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Au fil des jours - Page 27

  • Ecomouv : tous étaient d'accord ? Pas tous !

    portiqueecotaxe.jpgLa France semble découvrir le scandale d'Ecomouv, cette société italienne qui a prévu de s'enrichir sur l'écotaxe.

    Un consensus aurait régné pour accepter de sous-traiter à une société privée étrangère ce que l'Etat français aurait normalement du faire faire par ses services.

    Pourtant, en février dernier, soit il y a plus de six mois, lorsqu'était débattu au sénat, le projet de loi portant diverses dispositions en matière d’infrastructures et de services de transports avec comme objectif notamment de permettre la mise en oeuvre de l’écotaxe poids lourds, Mireille Schurch, sénatrice communiste de l’Allier, avait indiqué, en parlant de la rémunération de cette société, « qu’un tel prélèvement apparaît bien disproportionné ! Encore une fois, un partenariat public-privé se révèle particulièrement coûteux pour la collectivité ». Elle allait plus loin, en indiquant que les sénateurs du groupe CRC « auraient préféré que l’on fasse le pari de la performance du secteur public, en l’occurrence du service des douanes ».

    Sans commentaires !

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  • Non et non à l'abdication devant le capital !

    impot.jpgNON, c'est ce qu'on dit les députés communistes et du Front de Gauche en votant contre la première partie du projet de loi de finances 2014. Comme l'a dit Nicolas Sansu, député communiste du Cher :"Ce qu’attendent nos concitoyens, c’est un Gouvernement tenant tête aux marchés financiers qui pillent la richesse créée et détruisent des emplois. Si la défiance est aujourd’hui si grande, c’est qu’il n’est plus acceptable que les entreprises du CAC 40 distribuent 40 milliards d’euros de dividendes, alors que tous les ménages modestes et moyens sont mis à contribution. Il n’est plus acceptable non plus,de voir de riches particuliers ou de grandes entreprises soustraire chaque année aux finances publiques 60 à 80 milliards d’euros pour les planquer dans les paradis fiscaux : 80 milliards d’euros, c’est l’équivalent du déficit public de cette année !
    Face à la Finance et à ses excès, les députés du Front de gauche ne se résignent pas à l’impuissance publique, car cette impuissance est le terreau sur lequel prospèrent les idées de haine, de division et de « ras-le-bol fiscal », même si l’expression est malheureuse. Il nous appartient collectivement de remettre la justice au cœur des politiques publiques, à commencer par notre fiscalité.".
    Vous pouvez lire l'ensemble de son intervention en cliquant ici.

    NON, c'est encore ce qu'ont dit les députés communistes et du Front de Gauche en votant contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Car, comme l'a dit Jacqueline Fraysse, les quelques très timides avancées sont homéopathiques  "face à la gravité des autres mesures que vous avez fait adopter, notamment la compensation pour les employeurs du coût de la réforme des retraites – qui n’est donc plus financée que par les salariés et les retraités – et la confirmation des 35 milliards d’euros d’abattements d’assiette et d’exonérations de cotisations sociales patronales sans aucun contrôle ni contrepartie.
    Elles restent également limitées face à toutes les mesures de désengagement de l’assurance maladie que vous avez maintenues. Ces mesures orchestrées depuis dix ans par la droite, à coup de franchises, de déremboursements et de forfaits hospitaliers, entravent considérablement l’accès aux soins en général et particulièrement pour les plus modestes : toutes les études le montrent !
    Vous poursuivez également la politique de fermeture de services et de sous-financement des hôpitaux publics. Comment comprendre que vous ayez refusé tous nos amendements à ce sujet, y compris celui qui proposait de mettre fin à la convergence tarifaire dans le secteur médico-social, et celui sur la défiscalisation des indemnités journalières en cas d’accident du travail, alors que nous avions dénoncé ensemble cette mesure profondément injuste et pénalisante pour les salariés victimes de ces accidents ?
    Comment comprendre le refus pur et simple d’aborder la question de la sous-déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui a pour conséquence le sous-financement de la branche AT-MP par les employeurs ? Comment comprendre le refus de mon amendement à ce sujet ? Encore un cadeau au patronat qui pèse sur la branche maladie et met en cause la santé et la sécurité des salariés."
    Vous pouvez lire l'ensemble de son intervention en cliquant ici.

    L'art du compromis de F. Hollande est en train de s'apparenter sérieusement à l'art de mécontenter tout le monde, sauf que le mécontentement du patronat lui sert à obtenir plus encore, tandis que le mécontentement du peuple est le résultat de l'aggravation de la misère.

