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Au fil des jours - Page 28

  • Congrès de l'association des régions de France : jeu de pouvoir, de réduction des dépenses publiques ou démocratie améliorée ?

    ARF-RVB.jpgJe viens d'assister au congrès de l'association des régions de France et j'en sors déçue, déçue sur la forme, déçue sur le fond !
    Sauf que cela permet d'enrichir, de préciser une réflexion alternative sur les réformes nécessaires.
    Car, plus que de décentralisation n'avons nous pas besoin d'une explosion de la démocratie ?
    Déçue sur la forme : succession de discours et de tables rondes pour promouvoir le fait régional, justifier les demandes de l'ARF de plus de décentralisation. Les interventions possibles de la salle ont du se compter sur les doigts de la main pour l'ensemble de cette journée et demi. Cela ne fait que confirmer mon sentiment : les décisions de l'ARF se prennent en catimini. Sans parler des invités aux tables rondes : politiquement, l'expression du président de la région Alsace était sans doute incontournable, mais la diversité à gauche s'est limitée, outre le PS, à un député Europe Ecologie, un parti dont on sait qu'il a fait le choix de casser les départements (sans doute, faute d'élus dans les conseils généraux) et côté syndical, heureusement qu'il y avait une table ronde sur la formation pour laquelle la secrétaire générale de la FSU avait été invitée à s'exprimer, car sinon, les centrales syndicales critiquant la réforme des retraites, pour prendre un critère d'actualité, avaient été écartées de l'expression publique ! Ce n'était pas le cas du patron du MEDEF, évidemment appelé à s'exprimer et salué à plusieurs reprises dans les discours inauguraux.
    J'ai été d'autant plus déçue sur la forme que le seul autre congrès de l'ARF auquel j'avais participé facilitait plus l'expression de la "salle".
    J'ai en fait été moins déçue sur le fond puisque je connais les discours de décentralisation à tout vent du président de l'ARF, A Rousset, président de la région Aquitaine, dont j'ai toujours l'impression que son but est avant tout le pouvoir et qui s'évite de réfléchir aux conséquences, dans la droite file des politiques ultralibérales, de réduction des dépenses publiques,  Ah, certes, il revendique plus de moyens financiers pour les régions, mais ce n'est que la fin du discours, après avoir revendiqué des pouvoirs nouveaux.
    C'est l'occasion de donner des éléments de réflexion alternative : cela repose sur quelques principes forts, qui ne s'opposent pas à un approfondissement de la décentralisation, mais pas n'importe laquelle ! Permettez moi de les illustrer à propos de la revendication, à mon avis nocive, de l'ARF de décentralisation des politiques de l'emploi. Je parle là bien uniquement des politiques d'emploi, (Pôle Emploi, missions locales ...) pas des politiques nécessaires pour la création d'emplois, de réindustrialisation, de développement de services publics nouveaux, de transformation écologique ...
    - premier principe : rapprocher les lieux de décision du citoyen favorise la démocratie. Il est évidemment plus simple pour les femmes et les hommes de peser sur une décision quand elles, ils, connaissent celle ou celui qui la prend. Et c'est pour cela que si évidemment, tout ne peut pas se régler au niveau de la commune, l'existence de celle ci reste indispensable, de même que le rôle du département est essentiel. Regardons la réalité tout simplement par la géographie ardennaise : il reste possible pour un Givetois ou un Vouzinois d'aller participer à une réunion au chef lieu après le travail. Cela devient presque du ressort de l'impossible s'il s'agit d'aller à Chalons en Champagne, qui n'est pas tout à fait un lieu de décision de proximité, mais où il est quand même beaucoup plus facile d'organiser des concertations, d'avoir des retours sur les décisions prises que si c'était Paris. Et le retour sur les décisions prises, l'évaluation, non pas administrative, mais par l'appréciation des personnes concernées est un gage d'efficacité des politiques publiques, l'assurance de ne pas être dans la communication sans lendemain.
    Et pour prendre l'exemple des politiques de l'emploi la critique de l'empilement des différents dispositifs faite par le rapport de Monique Iborra (voir à ce sujet mon blog en cliquant ici), et reprise par l'ARF, ne tient pas compte du fait que les privés d'emploi vont avant tout voir leur maire, leur centre d'action communal et le maire est souvent aussi très au fait de l'évolution des offres d'emploi dans sa commune et à proximité. Les conseils généraux ont aussi volonté de s'impliquer dans ces politiques pour aider à l'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA par exemple. Se passer de l'implication des ces échelons territoriaux, ce serait se priver de compétences par connaissance du terrain, essentielles à l'efficacité des politiques.
    - second principe : donner les mêmes droits à tous les citoyens : c'est essentiel dans l'Education Nationale, et vous savez, lecteurs de ce blog, combien je défends le fait d'une école ouvrant à tous les mêmes possibilités, une école pour ceux qui n'ont que l'école pour apprendre avec de grandes ambitions pour tous, pas une école au rabais dans les zones en difficultés. Mais c'est aussi essentiel dans les politiques de l'emploi, ne serait ce que pour des questions techniques : serait il acceptable qu'il soit plus facile pour un habitant de Signy le Petit d'accéder à la connaissance d'une offre d'emploi à Langres à l'autre bout de notre grande région qu'à Hirson, à quelques km de chez lui, mais en Picardie ? Et l'expérience de la formation professionnelle des privés d'emploi montre bien comment il est plus simple d'instaurer de telles frontières (avec l'excuse de "l'informatique") que de les lever. Mais il ne serait pas normal que l'accompagnement des chômeurs ne soit pas le même à Revin ou à Nantes : c'est sans doute déjà le cas. N'en rajoutons pas par des règles locales !
    - troisième principe : prendre l'argent où il est ! La suppression de la taxe professionnelle plutôt que sa réforme par le gouvernement précédent, en cédant au grand patronat (rappelons qu'en plus ce sont sans doute les plus petites entreprises, les artisans, les commerces de proximité qui ont le plus perdu dans la réforme) a privé des régions de ressources propres. M'étendre sur la réforme fiscale nécessaire rendrait cet article déjà trop long illisible, mais juste un exemple de possibilités : le versement transport, payé d'ailleurs par les entreprises d'Ile de France !
    Et, en ce qui concerne les politiques d'emploi et de formation, aucune réforme ne doit conduire à exonérer les entreprises de leurs responsabilité dans le chômage, évidemment par l'indemnisation des privés d'emploi, mais aussi dans le financement du grand service public de l'emploi que doit devenir Pôle Emploi, du financement de formations pour les privés d'emploi (sans que cela ne soit au détriment de l'indispensable formation des salariés).
    - Quatrième principe : assurer des péréquations financières : être dans une nation, cela veut évidemment dire partager les succès et les difficultés ! Pour rester dans le domaine de l'emploi, il est évident que Pôle Emploi a plus de dépenses à Revin pour simplement financer des frais de déplacement des privés d'emploi se rendant à un entretien d'embauche que dans une grande ville à faible taux de chômage (ou tout du moins plus faible qu'à Revin) où les demandeurs d'emploi peuvent déjà espérer trouver dans la ville ! Il y a donc nécessité de mécanismes de peréquations.

    Aurai-je donné des principes contradictoires ? Je ne le pense pas. Car l'on peut imaginer un grand service public national de l'emploi, où évidemment les organisations syndicales et patronales joueraient leur rôle, puisque les cotisations chômage sont une des principales sources de financement, mais où élus à tous niveaux pourraient apporter leurs propositions, leurs critiques. La fusion probable des CCREFP (comité de coordination régionale de l'emploi et de la formation professionnelle) et des CRE (conseil régional de l'emploi) qui n'a jamais trouvé sa place sera sans doute un pas dans la bonne direction, en permettant aux CCREFP de donner leur avis sur ce que fait Pôle Emploi dans les régions, mais il faut certainement aller beaucoup plus loin, tout d'abord en faisant en sorte que les conseils généraux soient représentés dans les CCREFP, sans doute la meilleure manière de faire le lien entre insertion des bénéficiaires du RSA, formation et emploi mais aussi en créant de vraies structures locales (départementales et au niveau des bassins d'emploi) où les élus locaux puissent échanger avec Pôle Emploi, râler contre les radiations par exemple (j'ai eu plusieurs exemples assez scandaleux dans le genre ces derniers jours pour les Ardennes), mais aussi contribuer à l'amélioration de l'accompagnement par leur lien avec les missions locales, les chantiers d'insertion ..., exprimer les besoins de formation en relation avec les emplois locaux, où les représentants syndicaux puissent s'exprimer (Ah, si les salariés avaient plus de droit de gestion dans les entreprises, il y aurait beaucoup de choses simplifiées sur la gestion prévisionnelle des emplois !). Bref, il faut trouver la manière d'avoir un véritable contrôle citoyen de Pôle Emploi, plutôt que de, comme le proposent certaines régions, vouloir faire sans Pôle Emploi, en réinventant son truc local.
    Au delà des particularités liées aux questions d'emploi, il faut sans doute retenir la nécessité de lieux de coordination entre tous ceux qui sont intéressés par un sujet, le tout encadré par des lois obligeant à cette coordination et à ces progrès démocratiques et fixant des cadres sur qui décide en cas de désaccord.
    L'exemple des contrats de plan de développement des formations professionnelles est instructif : la loi a obligé à faire et dans un contexte d'opposition politique entre le gouvernement et les régions, des contrats ont bien été passés. Certes ils n'ont pas tout réglé, il n'y avait pas de volet financier (c'est quand même le nerf de la guerre !) mais ils ont au moins permis des échanges d'information évitant des superpositions de politiques contradictoires ou superflues. Car j'ai bien entendu certains présidents de région dire qu'ils n'avaient pas besoin que la loi se mêle de leurs relations avec leurs conseils généraux ... sauf que c'est plus simple pour un A. Rousset en Aquitaine où tous les conseils généraux sont à direction socialiste que dans d'autres régions.
    Et il faut sans doute aussi retenir l'exigence d'une beaucoup plus grande démocratie : Plus que de décentralisation nous avons  besoin d'une explosion de la démocratie.

    En tout cas, il serait catastrophique que le débat (il semble que le gouvernement repousse de plus en plus les dates où la suite des textes de lois de réforme territoriales seront discutés : on parle d'après les municipales) se solde par une déconcentration des pouvoirs de l'état avec ordre aux conseils régionaux de décliner les politiques décidées à Paris, sans en avoir les moyens, sans un pouce de plus de démocratie, bref par l'application des politiques ultralibérales voulues par l'actuelle commission européenne à la solde des marchés financiers, de réduction des services publics de proximité. Et quand j'entends, comme je l'ai entendu, la ministre M. Lebranchu parler d'état stratège, j'hésite entre une version de communication soft d'un état ne s'occupant que des compétences régaliennes (armée, police, justice) ou d'un état donnant des ordres aux collectivités, sans en donner les moyens, mais en tout état de cause, cela me semble rester dans la droite ligne des politiques ultralibérales régressives !

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  • Retraites : une réforme qui n'est pas de gauche !

    retraitesonlutte3.jpgEt ce n'est pas pour cela que les Français ont élu François Hollande !

    Ce n'est pas une bonne réforme ne conduisant pas durablement à des retraites permettant à l'ensemble des séniors de vivre dignement.

    Elle pénalise les jeunes qui devront travailler plus longuement, d'autant plus qu'en ne revenant pas sur les précédentes réformes retardant l'accès à la retraite, elle contribue au chômage des jeunes !

    J'y reviendrait : elle n'est pas une bonne retraite, car le gouvernement a battu en retraite devant le patronat.

    Mais en plus elle est hypocrite annonçant des mesures pour la pénibilité, des gadgets face à la réalité du travail, annonçant des mesures pour les femmes, des gadgets aussi face aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Elle est hypocrite car elle ne présente pas la réforme globale de la protection sociale promise au patronat : la suppression des cotisations patronales pour les allocations familiales, qui seront transférées sur la CSG, donc essentiellement sur tous les Français, sans même la progressivité de l'impôt sur le revenu, pénalisant ceux qui ont les plus petits salaires. Mais cela, on le découvrira sans doute seulement lors de la présentation du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 !

