Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au fil des jours - Page 9

  • Coup de colère du jour : police, justice ... et l'école de la deuxième chance de Vouziers

    Ceux qui soufflent sur les braises d'un feu entre police et justice portent une lourde responsabilité !
    Celle de ne pas poser la vraie question, le manque de services publics !
    Parmi ses responsables, les Sarkozy, Fillon et autres soit disants Républicains (Juppé, NKM ...) qui ont choisi de réduire le nombre de fonctionnaires !
    Evidemment, en disant cela, je n'excuse pas les Hollande/Valls et autres solfériniens (ne salissons pas ce beau mot de socialisme) qui n'ont pas voulu remettre le service public au coeur du fonctionnement de notre République, pour se plier aux diktats d'une commission européenne affiliée aux intérêts des marché financiers.
    Celle de ne pas se poser la vraie question, le manque de services publics : police, justice !
    Car comment ne pas voir le manque de police de proximité ! Car comment ne pas voir le manque de moyens de la justice pour aller plus vite tout en prenant le temps d'une vraie justice, pour aussi avoir davantage une justice éducative !
    Celle de ne pas se poser la vraie question, le manque de services publics : police, justice, éducation nationale aussi !
    Car comment ne pas voir tous ces jeunes laissés sans espoir par une école de plus en plus élitiste, faute d'être l'école pour tous, celle qui accueille tous les enfants comme s'ils n'avaient que l'école pour apprendre.
    Et je terminerai mon coup de colère du jour par l'annonce dans la presse locale du jour de la probable fermeture de l'école de la deuxième chance de Vouziers. Ce que ne dit pas l'article, c'est qu'il s'agit de la responsabilité de la région ! P. Richert se plierait il aux desiderata d'un Front National qui n'a que faire de ces jeunes restés sur le côté du chemin et qui, en Champagne Ardenne, votait toujours contre les crédits pour l'Ecole de la deuxième chance ? P. Richert n'a-t-il donc comme conception de la formation des demandeurs d'emploi que celle de l'adaptation à des emplois ? Cela limite considérablement les possibilités de formation en fonction des emplois existants (Evidemment, on peut multiplier ces formations en faisant des cadeaux aux entreprises, en formant des salariés pour des emplois de quelques mois, des salariés que les entreprises jetteront comme des kleenex pour en reprendre d'autres avec une formation un peu différente. Pour plus d'explications, allez voir un de mes précédents articles en cliquant ici). Mais cela n'investit pas dans l'avenir !

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours, Education, formation Lien permanent 4 commentaires
  • Le revenu de base universel, une idée d'apparence généreuse, mais dangereuse !

    L'Ardennais/l'Union de ce dimanche consacre une pleine page à cette idée. Une fois n'est pas coutume venant de cette presse bouffée par le monde de la finance, je tiens à souligner la qualité de cet article pour sa synthèse des différentes propositions, dans notre pays et à l'étranger.
    Le revenu de base apparait comme une idée séduisante pour plein de raisons :
    - déjà pour lutter contre la misère, en particulier des jeunes,
    - par son universalité, intéressante dans notre société fragmentée, où la jalousie des bénéficiaires du RSA par ceux qui travaillent et n'y arrivent pas du fait de leur salaire de misère est exploitée par l’extrême droite et où la culpabilisation des personnes en recherche d'emplois est scandaleuse,
    - pour sa solution apparente face à la précarité de l'emploi, au développement de l'autoentrepreneuriat, du free-lance.
    Mais c'est une idée dangereuse !
    Déjà, étonnons nous qu'elle puisse être défendue par des tenants de l'idéologie libérale. Certes, comme le dit l'article de l'Ardennais/l'Union, il s'agit pour eux d'un revenu insuffisant pour vivre pour inciter au travail. Alors, pourquoi le défendent ils ? Pour avoir la paix sociale et surtout pour maximiser les profits ! Car quelle occasion magnifique pour baisser les salaires (il y a en complément le revenu de base), supprimer les indemnités chômage, les indemnités journalières en cas de maladie, baisser les retraites : bref, baisser le coût du travail. On Vaut Mieux Que Cela ont dit tous les jeunes et les moins jeunes contre la loi El Khomri et à juste titre !
    Donner un revenu suffisant pour permettre de vivre, disent, pour reprendre les termes de l'article "les partisans d'une vision émancipatrice" avec en ligne de mire la possibilité d'avoir du temps pour des activités associatives, culturelles ... avec des pistes légitimes pour en trouver les moyens, mais avec une ligne de partage bien floue  avec la précédente proposition, car cela pourrait facilement être récupéré en "on crée déjà le revenu universel et on en augmentera le montant quand on en aura les moyens". Autant dire la possibilité grande ouverte pour justifier la baisse du coût du travail pour des gouvernements malhonnêtes et à cela, on a gouté !
    Alors, il y a la proposition portée par Bernard Friot, de salaire à vie qui pourrait paraître plus progressiste. Il l'illustre souvent, encore dans un débat à la fête de l'Humanité, repris par l'Humanité de vendredi dernier, (à lire en cliquant ici) par la fonction publique hospitalière. Cet exemple même montre l'insuffisance de la proposition car ces personnels sont majoritairement en souffrance actuellement du fait d'une distorsion majeure entre leurs aspirations à un travail bien fait et les contraintes qu'ils subissent. Les conséquences en sont gravissimes, avec des suicides qui se multiplient, au delà de ceux révélés publiquement, et un absentéisme entraînant un véritable cercle vicieux sur les conditions de travail, mais des arrêts bien justifiés pour se protéger du point de rupture, du burn out. Cela montre bien que la " copropriété d'usage de son outil de production" pour reprendre l'expression de B. Friot  ne suffit pas à assurer l'émancipation dans le travail dans une société non communiste ! Il faudrait que ce soit une copropriété donnant des pouvoirs et cela suppose que notre peuple reprenne le pouvoir sur la finance, sur l'oligarchie médiatico-politique liée à la finance qui nous gouverne !
    D'autres solutions existent, moins "sexy" mais plus sures pour mettre en difficulté le capital !
    Elles sont, à la fois projets à porter dans ces campagnes électorales qui s'annoncent, et objets de lutte !
    - lutter contre la misère avec l'augmentation des minima sociaux et pour la jeunesse une allocation d'autonomie (plutôt qu'un revenu universel hypothétique pour tous, assurons donc un revenu universel à ceux qui portent l'avenir de notre pays et en ont besoin pour se former !)
    - développer l'emploi en le sécurisant avec la sécurité sociale professionnelle que porte la CGT, avec une forte diminution du temps de travail (32 et pourquoi pas 30 h), créatrice d'emploi ... et donnant du temps pour d'autres activités, associatives, culturelles.
    - assurer des droits nouveaux aux salariés dans leurs entreprises
    - se battre pour le développement du service public (et la prise en compte de toutes ces taches d'utilité sociale des associations)
    - reconnaître l'importance de la culture, du sport pour tous et exigeons en les moyens
    Reprenons le pouvoir sur celui de l'argent en luttant contre l'évasion fiscale, en exigeant un nouveau rôle pour les banques liant le crédit à son utilité sociale et environnemental. J'arrête là, mais vous voyez bien que cela implique tout plein d'autres choses, en terme de changement constitutionnel, de refonte complète de l'Europe ....Mais on ne gagnera pas une société émancipatrice d'un coup de baguette magique  et évitons les retours de bâtons d'idées récupérables par le grand capital !

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Pour le gouvernement, l'insertion des personnes en situation de handicap, ça passe après tout le reste !

    On vient d'apprendre une ponction de 30 millions d'euros sur le FIPHFP décidée par le gouvernement pour financer la sécurité des universités !
    C'est quoi le FIPHFP ? Le fond pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique. Il y a en effet une obligation d'embauche de 6% de travailleurs handicapés, avec amende pour les employeurs ne respectant pas cette obligation, amende versée à l'AGEFIPH dans le privé, au FIPHFP dans la fonction publique, ces deux fonds utilisant les ressources ainsi trouvées pour faciliter l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap : formation, aménagement de postes ...
    C'est un mécanisme vertueux, incitant les employeurs à embaucher des personnes en situation de handicap, tout en réservant les recettes ainsi trouvées (en principe) à améliorer la situation de ces personnes.
    Les universités avaient un régime de "faveur" avec une dérogation pour n'acquitter que le tiers de la somme due au FIPHFP, soit 15 millions en 2015 au lieu de 45. On peut déjà se demander pourquoi leur avoir accorder cette dérogation, contraire à l'esprit d'incitation à l'emploi de travailleurs handicapés. On sait les difficultés financières des universités, mais c'était déjà une tricherie des gouvernements successifs : diminuer les ressources du FIPHFP au lieu d'augmenter le budget des universités.
    La dérogation devait prendre fin cette année.
    Le gouvernement vient d'annoncer la prolongation de cette dérogation pour au moins un an.  Najat Vallaud-Belkacem a justifé cette décision par les dépenses que les universités doivent engager pour la sécurité à la suite des attentats ! Sans commentaire !

