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Ardennes - Page 18

  • L'hôpital malade !

    Comment un hôpital malade peut il soigner ? Car c'est bien le résultat des politiques des gouvernements successifs, tous adeptes de moins de dépenses publiques, de moins de solidarité donc : l'hôpital est malade.
    Et la carte ci-dessus relève malheureusement le nom de celui de Charleville-Mézières comme d'un où ça va mal !
    Cette carte est un extrait, centré sur le nord est de la France, de celle faite par l'association Jean Louis Megnien, du nom de ce médecin de l'hôpital Pompidou à Paris qui s'est suicidé. Je partage toutes les réserves émises par l'association sur cette carte : il ne s'agit que des informations que l'association a, à relativiser dans tous les sens. Vous pouvez trouver l'ensemble du document, la carte complète et les commentaires en cliquant ici.
    Mais ce n'est malheureusement que la confirmation de ce que nous savons pour l'hôpital de Charleville-Mézières : les personnels souffrent comme partout ailleurs du fait des mesures d'économies qui ne leur permettent pas de faire leur travail aussi bien qu'ils le voudraient pour le bien des patients, mais pour certains plus encore, du fait d'une gestion des personnels maltraitante, avec une direction qui s'est appuyée à une époque sur les cadres (médecins ou paramédicaux) les plus opportunistes et les moins regardants sur l'éthique pour faire avancer ses projets de restructuration pour plus d'économies, cet absurde projet de faire entrer le privé paré de toutes les vertus dans l'enceinte même de l'hôpital ; avec du mépris pour ceux qui défendent les valeurs du service public ; avec de la mise en concurrence.
    Plus que jamais, la lutte est nécessaire : les personnels, avec le soutien des usagers ont manifesté le 7 mars pour dire stop à cette décomposition de l'hôpital. Ci-dessous vous trouverez l'interview de Christine Caruzzi, secrétaire du syndicat CGT de l'hôpital Manchester et suppléante du candidat du PCF, Igor Nivelet aux prochaines élections législatives.
    Car il faut lutter, dans les hôpitaux, dans la rue, mais aussi se servir de la séquence électorale de cette année. Et quelqu' en soit l'issue, les voix qui se seront portées sur les candidats du progrès social, des services publics, du refus de la finance comme leit motiv de notre société, pèseront dans la société future.
    Le PCF porte une vision large et prospective pour repenser le système de santé et l’hôpital public et répondre aux besoins de santé. : revivifier les missions de service public, pour questionner la place de l’hospitalisation dans l’évolution des soins, repenser de véritables coopérations inter-hospitalières sur la base de la continuité des soins, replacer l’hôpital de proximité dans un maillage de service de santé publique de proximité, avec un réseau de centres de santé…Cela nécessite débat, créativité et démocratie à tous les niveaux à l'opposé des décisions arbitraires des ARS actuelles.
    Cela suppose d'en finir avec le financement à l’activité (T2A), véritable escroquerie dans le cadre des enveloppes fermée et répondant à des critères productivistes. Il faut restaurer de véritables budgets de fonctionnement hospitaliers, adossés à une nouvelle approche de financement de l’activité et des plans d’investissements pluriannuels garantis par l’Etat

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  • Le président du conseil départemental des Ardennes est schizophrénique : il veut augmenter les impôts locaux

    et il a parrainé F. Fillon, partisan d'une baisse des dotations de l'Etat aux départements !
    Il n'est nullement dans mon intention de nier la situation difficile des finances départementales, ni même de critiquer par principe toute hausse d'impôts, qui pourrait avoir un sens si c'était pour plus de services publics, plus de solidarité (encore qu'une réforme fiscale est nécessaire pour rendre les impôts locaux plus justes)
    Mais nous n'allons pas vers plus de services publics ! Et par exemple, les réductions de moyens pour le déneigement, qui ont fait la preuve de leur dangerosité cet hiver, devraient être reconduites.
    Le rapport d'orientation budgétaire se fait menaçant pour les collèges : "... je  soumets  aujourd’hui  à votre  décision  l’engagement  du  Département  pour  mener  avec,  et  à  la  demande de la Direction  des  Services  Départementaux  de  l’Education  Nationale  une  concertation  sur  ce sujet   de   la   carte   scolaire,   notamment   à   la   lumière des   contraintes   financières, démographiques et patrimoniales actuelles et à venir.". Suit un paragraphe sur l'importance des dépenses d'entretien des collèges. L'argument financier sera-t-il l'élément déterminant d'une nouvelle carte des collèges ... bien loin des besoins de nos jeunes ?
    Et cerise sur le gâteau B. Huré soutient, comme ses vice-président-e-s, P. Cordier et B. Poletti, candidat-e-s aux élections législatives, le programme de F. Fillon. Et qu'a dit celui-ci ? Il veut poursuivre la baisse des dotations de 7,5 milliards en 5 ans ... en s'appuyant sur le levier de l'augmentation du temps de travail ! La vidéo de cette intervention se trouve sur le site de l'association des départements de France (à voir en cliquant ici). Et le visionnage procure une surprise : savoir ce qui préoccupe B. Huré, puisqu'il a eu la possibilité d'interroger F. Fillon. On s'attendrait à une interrogation, même courtoise, par rapport à cette annonce de baisse de dotations. Eh non ! Ce qui le préoccupe, c'est de savoir si F. Fillon pense garder le mode d'élection actuel des conseils départementaux ou s'il veut revenir au projet de conseiller territorial ! Sans commentaire.
    Dans ces conditions rien ne peut légitimer une hausse des impôts départementaux !

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  • Des revenus pour tous !