    Art du compromis économique avec le moratoire sur l'écotaxe, un dossier scandaleusement mal ficelé par le gouvernement Fillon, qui avait même trouvé comment faire profiter une société privée d'un marché juteux, mais un dossier qui mérite de ne pas être abandonné.

    Comment d'ailleurs ne pas s'étonner de la tolérance vis à vis d'un MEDEF casseur en Bretagne, alors que mardi prochain, cinq syndicalistes de Roanne sont assignés devant le tribunal de Grande instance de cette ville, simplement pour ne pas s'être soumis à un prélèvement ADN. Vous pouvez retrouver toutes les explications sur mon blog en cliquant ici. La CGT a décidé une grande manifestation contre la criminalisation de l'action syndicale. Un bus part d'ailleurs des Ardennes.

    Art du compromis humain ou comment aboutir au comble de l'inhumain, comme l'a fait F. Hollande en proposant que Léonarda, cette jeune collégienne arrêtée au cours d'une sortie scolaire pour être expulsée du territoire français, revienne en France, sans sa famille.

    Cela suffit ! Les communistes vont poursuivre, inlassablement les actions nécessaires pour rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent un vrai changement à gauche, un changement dans la solidarité, sans aucune exclusive, poursuivre le rassemblement engagé avec le Front de Gauche en l'élargissant. Dans des contextes très différents, les élections municipales et européennes vont être l'occasion pour le peuple de s'exprimer : un contexte local pour les premières mais ô combien important pour développer les solidarités locales, établir des remparts contre le monde de la finance, un contexte beaucoup plus global avec les élections européennes, mais aussi ô combien important pour favoriser les changements nécessaires et permettre aux peuples européens de reprendre le contrôle de leur vie : du local au global, un slogan plus que jamais d'actualité !

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  • Il faut une grande réforme de la fiscalité !

    impot2.jpgVous étiez non imposables... et vous êtes rattrapés par l'impôt, avec les conséquences sur la taxe d'habitation, la redevance TV, la carte améthyste .... . Je fais court mais vous savez tous ces droits supprimés dès que l'on est imposable. Et ceci touche plus d'un million de foyers français. C'est insupportable. Le gouvernement a bricolé pour l'année prochaine.

    En annonçant la suspension de l'éco-taxe, le Premier Ministre a pris la seule décision possible face à la situation induite par la cristallisation des mobilisations et des tensions. Pour autant, l'éco-taxe ne doit pas être rejetée par principe et sa mise en œuvre doit s'inscrire dans une réflexion globale sur la transition écologique des territoires, par le développement du ferroutage, la relocalisation et la transformation des modes de production et de distribution. Cette annonce ne répond cependant pas à l'ensemble du malaise et de l'exaspération qui s'expriment aujourd'hui en Bretagne.
    Le gouvernement doit cesser cette politique à la petite semaine. Ce dont ont besoin nos concitoyens, c'est de perspectives de changement à gauche.

    Les communistes réclament une réforme fiscale d’ensemble, marquée par la justice, qui combat la spéculation en la taxant et qui encourage la relance par le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics. Une réforme, en rupture avec la spirale désastreuse de l’austérité, qui s’attaque enfin à la finance.

    Cette réforme pourrait s'appuyer sur :

    - Une baisse de la TVA ( et non l’augmenter comme c’est prévu en janvier…).
    - Le rétablissement d’un impôt économique territorial assis sur le capital des entreprises et taxant les actifs financiers.
    - Le renforcement de l’ action contre l’évasion fiscale.
    - Un impôt sur le revenu de type universel à taux progressifs et au nombre de tranche relevé.
    - L’ arrêt immédiat de toutes les exonérations pour les grandes entreprises.
    - La prise en compte des revenus dans
    le calcul de la taxe d’habitation pour la rendre progressive.

    Il n'y a pas trop d'impôts. Ils sont répartis injustement. Pour plaire au Medef et à Bruxelles, le gouvernement épargne les puissants, taxe les salariés et les familles, taille dans les services et les dépenses publics utiles aux pays et aux habitant-es. Bien loin d'ouvrir une issue à la crise, il enfonce le peuple dans les difficultés. On attend autre chose d'un gouvernement de gauche !

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  • Allons nous vers une prise en charge de l'insuffisance rénale à géométrie variable ?

     

    C'est ce qu'annonce le dossier de presse du projet de loi de finances 2014 de la sécurité sociale en en prévoyant le financement par les fonds d'intervention régionaux des Agences Régionales de Santé.