    Catégories : Au fil des jours, Education, formation, santé et protection sociale Lien permanent 1 commentaire
  • Santé et protection sociale en débat à la fête de l'Humanité

    Santé et protection sociale en débat à la fête de l'Humanité

    La fête de l'humanité, cet immense moment de fraternité, est un lieu de spectacles, de repas pris en commun. C'est aussi une immense librairie progressiste et un lieu de débats.
    Voici les débats que j'ai recensés, sur les sujets de la santé et de la protection sociale. J'en ai sans doute oublié !
    Les enjeux de la psychiatrie samedi de 11h à 12h30 au stand de la Seine et Marne
    avec Laurence Cohen (sénatrice PCF),  Pierre Dardot (philosophe), Dr Pédro Serra (psychiatre), Mireille Stivala (syndicaliste) animé par Serge Klopp (PCF)
    Le 100% sécu samedi de 15 h à 16h30 au stand de la fédération du Val de Marne
    avec avec Frédéric Rauch (PCF), Jean-Claude Chailly (Convergence), Philippe Batifoulier (économistes attérés)
    Les politiques publiques de santé samedi 15h Espace débat des sections du Val d’Oise
    avec des syndicalistes des établissements en lutte,  un médecin (FO), Christophe Prudhomme (AMUF), Jean-Pierre Blazy (maire PS), Évelyne Van der Hem (PCF)
    La désertification médicale samedi de 17h à 18h30 au stand de la fédération de l’Hérault
    avec le Dr Éric May (syndicaliste), Marie Piqué (VP Région Occitanie, PCF), Philippe Batifoulier (économistes attérés), Théau Poulat (responsable santé de l'UEC) , Hélène Derrien, (présidente de la Coordination Nationale des Hôpitaux et Maternités).
    Marchandisation des produits sanguins samedi 17h Fédération de la Drôme
    avec Jean-Pierre Basset et Jean-Luc Gibelin (PCF)
    Révolution numérique: Quels bouleversements dans la Santé ? dimanche à 11h à l'espace-débats Bretagne
    avec Sophie Pène (Professeur à l'Université Paris Descartes, anthropologue des pratiques numériques), Yann Le Pollotec (PCF),  Irène Franchon (lanceur d'alerte du médiator), Isabelle Lorand (PCF) et Christiane Caro (PCF)
    A qui profite le coût des complémentaires santé ?  dimanche à 12h 15 au village de l'économie sociale et solidaire
    avec Nathalie Hiraux , Jean-Jacques Verchay , Michel Katchadourian , Sylvie Dubois , Christophe Prudhomme, Bernard Teper en partenariat avec l’UNAM
    Santé, la prévention face aux risques sanitaires dimanche à 16 h à l'Agora de l'Humanité
    avec Dominique Maraninchi, ancien président de l'Agence du médicament et initiateur de la pétition des cancérologues contre l'explosion des prix. Olivier Maguet, chargé de la campagne médicaments à Médecins du monde. André Cicolella, toxicologue spécialiste de santé environnementale et Jean Luc Gibelin (élu PCF)

    Catégories : Au fil des jours, santé et protection sociale Lien permanent 2 commentaires
  • Chroniques estivales 9 : humeur ... laïcité, Yémen, présidentielles.

    Déjà une réaction d'humeur, devant l'art de créer des problèmes pour masquer les vraies réalités, les discriminations, le machisme encore trop présent, les inégalités, la pauvreté ... Après des maires de droite de communes de la Côte d'Azur, voici le maire du Touquet, également de droite, qui interdit les "burkinis" sur cette plage de la Manche. C'est donner de l'importance à ce qui n'en a pas, la manière de s'habiller, insister sur une interprétation religieuse, en oubliant qu'en d'autres périodes, des tenues tout aussi couvertes étaient de mise pour les femmes : il suffit de voir les photos du Touquet à la Belle Epoque ou ce tableau de C. Monet illustrant cet article. C'est une dangereuse interprétation de la laïcité sensée être la séparation de l'Etat et des religions, le respect de la liberté individuelle et la non intervention des pouvoirs publics sur les questions religieuses. Curieusement (?), ce sont les femmes qui sont instrumentées encore une fois dans un débat essentiellement masculin. La Ligue des droits de l'homme a publié un très bon communiqué de presse que je vous invite à lire en cliquant ici. Que ce soit sur les tenues de plage ... ou par rapport aux opposants au projet d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure pour ne prendre que ces deux exemples, l'interdiction, la répression enfonce toujours dans l'opposition, l'antagonisme au lieu de la compréhension réciproque !!!
    Tristesse et indignation ensuite devant le bombardement d'un hôpital de MSF au Yémen par la coalition menée par l'Arabie saoudite avec des armes françaises. Quand donc que la France arrêtera d'armer des assassins ?
    Rire jaune enfin devant l'annonce de la candidature aux primaires du PS de B. Hamon. Il y a déjà G. Filoche, MN. Lienemann, A. Montebourg (?) ... A croire qu'il y a concours entre membres du PS et anciens membres du PS comme JL Mélenchon pour se refuser à comprendre que le discrédit de la politique est en partie du à ces courses de coqs, là où les gens ont envie d'entendre des propositions et surtout d'être écoutés, tout le sens du hashtag #OnVautMieuxQueCa. Car c'est ensemble qu'il nous faut construire un programme pour les cinq ans à venir, pas derrière des coqs !

    Catégories : Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire