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Le blog de Michèle Leflon - Page 88

  • Les élections européennes : l'écologie au coeur du débat !

    rompre.jpgRappelons nous Hugo Chavez à Copenhague en 2009 : "Si le climat était une banque, les pays riches l'auraient déjà sauvé !" Il y avait expliqué pourquoi le socialisme est la voie pour le sauvetage de la Terre face au capitalisme destructeur et déprédateur des ressources naturelles. (NB : le mot de socialisme n'a évidemment pas la même signification dans la bouche de H. Chavez et dans celle de F. Hollande !)

    C'est dire toute l'importance pour le climat, plus largement pour notre qualité de vie, pour notre santé, de rompre avec cette Europe du capital.

    Les députés européens sortants communistes et du Front de Gauche faisaient d'ailleurs partie d'un groupe alliant deux composantes : la gauche européenne et les écologistes antilibéraux du nord. C'est dire si l'écologie a toujours été présente dans leurs préoccupations.

    L’Europe peut et doit jouer un rôle pour protéger la planète

    Il ne s’agit pas de culpabiliser les individus, mais au contraire de travailler à faire de l’Europe un acteur efficace et d’avant-garde pour la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. 

    Il faut refuser l’accord transatlantique qui menace notre agriculture et notre environnement mais aussi une foule de mesures qui doivent être prises au niveau européen comme la refonte et le renforcement de la directive REACH (qui concerne l’utilisation des produits chimiques) afin de renforcer la protection des personnes et des territoires; l'obligation de l’application des normes SEVESO pour toutes les entreprises chimiques

    Parler d’écologie, de protection de la planète n’est que du vent qi l’on ne met pas au cœur de l’action publique le redéploiement et la relance des services publics de l’énergie et des transports. Or l’action de l’Union européenne ces dernières années, et notamment depuis Maastricht, a conduit à dépecer les services publics. En effet si pour partie les émissions de Gaz à effet de Serre en Europe ont diminué, celles des transports ont augmenté de 26% signe que la libéralisation des services publics de transport ne fonctionne pas !

    Il faut relancer le service public du rail et notamment du ferroutage pour lutter contre le tout camion, développer des transports publics par canaux dans toute l’Europe, sortir du dogme de la concurrence pour les transports urbains et promouvoir un service public massif des transports en commun, abroger  toutes les libéralisations des transports et renforcer des coopérations ferroviaires publiques entre les pays.

    Stop à la culpabilisation ! Ce ne sont pas les citoyens qui polluent la planète. Beaucoup en Europe préfère parler de privatisation de l’énergie, de création de compteurs axés sur les prix de l’électricité, résultats les pauvres ne se chaufferont plus quand les prix augmentent c’est-à-dire en hiver….cela est inefficace et injuste.

    Pour une approche sérieuse de l’enjeu écologique il faut que des mesures permettant à tous de vivre et de travailler dignement ! EDF/GDF doit redevenir 100% public afin de faire baisser les prix de l’énergie pour les consommateurs finaux et pour les entreprises industrielles: il faut créer un pôle public européen sortant l'énergie des griffes du privé et garantissant le droit à l’énergie pour tous

    La transition énergétique nécessite, non d'en parler, mais de la faire, avec une approche sérieuse et réfléchie. La pollution assombrit le futur et la santé de nos enfants et des générations futurs.

     

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  • Europe : il faut une ambition nouvelle pour l'industrie !

    rompre.jpgLe fatalisme n'est pas de rigueur ! L’industrie européenne peut se maintenir en Europe, gagner des nouveaux marchés, y compris au niveau international et participer au redressement de l’économie pour tous !

    Les Ardennes ne doivent pas être les victimes de la mondialisation capitaliste !

    Notre pays doit renforcer ses moyens et ses ambitions pour l’industrie : 

    - Introduire des critères sociaux et environnementaux dans les cahiers des charges des entreprises 

    - Permettre une formation en continue gratuite et de haut niveau pour les salariés

    - Investir massivement dans la recherche et le développement pour combler le retard

    - Engager la bataille contre le coût du capital et ainsi dégager de nouvelles ressources pour le développement des entreprises européennes

    L'Europe peut y contribuer par la création d’un fonds européen public d’investissement pour l’industrie européenne.  Cela est possible et urgent !

    L’Union européenne et notamment la Commission se targuent d’accorder de nombreuses aides aux entreprises. Mais la véritable destination de ces aides n'est pas contrôlée. De plus les critères d’obtention des aides sont obscurs. Il faut mettre en place un contrôle strict dans les entreprises par les représentants des salariés, de l’utilisation des aides, afin de garantir que celles-ci servent vraiment au développement de l’emploi industriel, inscrire des critères sociaux et environnementaux dans l’octroi des aides, imposer la récupération des aides et l’imposition d’amendes aux entreprises qui malgré l’obtention d’une aide licencient et prioriser les PME dans le versement des aides.

    Un nouveau développement industriel nécessite deux transformations fondamentales :

    - des droits nouveaux pour les salariés, des salariés sans lesquels rien ne se peut !

    - des choix de production faits, non sur la rentabilité, mais sur la réponse aux besoins des populations

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  • Réforme territoriale : une atteinte inacceptable à la démocratie et aux services publics!

    ca.gifCompétitivité : ils n'ont que ce mot là à la bouche !

    il faut faire des grandes com d'agglo, pour être plus compétitifs (mais je serai bien curieuse de savoir combien d'emplois la com d'agglo Charleville Mézières Sedan va créer) et maintenant, il va falloir faire des grandes régions !

    Le président de la Champagne Ardenne s'affole à tel point que dans l'Ardennais du jour on y apprend qu'il défend la politique de F. Hollande, sauf sur ce point.

    Sauf que ce projet de fusions de régions fait partie de tout cet ensemble austéritaire !

    Je passe sur l'aspect diversion au moment des élections européennes, en faisant jaser sur le sujet des régions de demain.

    C'est d'ailleurs bien aussi une question européenne : voulons nous une Europe uniforme où tous les pays ont des régions sur le modèle des Länder allemands ou une Europe de nations souveraines coopérant dans le respect de leurs particularités ?

    Faisons un peu de politique fiction : si on s'amuse à redécouper les régions, ce n'est pas complètement absurde de rattacher l'Aisne à la Champagne Ardenne, comme le rêve notre président de région dans sa paranoïa. Mais on voit tout de suite les conséquences que cela pourrait avoir pour l'université d'Amiens, pour son hôpital universitaire ...

    Car oui, derrière les projets gouvernementaux de fusions de régions, il y a les économies, et pas que des économies d'élus, mais aussi des économies de services publics et c'est quand même plus simple de fermer des services publics quand on les a fragilisés auparavant.

    Non, ce projet de redécoupage territorial n'est décidément pas bon.

    Pas plus d'ailleurs que le projet de suppression de la clause de compétence générale : c’est priver les élus d 'un rôle essentiel, celui de contribuer par les politiques publiques élaborées à réduire les déséquilibres territoriaux ! Il n'est pas absurde, loin de là,  qu'une partie des équipements publics des villes ne soient pas à la seule charge des habitants de ces villes - ils ne servent pas qu'à eux - pas plus qu'il n'est absurde que des services publics en zone faiblement peuplée ne bénéficie du soutien collectif : c'est le gage de droits identiques sur l'ensemble du territoire de la République ! Et contribuer à garantir cette équité à tous les niveaux territoriaux, c'est essentiel ! Le rejet de la cause de compétence générale correspond à une utilisation inacceptable des dérives de certains élus pour une atteinte sans précédent à la démocratie !

    Catégories : Ardennes, Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • Sanofi Big pharma : un livre à lire !

    cvt_sanofi-big-pharma_9394.jpegSi j'ai un conseil à vous donner, c'est bien de lire ce livre écrit par Danielle Montel, Danier Vergneau, Danielle Sanchez et Thierry Bodin.

    Vous y lirez comment Sanofi est plus préoccupé de profits que de santé ! Comment, pour ne prendre qu'un exemple, la recherche sur les antibiotiques est sacrifiée car non rentable : les traitements antibiotiques sont des traitements courts, et en plus, les nouveaux sont réservés aux cas où les anciens ne fonctionnent plus pour cause de résistance, et à juste titre, pour ne pas développer trop vite de nouvelles résistances. Et cette absence de recherche risque de mener à des impasses thérapeutiques, en l'absence de produits actifs sur des microbes qui résistent de plus en plus aux anciens médicaments !

    Mais surtout vous y lirez un projet de société, un projet où l'Humain compte plus que les profits.

    Avec des réflexions capitales : comment ne pas retomber dans les travers des étatisations de 81 où le changement de propriété ne s'est pas accompagné de l'indispensable démocratie dans la gestion pour qu'il y ait une véritable appropriation collective de cette richesse et de ses potentialités pour la satisfaction des besoins ?

    " Contester le pouvoir des actionnaires, ce n'est donc pas seulement une question de répartition des richesses. Il s'agit de mettre en cause les rapports destructeurs que ceux-ci font peser sur l'entreprise, les salariés, les être humains et la planète, ce qui implique de rompre vraiment avec la logique de la rentabilité "

    Bref, un vrai projet de pôle public du médicament.

    Tout au plus, je regrette cette affirmation que le médicament ne peut être une marchandise ! Le médicament ne peut être source de profits (ou tout du moins ne devrait pas), évidemment. Mais c'est bien un objet, donc échangeable ! Et il me semble que cela ne peut être confondu avec les soins, l'activité humaine : dans ce cas, je me bats pour que ce ne soit pas une marchandise, car cela déshumanise les soins, tout en correspondant aux canons du capital : l'exploitation de la force de travail !

    Catégories : santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Sylvain Dalla Rosa, conseiller communautaire PCF, a voté contre la taxe d'enlévement des ordures ménagères.

    tri.jpgIl s'en explique :

    Le débat, lors de la réunion du conseil communautaire Charleville/Sedan du 25 avril, à l’occasion du vote des taux pour les impôts locaux, a montré la difficulté d’harmoniser la fiscalité sur un territoire de 65 communes. Si, sur la taxe d’habitation et la taxe sur le foncier bâti un accord a aisément été trouvé, grâce à la limitation des dépenses d’investissements, il en a été tout autrement pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Les différents régimes fiscaux pour les ordures ménagères, appliqués par les anciennes collectivités, étant tellement divers, que certains territoires doivent payer pour les autres. Le conseil communautaire a donc retenu 10 zones de fiscalité différentes pour la TEOM et une harmonisation des taux sur l’ensemble du territoire pour dans… 10 ans. Mais là ou le "bât blesse", c’est la partie qui sera financée par le budget général donc l’impôt ménage. Car, contrairement aux pratiques qui ont généralement cours ou le financement de la politique des déchets est assuré totalement par la TEOM, la communauté d’agglomération a décidé de faire porter une partie de la dépense par le budget général. En effet, jusqu’à présent, l’ex pays sedanais ne prélevant pas de fiscalité sur les ordures ménagères, les contribuables de ce territoire vont maintenant y être soumis. Afin de ne pas impacter trop durement les contribuables de cette zone, il a donc été décidé qu’un montant de 604 000 € serait financé par le budget général.
    Autrement dit, les contribuables de Charleville-Mézières et des autres territoires payeront deux fois les ordures ménagères. Une fois à travers la TEOM et une autre partie sur le budget général (TH et TFPB) pour compenser le manque à gagner de l’ex pays Sedanais. Personne n’ayant d’ailleurs précisé si ce dispositif pour 2014 serait prolongé dans les années à venir. A cela s’ajoute la disparition de la forme incitative de cette taxe qui était jusqu’à présent en place dans des endroits comme la communauté du Val de Bar, gelant ainsi tout le travail de sensibilisation sur le tri des déchets qui avait été entrepris dans ces localités.
    Cette inégalité fiscale, qui fait peser sur les carolomacériens et d’autres une dépense qui ne leur incombe pas, m’a conduit à voter contre les taux de TEOM.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 0 commentaire