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Venons soutenir les personnels en grève devant
la CAF
jeudi 15 décembre à 13 h 30
vendredi 16 décembre à 8 h 30 avant le
conseil d'administration.
A la suite de postes supprimés par des départs
à la retraite non remplacés, des mutations ... , sans parler d'une
gestion humaine contre productive (CDD de 5 mois et demi,
mutualisation des taches ...) ce sont 10 000 dossiers qui sont en
retard de traitement à la CAF des Ardennes.
Après des heures supplémentaires obligatoires en novembre, la
direction a décidé, sans même en informer le personnel, la
fermeture des agences extérieures ! La pénalisation des
allocataires, déjà pénalisée par les retards !
Le personnel n'en peut plus de ne pas pouvoir bien faire son
travail, d'où ce mouvement de grève, avec déjà un signal d'alerte
il y a quelques jours : 55 mn de grève, fort bien suivie ! La
direction continue de faire la sourde oreille, en lien avec les
pressions gouvernementales sur la CAF pour baisser à tout prix ce
qui est appelé frais de gestion, en fait le service aux
allocataires !
Venons les soutenir !
Jeudi, il y aura aussi les cheminots
: ils diffuseront une information sur les projets du conseil
régional, le transfert des trains d'équilibre du territoire à la
région ...
Les militants de la CGT étaient présents, ce
matin, devant le siège de l'UIMM ardennaise, filtrant les voitures
pour diffuser des informations, montrant leur détermination.
En effet, en s'appuyant sur la loi El Khomri, le patronat de la
métallurgie a entrepris des négociations pour un socle commun des
conventions collectives de la métallurgie, en laissant des choses
aussi importantes que les primes d'ancienneté, le 13ème mois ... à
régler dans l'entreprise. Quand on sait le nombre de toutes
petites entreprises de la métallurgie dans le département, on voit
le nombre de salariés qui seraient abandonnés au bon vouloir de
leur patron, faute de pouvoir créer un rapport de force !
L'UIMM veut en profiter aussi pour réaliser son vieux rêve, ne
plus reconnaître les qualifications et compétences mais ne
s'occuper que de classifier les emplois, ne reconnaissant ni
diplôme ni expérience liée à l'ancienneté, avec en plus la remise
en cause du statut cadre ! Les militants de la CGT portent eux de nouvelles conquêtes
sociales et démocratiques dans ces négociations comme un nouveau
statut du travail salarié, la durée légale de travail, un SMIC à
1800 € ...
Et c'est possible : n'oublions jamais les 200 milliards de
dividendes versés aux actionnaires en France en 2015, car même si
dans les TPE ardennaises le lien n'apparaît pas toujours
nettement, les salariés sont victimes des mêmes prédations par les
actionnaires par des mécanismes plus sournois de sous-traitance.
Le maire de Charleville-Mézières a décidé de
faire rêver : un parvis devant l'hôtel de ville pour les photos de
mariage, une ouverture en escalier vers la Meuse pour la beauté du
paysage, moins de stationnement sur la place de l'hôtel de ville,
mais quand même du stationnement (bonjour la contradiction !).
Sauf que la place de l'Hôtel de ville est un carrefour incontournable de l'agglomération, rues vers le
Theux, le quartier de Manchester, chemin de la Ronde Couture à
la place ducale.
On peut sans doute faire quelques grandes catégories de ceux qui
passent par cette place :
- Les touristes puisque le maire a commencé son exposé jeudi au
conseil d'habitants par là. Dont acte : on profitera tous des
embellissements et mises en valeur des richesses historiques du
lieu. Il y aurait beaucoup à dire sur la politique touristique du
conglomérat conseil général/agglo. C'est un autre débat que celui
qui m'intéresse aujourd'hui.
- Ceux qui travaillent dans les administrations de ce centre des
Ardennes. Ils ont besoin de s'y stationner ou tout du moins de
passer un minimum de temps en transport.
- Ceux qui viennent dans les administrations ou services : ils ont
aussi besoin de s'y stationner, souvent moins longtemps, mais
connaissent moins bien le quartier.
- Ceux qui y habitent. Evidemment, les intérêts sont
contradictoires avec ceux des précédents et quand on interroge les
habitants du quartier, ils vous répondent que ceux qui y
travaillent peuvent se garer plus loin, surtout quand on s'adresse
majoritairement à des retraités qui ont un peu oublié à quel point
ils aimaient bien se stationner le plus près possible de leur
travail !
- Ceux qui traversent le quartier et qui veulent surtout que l'on
puisse le traverser rapidement !
La question des voitures est centrale : ce n'est pas une
spécificité du quartier, même si les problématiques sont
particulières, mais bien une question générale dans toutes les
villes qui passe par des aménagements pour des circulations douces
et des transports en commun plus accessibles en terme de
fréquence, de prix.
La précédente municipalité avait ébauché un projet de bus à haut
rendement de service. De quoi inciter à prendre le bus plutôt que
sa voiture et favoriser l'usage du vélo car cela s'accompagnait d'une circulation
plus sécurisée.
Mais B. Ravignon a écarté ce projet et maintenant il ose dire que
le tramway n'est pas adapté à notre ville. Certes, mais il oublie
cet intermédiaire, lui parfaitement adapté !
Alors il y a le parking Picasso, au coeur des débats du conseil
d'habitants, car quasiment vide ! Mais 7, 8, 9 mn à pied des
administrations. Alors, le maire a une idée : faire une passerelle
sur la Meuse. 2 à 2,5 millions d'euros pour raccourcir le trajet
de 2 à 3 mn, sans doute en le rendant un peu plus pénible, car la passerelle devrait peut-être être en hauteur et il faudrait
monter ! A ce prix là, il y a sans doute de quoi payer une navette
aux heures de début et de fin de travail dans les administrations
pendant 15, 20 ans ! Mais peut être a-t-il plus envie d'une
passerelle qui porte son nom que d'un vrai service à la
population.
Car, dans les utopies de grands travaux, pourquoi pas un pont
routier le long du pont de chemin de fer de la rue Emile Beaucourt
vers la gare de Mohon ! De quoi décourager la traversée du Theux
pour tous ceux qui vont entre le Sedanais et Charleville-Mézières,
faisant de la rue Ambroise Croizat un véritable danger.
Stop dans les rêves. Il y a besoin, comme cela a été dit jeudi
soir d'un cahier des charges pour un appel à projet d'architectes.
Mais il y a besoin d'une confrontation rapide à la réalité aussi.
Il y a surtout besoin que des projets de professionnels puissent
être, sans trop tarder, présentés à la population, à la fois ceux qui
habitent le quartier et ceux qui y travaillent que ce soit dans
les administrations ou les commerces. Car ce qui serait
insupportable, c'est un cahier des charges fumeux et un projet
choisi en comité restreint et on peut imaginer les explications du
maire : techniquement, on ne pouvait pas faire autrement !
Et dans les choses plus immédiates, l'annonce par le maire de la
vente vraisemblable de la friche du garage Inchelin n'est pas une
bonne nouvelle. Un café avec terrasse au bord de la Meuse, ça
pourrait être sympa, mais la privatisation de cet espace public
est un danger pour l'avenir, car il n'y a aucune garantie sur ce
qui se passera dans 5 ou 20 ans et là encore, ne rêvons pas !
Pensons au pire, une nouvelle verrue sur ce bord de Meuse, mais
sur laquelle la ville ne pourrait plus rien faire car elle serait
privée.
Ils étaient là, les personnels de la santé et
du social, des membres du collectif de défense des usagers de
l'hôpital, des représentants d'autres professions, de simples
usagers devant l'hôpital de Charleville-Mézières
Alors que le PLFSS2017 (le projet de loi de financement de la sécurité sociale) a été voté en première lecture dans un
silence médiatique tonitruant, le mouvement syndical et social
s'est mobilisé hier partout en France.
La loi de financement de la sécurité sociale 2017 s’inscrit dans
le plan triennal d’économies …qui finance les quelques 41
milliards du « pacte de responsabilité ». C’est ainsi
que nous avons pu entendre la ministre M. Touraine se faire la
chantre du « bilan positif » de Hollande/Valls en
s’exclamant sur la fin « du trou de la sécurité
sociale » à l’horizon 2017 avec un déficit prévisionnel
de 400 millions d’euros au lieu de 17,4milliards en 2011.