    Le gouvernement a battu en retraite devant le patronat. Et pourtant il est possible de financer des retraites de qualité dès 60 ans, plus tôt pour les métiers pénibles. Le curseur s'est déplacé au cours des vingt dernières années dans la répartition de la valeur ajoutée. C'est pratiquement 10% de plus qui vont vers les profits. Ne pas faire revenir ce curseur en faveur des salaires, ce que l'on attend de la gauche, est une profonde erreur, car il est insupportable de continuer à payer ainsi le capital qui coûte de plus en plus cher en s'en prenant aux salariés, en nous rabachant le coût du travail, la vraie richesse.

    Juste un chiffre : sur une base de revenus financiers de 317,9 milliards d’euros en 2010, on pourrait dégager, en les soumettant aux taux actuels de la cotisation patronale 26,386 milliards pour la retraite (8,3%).

    Sans parler des exonérations de charges : les Ardennes sont champions pour cela avec la zone franche Warsmann !

    Alors, on se mobilise ! Mardi 10, on est tous dans la rue. A Charleville Mézières, rendez vous à 13 h 30 place ducale. Après la manif venez salle Guy Canon : ATTAC08 organise un café militant, suivi d'un débat avec Jacques Cossart, secrétaire du conseil scientifique d'ATTAC.



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  • Syrie : ne rajoutons pas de la guerre à la guerre !

    syrieNous sommes tous choqués par les crimes insoutenables de Bachar Al Assad. La crise syrienne a un bilan effroyable : environ 100 000 morts, plusieurs millions de réfugiés dont un million d'enfants, un pays dévasté, une société pulvérisée. Il faut arrêter ça !

    Mais une intervention militaire constituerait un degré supplémentaire dans l'inacceptable, ajouterait de la guerre à la guerre, avec un risque d'embrasement de la poudrière que constitue le Moyen Orient.

    Et rappelons nous les résultats terribles des interventions militaires engagées par l'OTAN dans la région comme en Irak : la guerre ne peut pas être la solution.

    Les autorités françaises doivent être à l'initiative d'une réunion au sommet des belligérants et des principales puissances impliquées, les États-Unis et la Russie bien sûr, mais aussi la Turquie et l'Iran, afin de définir les conditions d'un arrêt de l'escalade dans la confrontation militaire, et d'une transition démocratique en Syrie. Il faut reprendre l'esprit et l'ambition de la deuxième conférence de Genève qui aurait dû tracer la voie d'une telle solution il y a déjà des mois. Il faut aussi obtenir l'engagement du Secrétaire général de l'ONU pour que l'exigence d'une solution politique l'emporte contre les menaces qui pèsent sur la sécurité internationale. Tel est le sens du courrier adressé par Pierre Laurent, secrétaire général du PCF à François Hollande.

    Le journal L'Humanité a mis une pétition à la disposition des citoyens qui refusent l'escalade de la violence. Vous pouvez la signer, comme je viens de le faire, en cliquant ici.

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  • La gauche attendue sur la réforme des retraites !

    Ce n'est pas un replâtrage des précédentes réformes que les Français attendent, la nième réforme pour se conformer aux exigences de la Troïka (l'Union européenne, la banque centrale européenne et le Fond monétaire international), avec comme alibi l'augmentation de l'espérance de vie ... en oubliant  la phénoménale augmentation de la productivité depuis la création de la sécurité sociale, mais c'est une vraie réforme de gauche que le peuple français attend, une réforme qui réponde aux besoins humains, aux besoins des retraités qui ne sont pas tous, quoi qu'en disent les médias, plus aisés que ceux qui travaillent, des femmes frappées par les inégalités salariales, de tous ces salariés âgés qui peinent dans leur travail, des jeunes qui ont l'impression de cotiser sais garantie sur leurs retraites ... ou qui s'inquiètent de voir se repousser de plus en plus le moment où ils commenceront à cotiser, faute d'emplois.

    Ce n'est pas une petite sucette pour faire passer la pilule qui suffira à répondre aux attentes des Français : attention à ne pas créer de désillusions ! De ce point de vue, la récente proposition de compte pénibilité faite par le Premier Ministre ne doit pas se limiter à un discours, mais il faut des actes  pour imposer au patronat des avancées pour le monde du travail : il faut d'urgence imposer au MEDEF de vraies négociations interprofessionnelles à conclure par un accord majoritaire. Ces négociations doivent définir les critères de pénibilité et déterminer les conditions de compensation de cette pénibilité avec par exemple la réduction du temps de travail journalier ou hebdomadaire, l'aménagement d'horaire,  le départ anticipé en retraite :  il faut des mesures claires et à mettre en œuvre facilement.

     

    C'est une réforme de gauche socialement efficace et donc obligatoirement réellement alternative que le peuple français attend. Cela suppose de sortir du cadre idéologique martelé par le capital : ce n'est pas le travail qui coûte, mais c'est le poids du capital qui grève la compétitivité, qui mine l'emploi, qui ruine notre pays : rappelons que les entreprises françaises paient chaque année deux fois plus de charges d'intérêts et de dividendes (319 milliards d'€) que de cotisations sociales patronales (145 milliards d'€) - chiffres 2011. C'est ce cancer financier qu'il faut combattre.


    Le gouvernement veut aller vite, très vite, ne pas faire connaître son projet de loi avant le 18 septembre, espérant d'ici là démobiliser pour la journée d'action du 10 septembre en faisant croire qu'il a entendu les attentes, comme celle de la prise en compte de la pénibilité, pour aller très vite ensuite et faire voter son projet avant celui du projet de loi de finance de la sécurité sociale de 2014, permettant ainsi la déclinaison de certaines mesures dans ce projet de lui, avant la fin de l'année donc ! Le gouvernement espère ainsi, tout à la fois juguler la contestation qui se développe y compris dans les rangs du PS et remplir les caisses de l'Etat. Car certaines mesures du rapport Moreau ne rempliront pas les caisses de la sécu, mais celle de l'Etat comme la fiscalisation des majorations de retraites pour enfants !


    La mobilisation du 10 septembre organisée par plusieurs syndicats dont la CGT est donc particulièrement importante pour faire entendre cette exigence d'une vraie réforme de gauche des retraites. A Charleville Mézières, rassemblement prévu place ducale à 13 h 30 pour se diriger ensuite en manifestation vers la préfecture. Et dès à présent, vous pouvez signer l'appel collectif pour défendre nos retraites en cliquant ici.

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  • Les assises organisées par le PCF : un événement majeur malgré l'indifférence médiatique !

    catalog-cover-icon.pngLe succès remporté par les assises pour changer de cap, organisées par le PCF dimanche - 2500 participants, là où 1000 étaient attendus - marque une première étape essentielle dans le rassemblement nécessaire pour mettre fin aux politiques d'austérité et ouvrir la porte d'une société répondant aux besoins humains et non aux impératifs de la finance.

    C'est bien la première fois que des responsables syndicaux, associatifs, répondent, es qualité, à une invitation à participer, dans le respect de leurs rôles, à des débats ayant pour but de donner du contenu au changement auquel aspirent les Français.

    Un bon début pour l'irruption citoyenne dans la vie politique et la construction d'une sixième république qui n'oublie pas que les citoyens ne sont pas seulement des électeurs, mais aussi des travailleurs, des bénévoles associatifs, des parents, des enfants ... des hommes et des femmes bref.

    J'ai participé le matin à l'atelier sur l'emploi, un bon moyen de se débarasser de l'intoxication idéologique ultralibérale et de se rappeler quelques vérités, comme le fait que toutes les aides à l'emploi ne sont qu'une manière de changer l'ordre de la file d'attente du chômage, de pointer quelques débats sur les responsabilités de l'état ou du capitalisme, sur la nature de la réduction du temps de travail ... d'écouter les témoignages des salariés en lutte et d'apprécier l'intervention de Nicolas Marchand, membre du conseil national du PCF : il faut se donner l'ambition de retirer au patronat cet énorme moyen de pression sur les salariés, le chômage.

    Ci desous, vous trouverez la vidéo de la deuxième table ronde de l'après midi. Cela commence par l'intervention de Pierre Laurent. Vous y aurez aussi un aperçu des participants à ces assises, politiques avec les composantes du Front de Gauche, mais aussi socialistes avec Marie Noëlle Lienemann ou écologiques, syndicaux ou associatifs.

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