    Présentée comme une des mesures phare des transformations du financement des établissements de santé – on notera au passage avec inquiétude la vision positive de la tarification à l'activité, qu'il suffirait d'amender – cette première tentative de régionalisation des financements ne peut que faire craindre le développement d'inégalités des prises en charge, d'autant plus que le but avoué est de diminuer les dépenses !

    Elément du puzzle d'une stratégie globale visant à se conformer aux principes austéritaires de la commission européenne, cette proposition traduit une fois de plus l'hypocrisie de l'actuelle politique de santé : faire croire à l'amélioration des prises en charge, à la reconnaissance du besoin de véritables parcours de soin pour mettre en place des mesures d'économies : le recours au décret pour en fixer les modalités confirme l'opacité voulue au projet ! Cassant le principe républicain de l'accès aux mêmes droits sur l'ensemble du territoire français, la création de dérogations, à géométrie régionale, aux règles habituelles de financement des soins pourrait se traduire par des restes à charge pour les malades, variables selon leur lieu d'habitation, dans une affection normalement prise en charge à 100%. Le détournement des besoins exprimés se retrouve malheureusement ailleurs, comme par exemple dans le développement de la chirurgie ambulatoire, une économie pour la sécurité sociale faite par une augmentation des restes à charge pour les patients rentrés chez eux !

    Pour le PCF, l'indispensable amélioration des parcours de soin des malades chroniques nécessite des financements répondant aux besoins élaborés démocratiquement et permettant une prise en charge à 100% par la sécurité sociale. L'enveloppe fermée de l'ONDAM est insupportable quand ce qui pèse sur les comptes de la sécurité sociale, c'est le coût du capital, limitant la masse salariale et les cotisations qui permettraient de répondre aux besoins.


    Ep.20 - Travail vs Capital par CN-PCF

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  • Le monde à l’envers ! Les plus démunis rattrapés par l’impôt!

    impot.jpgL'ANECR, l'association des élus communistes et républicains lance un appel que je partage profondément : 

    Insupportable et injuste ! Près d’un million de personnes, parmi les plus vulnérables, ont eu la très mauvaise surprise de se voir désormais imposables. D’autres subissent une augmentation forte…C’est l’effet désastreux du gel de l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu instauré par Fillon, alors premier ministre. La loi de finance était une vraie bombe à retardement pour les plus démunis, non désamorcée par le gouvernement Ayrault. Les personnes devenues subitement imposables, en plus de devoir payer l’impôt, perdent des droits essentiels : sont impactées l’allocation logement, les allocations familiales, les quotients familiaux, la carte améthyste, la redevance TV, la taxe d’habitation etc…

    C’est d’autant plus inacceptable à l’heure où les plus riches et les grandes entreprises se voient multiplier les exonérations, où l’évasion fiscale se chiffre par dizaines de milliards ! Non, il n’y a pas trop d’impôts ! Ils sont répartis injustement.. Le patronat français s’est vu offert par le gouvernement une baisse de 20 milliards de sa contribution fiscale (crédit impôt compétitivité), accordée sans contrepartie pour l’emploi et le pouvoir d’achat. Cela fait baisser d’autant les recettes fiscales pour le pays. Alors on taxe les plus modestes ! Et on ponctionne de 4,5 milliards les collectivités territoriales… Jean-Marc Ayrault communique sur « une pause fiscale », pendant que l’énergie et les transports sont annoncés à la hausse... Mais ce n’est pas une pause dont on a besoin : C’est d’une grande réforme fiscale d’ensemble, marquée par la justice, qui combat en la taxant la spéculation et qui encourage la relance par le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics. Une réforme en rupture avec la spirale désastreuse de l’austérité en s’attaquant enfin à la finance.

    (...) Les communistes revendiquent une grande réforme de la fiscalité qui mettrait immédiatement à contribution les revenus financiers. Cette réforme pourrait s’appuyer sur les mesures suivantes :
    - une baisse de la TVA
    - Le rétablissement d’un impôt économique territorial assis sur le capital des entreprises et taxant les actifs financiers
    - Le renforcement de l’action contre l’évasion fiscale
    - Un impôt sur le revenu de type universel à taux progressifs et au nombre de tranche relevé.
    - L’arrêt immédiat de toutes les exonérations pour les grandes entreprises
    - La prise en compte des revenus dans le calcul de la taxe d’habitation pour la rendre progressive

    L'ANECR termine en appelant le gouvernement à décider immédiatement d’un moratoire et de décider dans la prochaine loi de finance une évolution du barème d’impôt afin de revenir à la situation antérieure pour les personnes touchées. Elle demande la suppression de la hausse de la TVA prévue en janvier

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