Mais cela s'est fait au prix de moins de sécu, quand il en
faudrait plus, en réduisant les dépenses alors qu'il faudrait
augmenter les recettes et que c'est possible. L’argent est
là : dans les poches des actionnaires… ou plutôt leurs
paradis fiscaux ; dans les banques, au plus haut niveau de
l’appareil d’Etat !
En réalité, c’est la manifestation de l’application sans faille et
sans état d’âme de l’axiome ultra-libéral : toujours moins
pour les besoins humains, toujours plus pour la finance !
Au delà des chiffres et de quelques manipulations internes aux
comptes sociaux, la décélération du déficit de la sécurité sociale
cache une formidable atteinte aux droits sociaux, au cours de ce
quinquennat, dont nous pouvions attendre un autre résultat !
Pour information, dans notre département, le
député socialiste a voté ce PLFSS. Et si les autres députés ont
voté contre, c'est politicart, pour ne pas dire que ce qu'ils
veulent, c'est encore plus d'économies !
Si je relève le coup de pouce de la baisse de la CSG pour quelques
milliers de retraités, que dire de l’allongement de délai pour
partir à la retraite, de la cotisation « de solidarité »
que seuls les retraités paient, du blocage de l’indexation sur le
coût de la vie…
Au nom de l’équité, ce gouvernement a massacré le principe
d’universalité des allocations familiales et les cotisations
patronales auront disparues de leur financement…
Après la mascarade de la « stratégie nationale de
santé », la loi dite de « modernisation de notre système
de santé » consacre les groupements hospitaliers de
territoire » (GHT), actant une destruction sans précédent de
l’offre de soins hospitaliers dans notre pays : le PLFSS 2017
prévoit une énième pression financière sur les budgets
hospitaliers avec une nouvelle ponction de l’ordre de 1,5 milliard
au titre de « l’efficacité de la dépense hospitalière »,
du « virage ambulatoire » et de la « réduction des
inadéquations hospitalières » !! Que de souffrances du
côté des personnels, et de dégradation des conditions d’accès et
de prises en charge de la population non comptabilisés dans les
propos cyniques de la ministre de la Santé !
Enfin la politique de « redressement » des comptes
de la sécurité sociale a été rythmée chaque année à coup de
contrats d'objectifs et de moyens pour les caisses : des
milliers de suppressions d’emplois, fermetures des centres
d’accueil et de paiement, remise en cause des missions au service
de la population et à terme un processus achevé d’étatisation de
la sécurité sociale !
Les personnels n'en peuvent plus !
Ainsi le PLFSS 2017 prévoit 4,I milliards d’économies sur les
besoins de santé dans la vie et le travail, de retraite et de
politique familiale !
Non ! La remise en cause des droits sociaux et le
démantèlement de la sécurité sociale ne relèvent pas de la gauche
Madame Touraine ! Non ! La pression sur les dépenses de
santé et de protection sociale ne seront jamais les
indicateurs d’une politique de gauche : en attestent tous les
candidats de la « primaire de droite » qui font dans la
surenchère, le sourire aux lèvres !
Seule la volonté politique de respect des principes de solidarité,
d’universalité, d’égalité peut répondre aux formidables défis de
notre temps, tels que le vieillissement de population et le
développement des maladies chroniques, la lutte pour un
développement durable social et environnemental, la mise à
disposition de toutes et tous des progrès médicaux et
technologiques. Ils exigent une mobilisation sans précédent de
moyens financiers pour l’Humain, enfin !
Dans l’immédiat les communistes n’auront de cesse de faire valoir
leurs propositions immédiates : arrêter les exonérations des
cotisations patronales et la fiscalisation de celles-ci ; une
cotisation complémentaire exceptionnelle sur les profits
financiers ; mettre en place la modulation des cotisations
patronales selon les objectifs d’emplois et de salaires… Se fixer l’objectif d’atteindre rapidement
le 100% SECU mettra fin à l’éloignement de soins de
millions de personnes.