique générale de Manuel Valls

     Il fallait qu'il trouve quelque chose que le Président de la République n'avait pas encore annoncé, quelque chose qui occupe les médias et le landerneau politique pour faire oublier les coupes sombres budgétaires, les cadeaux au patronat, l'attaque inédite contre la protection sociale, l'inféodation à la commission européenne ...

    Manuel Valls a trouvé : la réduction du nombre des régions, la fin des départements. Et les commentaires commencent, les supputations : quelles régions vont fusionner, être dépecées ? Cela permet d'en rajouter dans la critique des élus qui contribueraient au gâchis du "mille feuilles". Sauf que les vraies questions ne sont pas posées : quelle réforme pour faire faire un saut qualitatif à la démocratie ? Comment conjuguer des lieux de décision proches des citoyennes et citoyens et les mêmes droits pour tous, sur l'ensemble du territoire de notre république : droit au logement, à la santé, à la formation ...Comment reprendre la main sur les banques pour une économie au service des besoins des femmes et des hommes, respectueuse de l'environnement ?

    Oui, il a fait diversion !

    Il a aussi jeté de la poudre aux yeux. On savait les dangers majeurs du pacte d'irresponsabilité pour la protection sociale. Il en a rajouté avec la baisse des cotisations salariales pour les bas salaires : cela va être encore moins d'argent pour l'assurance maladie, les retraites ... Ce coup de pouce, évidemment indispensable au pouvoir d'achat des salariés, n'est pas le bon. Il fallait augmenter le SMIC, s'en prendre au coût du capital. Là, il jette une poudre aveuglante et pénalise les salariés en reprenant d'une main, à travers la protection sociale, ce qu'il a donné de l'autre.

    Les patrons peuvent se frotter les mains !

    Diversion, poudre aux yeux. Cela a marché avec le Député du nord des Ardennes. Malgré ses déclarations des derniers jours, il a voté la confiance au gouvernement Valls. S'est il laissé aveuglé, ou acheté ? En tout état de cause, C. Léonard a trahi la confiance des Ardennais, en ne faisant pas à Paris ce qu'il avait annoncé dans le département.

    Diversion, poudre aux yeux, cadeau aux patrons ...

    Nous avons la chance de pouvoir nous exprimer à nouveau dans les urnes dans quelques semaines, et pas dans n'importe quelle élection, mais dans les élections européennes. Nous allons pouvoir dire non à l'Europe du capital, oui à l'Europe des travailleuses et travailleurs ! Les composantes du Front de Gauche ont justement annoncé hier leur accord. Le Front de Gauche en France, les listes de la gauche alternative dans les pays européens et Alexis Tsipras, au nom de  tous, dans une campagne européenne inédite pour la présidence de la Commission européenne vont porter une démarche de résistance et d'espoir, car les propositions ne manquent pas ! Vous pouvez retrouver le programme du Front de Gauche pour ces élections européennes en cliquant ici.

    Je termine en vous laissant voir la vidéo de l'intervention, hier à l'Assemblée Nationale, d'André Chassaigne, au nom du groupe des députés communistes et du Front de Gauche.

     

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  • Marche pour l'égalité et le partage des richesses

    affichepetite.jpgLa feuille de route donnée au nouveau gouvernement par le Président de la République, sa composition resserrée, son chef, témoignent de la rupture totale entre l'élite socialiste et le peuple,  ses attentes. Cela traduit une soumission renouvelée aux intérêts de la finance.

    Symbole saisissant, à peine quelques minutes avant l'annonce du nouveau gouvernement, F.Hollande partait pour Bruxelles avec, sous le bras, le pacte de responsabilité, les 50 milliards d'euros d'économies et une nouvelle attaque contre le financement de la sécurité sociale déguisée en « pacte de solidarité ».

    Après les urnes, la rue !

    La marche du 12 avril, décidée avant les résultats des élections municipales et le changement de gouvernement n'en a que plus d'importance. Vous pouvez retrouver l'appel à cette manifestation sur le site de L'Humanité en cliquant ici.

    Un départ en bus est prévu des Ardennes : inscription obligatoire au 03 24 56 40 43 ou par mail : pcf08@wanadoo.fr

    Les Ardennes, devenu lieu de règlements de compte entre socialistes : au milieu de toutes les déclarations inintéressantes, car bien loin des préoccupations populaires, on retiendra quand même l'interrogation de Christophe Léonard, le député de la seconde circonscription, sur son vote à l'Assemblée Nationale : accordera-t-il sa confiance au gouvernement ? Ce serait tout à son honneur de confirmer sa colère à l'Assemblée Nationale avec un très clair NON. Ce serait le signe qu'il a compris que l'entêtement du président de la République n'était pas le bon chemin pour faire face à la crise morale de notre pays (pour ne pas parler de la crise économique, sociale ...) !

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  • François Hollande n'a rien compris !

    Permettez moi d'être un peu longue ce soir ! Pas forcément adepte des réactions à chaud, j'avais reporté à aujourd'hui un article sur les résultats des municipales dans les Ardennes. J'y reviendrai donc !

    Mais les évènements nationaux du jour prennent le dessus sur les élections ardennaises !

    Ce n'est pas un changement de premier ministres que les Français ont demandé : c'est un changement de politique !

    C'est en particulier un vrai redressement économique, une reprise en main de notre économie permettant de satisfaire les besoins des hommes et des femmes de notre pays, de toutes et tous en réduisant les inégalités. Les moyens existent pour autant que l'on prenne l'argent où il est, chez les actionnaires et sans confondre les entreprises du CAC 40 et autres sociétés côtées en bourse, dont on peut sans risque pour l'économie réduire les profits et les artisans et autres toutes petites entreprises, comme les sous traitants de troisième ou quatrième ordre nombreux dans les Ardennes, ayant souvent bien du mal à boucler leur budget. (La pensée ambiante nous pousse à tout mélanger !) Réduire les inégalités, augmenter les salaires, les retraites, les minima sociaux, c'est relancer la consommation pour ceux qui en ont le plus besoin et donc relancer l'économie, créer des emplois !

    Pour faire cela il faut faire bien autre chose que le pacte d'irresponsabilité !

    C'est une vraie politique d’aménagement du territoire, de développement des services publics et non de leurs fermetures : je reviendrai dans les jours à venir sur la situation des écoles, collèges et lycées ardennais : là comme dans bien d'autres domaines, le changement n'a pas été à l'ordre du jour, ni dans les hôpitaux d'ailleurs et même pire, il y a eu aggravation de la politique de casse antérieure.  Sans parler de la baisse des dotations des collectivités, c'est à dire de la baisse des moyens pour les politiques de crèches, de services aux personnes âgées, de tout ce qui fait la qualité de la vie dans les communes ...

    C'est une vraie politique environnementale, pas des annonces désordonnées pour satisfaire des impératifs purement relationnels avec EELV, mais des mesures vis à vis des transports routiers, un service public de l'énergie, une politique ambitieuse de rénovation des logements pour faire des économies...

    Et je pourrais parler réforme fiscale, protection sociale ...

    Oui, le peuple se sent trahi, abandonné !

    Et que propose le Président de la République ? Faire la même politique, en changeant simplement les noms ou plutôt faire la même politique en demandant à son ministre ayant la plus grande popularité chez les électeurs de droite de conduire le gouvernement !

    Avec sans doute en perspective une aggravation de la politique scandaleuse vis à vis des Roms, sans parler de ce que le nouveau premier ministre a déjà dit sur l'assouplissement des 35 h : faire travailler plus ceux qui ont du boulot est une très mauvaise piste pour diminuer le chômage !

    François Hollande n'a rien compris !

    Le peuple de gauche saura se mobiliser, dans la rue le 12 avril au cours d'une grande manifestation nationale (Vous pouvez retrouver l'appel en cliquant ici) et lors des élections européennes le 25 mai en votant pour les candidats du Front de Gauche.

    Pour en revenir aux élections municipales à Charleville Mézières, je vais surtout vous donner à lire deux textes qui résument tout !

    Le premier est la lettre écrite par René Visse, il y a quelques jours, à Philippe Pailla :

    Bonsoir PHILIPPE,

     

    Je me permets cette interpellation, en toute amitié, au sujet des Municipales à CHARLEVILLE MEZIERES après le gâchis au niveau national et dans lequel notre Ville s’inscrit évidemment. J’ai attendu ce jeudi 27 Mars afin d’avoir une idée sur le contenu de la campagne de second tour de la liste que tu conduis.

     

    Autant dire qu’à mes yeux celle-ci m’apparait non convaincant pour gagner largement les abstentionnistes du premier tour. Et pourtant sans leur participation le succès apparait impossible. Je m’explique sans prétention aucune car ce qui me guide c’est comme toi, barrer la route de la Mairie à RAVIGON afin que celle-ci reste plus que jamais à gauche.

     

    En clair, je pense que l’abstention massive, que je n’excuse pas pour autant, a une origine très précise. Celle-ci repose sur le développement de la misère humaine comme sous SARKO « hausse du coût de la vie, de la fiscalité, du chômage … » alors que F. HOLLANDE avait gagné l’élection présidentielle sur un argument urgent à concrétiser : « Le changement c’est maintenant – Mon adversaire c’est la finance ». Depuis deux années c’est une politique opposée à celle-ci que le gouvernement à conduit. Et aujourd’hui, ce même gouvernement après avoir déclaré que le message des urnes avait été entendu n’entend rien changé à ses orientations politiques. L’ultra libéralisme devrait encore et toujours s’appliquer. Certes Ph. PAILLA n’est pas au gouvernement. Oui mais il est au Parti Socialiste et il ne prend pas, (pour cette raison ?) comme il pourrait le faire légitimement ses distances avec cette politique. Dans ces conditions mobiliser l’électorat populaire, c'est-à-dire celui qui a le plus besoin de changement radical et qui aurait grand intérêt à ce que CHARLEVILLE reste à gauche apparait impossible.

     

    Je ne sais pas si une correction de la campagne est encore possible pour des raisons de temps mais il y a urgence à faire connaitre à la population du Chef Lieu que Ph. PAILLA avec toute son équipe sera disponible pour engager , avec elle, les actions nécessaires et indispensables afin de créer une situation, ici comme ailleurs, qui conduirait le Président HOLLANDE à changer de cap d’une façon radicale pour mettre en œuvre la politique qu’attendent toutes celles et tous ceux, sans oublier les retraités, qui n’ont que le travail pour vivre dans la dignité. Oui, il convient de mettre au pas les rapaces de la finance comme ceux du CAC 40.

     

    Si par malheur la droite UMP s’emparait de la Mairie, cet appel qui termine mon propos conserverait toute sa valeur évidemment. D’autant que je ne t’apprendrai pas que dans les cartons du gouvernement il y a nombre de mesures désastreuses aux conséquences néfastes y compris pour les finances des Collectivités. Dans cet esprit, je n’ai qu’un souhait : Que nous nous retrouvions dans l’action, moi et des milliers de Citoyens et toi comme Maire de CHARLEVILLE MEZIERES. Amicalement.

    Le second est la déclaration très combative de Sylvain Dalla Rosa :

    Aux côtés des citoyens, sans résignation

    C’est la droite UMP, fidèle à Sarkozy, qui l’emporte au deuxième tour des municipales à Charleville Mézières. Les électeurs, par leur vote et leur abstention, ont lourdement sanctionné la politique gouvernementale et ont adressé un message de renouveau au plan local. Pour autant, la pilule risque d’être amère à avaler. Le bilan des municipalités de droite est toujours marqué par une régression des politiques sociales et des services publics. Surtout qu’à Charleville Mézières, la droite UMP se trouve confortée par une extrême droite qui va disposer de deux élus.
    Malgré un léger sursaut, avec 1786 votants supplémentaires, l’écart du premier tour entre la droite et la gauche n’a pu être comblé. Celui-ci s’est même accentué pour atteindre 21,05%. A n’en pas douter, l’UMP a siphonné les voix de l’extrême droite qui perd 497 voix et 4,69 % sur le premier tour.
    Cette élection a été marquée par un grave déficit démocratique qui doit interpeller tous les responsables. Comme c’était déjà le cas en 2008, le maire est élu par moins d’un tiers des électeurs inscrits. C’est un désaveu massif des pratiques politiques nationalement et localement.
    Je suis désormais le seul élu communiste présent au conseil municipal. Comme je l’ai toujours fait, je vais continuer à m’occuper des dossiers de la ville et poursuivre la défense des habitants qui vont, dans les mois qui viennent, avoir besoin d’un relais politique pour faire entendre leurs besoins et combattre la gestion de la droite. Celle-ci sera aggravée par les décisions du gouvernement, qu’il faut combattre, de ponctionner 50 milliards d’euros sur les collectivités d’ici à 2017. Aucune résignation ni politique de la chaise vide n’est à attendre de ma part. La nouvelle équipe devra compter sur un opposant farouche.

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  • Transports ferroviaires : l'Association des Régions de France dans la dérive de la privatisation !

    ter.JPGVous lirez avec intérêt le communiqué des Vice-présidents communistes en charge des transports dans les Régions : le voici.

    "Le Mardi 11 Mars, Alain Rousset, Jacques Auxiette et Jean-Jack Queyranne ont présenté à la presse le nouveau manifeste des Régions intitulé « Pour le renouveau du système ferroviaire ».

    Ce document n’engage que les Présidents de Région dans la mesure où les amendements que nous avions formulés n’ont aucunement été pris en compte.

    En lien avec les relations délétères avec la Direction SNCF et en résonance aux sirènes libérales des opérateurs ferroviaire privés, l’ARF fait volte-face, proposant la voie du recul social et l’ouverture à la concurrence pour les TER.

    Ce nouveau manifeste est bien loin des positions de l’ARF présentées dans son premier manifeste et va à l’encontre des besoins des usagers et des conditions sociales des cheminot(e)s.

    Si nous partageons l’impérieuse nécessité d’avoir un Etat stratège et des Régions confortées dans leur rôle d’autorité organisatrice pour la réforme du système ferroviaire comme celles d’avoir une transparence des coûts, un interlocuteur unique pour les Régions et un financement pérenne de l’Etat pour les TET, nous ne pouvons accepter les dérives libérales et antisociales que contient ce nouveau manifeste.

    Comment peut-on accepter ce revirement alors que dans. son premier manifeste, l’ARF disait « L’ouverture à la concurrence, prévue dans les textes européens, n’est d’abord pas une obligation mais une possibilité à l’horizon 2019 ; ensuite, elle n’est surtout pas la panacée. » Elle appelle, aujourd’hui, de ses voeux une révision des dispositions du code des transports qui se traduirait pr une profonde modification de la LOTI et de la loi SRU concernant le monopole de la SNCF sur le transport ferroviaire régional.

    Comment affirmer qu’elle ne veut pas de dumping social et dans le même paragraphe demander : « une meilleure organisation du travail et des roulements, une industrialisation des processus de maintenance et le développement d’une plus grande polyvalence des personnels »

    Que dire de la création d’une association d’étude sur le matériel roulant qui sous couvert d’avoir la responsabilité de l’acquisition des trains a en fait comme objectif de mettre la main sur le matériel roulant, les ateliers et les cheminots en donnant au secteur privé les moyens de faire du profit avec l’argent public et les salariés qui vont avec.

    Les onze Vice-Présidents communistes : Jean-Michel Bodin, Gilles Bontemps, Daniel Beurdeley, Luc Bourduge, Patrick Hatzig, Gérard Lahellec, Noël Levillain, Charles Marziani, Pierre Mathieu, Pierre Mouraret et Jean-Paul Pinaud restent déterminés à promouvoir un système ferroviaire public , un statut garanti pour tous les cheminots. Ils s’opposeront à toute forme de mise en concurrence de la SNCF sur les transports régionaux.

    Ils appellent aux rassemblements et aux actions les plus larges sur tous les territoires, des usagers, des élus, des cheminots afin de préserver et développer le Service Public Ferroviaire."

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