    Le "Penelope gate" a le mérite de mettre au grand jour, outre son aspect scandaleux, la méconnaissance totale par la droite des réalités. Car travail, fictif ou pas, c'est la hauteur des salaires qui frappent, mais F. Fillon ne peut comprendre ... dans son monde de riches ! L'autre jour, René disait, comment, quand il était député, il touchait le salaire d'un ouvrier professionnel et Thierry, son assistant parlementaire, le SMIC ! Le PCF a toujours veillé à ce que la politique ne puisse être un motif d'enrichissement personnel ... mais il est bien seul !
    Au delà de cette disqualification de la droite, il importe de parler projet pour la France, propositions, programme : l'élection présidentielle et les élections législatives qui suivront ne peuvent être le choix du moins "pourri". C'est un moment privilégié de débats : profitons en et dépassons les raccourcis des médias, dominés par le capital pour la plupart.
    Après un an de rencontres, consultations, discussions, le groupe des députés communistes vient de présenter une proposition de loi pour une sécurité de l'emploi et de la formation qui concrétise la volonté d'éradiquer progressivement le chômage et la précarité avec la mise en cohérence de nombreuses propositions : avec ce système, on sécuriserait les gens dans leur emploi et on favoriserait une mobilité choisie et ascensionnelle, dans la sécurité des revenus et des droits de chacun. Chaque travailleur pourrait alterner, de sa sortie de formation initiale jusqu’à sa retraite, emplois stables et correctement rémunérés et formations permettant d’accéder à de nouveaux emplois, avec la garantie d’une continuité de revenus et de droits élevés. Le document déposé à l'assemblée nationale fait 72 pages et je ne vais évidemment pas vous en détailler le contenu ici : vous pouvez le trouver en cliquant ici. Disons simplement qu'il s'intéresse à tous les moments de la vie adulte, avec à l'article 9 une allocation d’autonomie-formation pour les étudiants, sans autre condition que la poursuite assidue de leurs études, à l'article 12, le retour à la retraite à 60 ans, à taux plein avec 150 trimestres cotisés et évidemment toute une série de mesures pour sécuriser l'emploi. Car si le débat existe sur la notion de revenu universel, dont les présentations diverses entérinent toutes la persistance d'un haut niveau de chômage et font l'impasse sur l'entreprise, lieu de production de la richesse, il y a bien évidemment une exigence partagée : il faut des revenus pour tous ! Dans le cadre d'un statut solidaire et non de la charité (pour ne pas dire, de la recherche de la paix sociale !).
    Tous les aspects nécessaires à la sécurisation de l'emploi sont abordés : le contrat de travail, le service public de l'emploi, la lutte contre la précarité, la durée du travail, le droit de préemption des salariés, la formation professionnelle, les droits nouveaux pour les salariés ... sans oublier la fonction publique et le financement. Je n'en dis pas plus - allez la lire - ce ne sont pas des déclarations de principes, mais la construction concrète d'une sécurité de revenus pour nos concitoyens et au lieu du gâchis du CICE, une autre utilisation de l'argent public pour un développement social, écologique de notre pays.
    L'élection présidentielle et les élections législatives, un moment privilégié de débats : rien n'est joué ... mais le temps presse pour rassembler à gauche et c'est bien sur des idées, pas sur des personnes, ou des étiquettes, que peut se faire le rassemblement majoritaire permettant à notre peuple de se sortir de l'impasse d'un second tour FN/droite (ou sa jumelle, la macronite). Ces idées, ce sont une grande ambition de progrès social, une lutte acharnée contre le pouvoir de la finance, une nouvelle manière de produire, sociale, écologique, répondant aux besoins des populations, une VIème république avec une nouvelle démocratie, politique et sociale, une Europe orientée vers un développement solidaire et soutenable.
    Ne jouons pas petits bras, enfermés dans des étiquettes ! Jeudi à 20 h une réunion publique de soutien à la campagne de JL Mélenchon est organisée à la salle de Nevers à Charleville : l'occasion de passer à la vitesse supérieure dans la campagne !

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    Catégories : Ardennes, Au fil des jours, Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Bonne année 2017

    Bonne année, bonne santé !
    Cette année, j'ai choisi un paysage des Ardennes pour présenter mes vœux avec un conseil toujours d'actualité d'un illustre Ardennais (le curé Meslier vivait à l'époque de Louis XIV)!
    Faisons de 2017 une année de paix et de fraternité.

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Elles, ils, attendent encore leur bourse à quelques jours de Noël !

    A l'IFSI (école d'infirmiers/infirmières) de Charleville-Mézières, les étudiants de première année espèrent toujours que ce sera pour demain ... si ce n'est que les jours passent et se succèdent sans apporter la bonne nouvelle !
    La bonne nouvelle, ce serait l'acceptation de la bourse et le premier versement.
    Devant les difficultés financières, certains ont déjà abandonné les études.
    En plus la qualité de boursiers permet d'obtenir parfois d'autres aides, dans la comcom de la pointe par exemple.
    Pour mémoire, les bourses des formations sanitaires et sociales sont attribuées par le conseil régional. Si on peut comprendre certaines difficultés liées à la fusion des régions, celle-là ne peut pas se comprendre : c'est un pur travail administratif et financièrement le premier trimestre de l'année scolaire concerne le budget 2016. Il est donc déjà voté depuis un moment. P. Richert, le président du Grand Est, a-t-il à ce point désorganisé les services de la région ou est ce un choix politique volontaire pour vider les écoles ? C'est en tout cas socialement inacceptable !

    Catégories : Ardennes, Champagne Ardenne, Education, formation, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire