Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ardennes - Page 7

  • Les retraité.e.s manifesteront ce jeudi 31 janvier pour leurs retraites !

    Dans les Ardennes, rendez vous à 14 h à la préfecture
    Il y en a marre des cadeaux aux milliardaires et au grand patronat !

    Le président des riches s’était engagé à maintenir le niveau de vie des retraité-e-s, il ne fait que les taxer, les matraquer, les mépriser.
    Les cadeaux, c’est pour ses ami-e-s milliardaires et du CAC 40: suppression de l’impôt sur la fortune, Flat taxe, Exit taxe, CICE, évasion fiscale. Tout cela pour plus de 150 milliards d’euros.
    E. Macron et le MEDEF veulent imposer un recul du niveau de vie des retraité-e-s: augmentation de la CSG, blocage des pensions, fusion et abaissement des régimes de retraites complémentaires, une réforme des retraites catastrophique en prélude à la remise en cause de la sécurité sociale…
    Le vieillissement est une chance pour bâtir une société solidaire, intergénérationnelle. Mais le gouvernement estime qu’il s’agit uniquement d’un coût à réduire comme l’exige l’Union européenne.
    La retraite est un choix de société essentiel qui suppose d’intégrer pleinement dans les politiques publiques mises en oeuvre la notion de société pour tous les âges.
    A l'appel de toutes les organisations syndicales (voir le tract national en cliquant ici), une mobilisation nationale est organisée le 31 janvier. Participez !

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Les enseignants ardennais appellent à manifester ce jeudi 24 janvier.

    Dans le cadre d'une journée nationale de grève, les enseignants des lycées ardennais avec leurs organisations syndicales (FSU, CGT, SUD) et avec l'UNL le syndicat des lycéens, appellent la population à se joindre à une manifestation qui fera le tour des lycées de Charleville-Mézières, en partant du lycée Simone Veil (le lycée d'Etion) à 11 h 30.
    Aux raisons nationales de ce mouvement (les réformes développant les inégalités et Parcoursup, la généralisation de la précarité et la baisse du pouvoir d'achat pour les enseignants) s'ajoutent des revendications locales : une nouvelle fois des postes d'enseignants vont être supprimés dans notre département à la prochaine rentrée : les chiffres actuellement connus sont de 103 postes en collèges et lycées pour l'académie de Reims, de 12 dans le primaire dans les Ardennes.
    Raison supplémentaire de mécontentement aussi dans notre région, le lycée 4.0 ou plutôt le grand cafouillage. Le but est sans doute de connecter nos lycées vers le futur, mais les élus régionaux de droite qui dirigent la région sont déconnectés des réalités !
    Envers et contre tous, ils ont voté, avec le budget primitif 2019 ce lundi 21 janvier, une troisième vague de déploiement de leur plan : plus de manuels scolaires, mais des livres électroniques pour les lycéens.
    Pourtant, toute rencontre avec un enseignant des lycées « bénéficiaire » de ce plan au cours des deux années écoulées témoigne des difficultés : difficultés techniques de tout ordre, allant du manque de prises de courant aux relations avec les éditeurs de manuels, difficultés pédagogiques dues à la quasi absence de formation des enseignants, difficultés sociales enfin. Cette manière, voulue discrète, de suppression de la carte Lycéo, mise en place par la majorité de gauche en Champagne Ardenne pour financer les manuels scolaires, accentue les inégalités sociales.
    Même le CESER (Conseil Economique Social et Environemental Régional) demande un moratoire.
    Mais la droite régionale persiste et signe : plutôt que de s’attacher à résoudre les difficultés dans les lycées déjà équipés, elle veut diffuser le cafouillage !

    Catégories : Ardennes, Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • Pour Macron « Pas touche aux riches ! »

    La lutte paie ! Le président de la république a du entendre la colère des Gilets Jaunes, soutenus par 75 % de la population : mais le compte n’y est pas, loin de là.
    En ne voulant pas toucher au CAC 40, E. Macron se contente de donner d’une main aux classes populaires et moyennes ce qu’il leur reprend de l’autre main, en opposant les salariés entre eux, avec une augmentation fictive du SMIC, les retraités entre eux en supprimant la CSG pour certains, sans revaloriser les retraites à hauteur de l’augmentation du coût de la vie …
    Et les perdants sont les services publics, comme les lycées et l’université pour lesquels les lycéens se mobilisent, la protection sociale, la transition écologique.
    Dans un précédent post sur le mouvement des Gilets Jaunes (à retrouver en cliquant ici), je disais déjà que ma position avait évoluée, et elle continue à évoluer, mais le mouvement aussi évolue, murit.
    Il  y a eu le pire dans le mouvement des gilets jaunes, en particulier des violences inadmissibles, favorisées ici et là par des provocations du pouvoir et en particulier dans le département, on peut se poser la question de la responsabilité de la préfecture, mais aussi d'inacceptables déclaration de rejet des étrangers.
    Mais il y a aussi le meilleur, et de plus en plus, la montée d’une conscience de classe, une aspiration démocratique incontestable, la solidarité, l’aspiration à tout simplement mieux vivre, sans être méprisé. Cela va dans le sens du combat de toujours du PCF.
    Ce mouvement ne débouchera pas sur des conquêtes durables sans mise en cause de la répartition des richesses produites dans notre pays, sans une vraie augmentation des salaires, retraites et minima sociaux comme l'AAH, sans des droits nouveaux pour les salariés dans l'entreprise et dans les services publics.
    Un mot de plus sur l'inanité de la proposition présidentielle d'augmentation du SMIC par l'augmentation de la prime d'activité. C'est renforcer les inégalités entre les revenus salariaux des hommes et des femmes. Prenons par exemple un couple dont la femme travaille dans un service d'aide à domicile, souvent à temps partiel, mais dont le salaire du mari fait que les revenus du couple dépasse juste le seuil permettant d'avoir un revenu d'activité : son salaire à elle ne sera pas augmenté !
    L'initiative d'une journée d'action de la CGT le 14 décembre prend toute sa place dans ce contexte : dans les Ardennes, tous à la statue de Gonzague à partir de 11 h !

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours Lien permanent 0 commentaire
  • Le gouvernement choisit la force à l'écoute des gilets jaunes.

    J'avais déjà dit ici ce que je pensais du mouvement prévu le 17 novembre en annonçant le rassemblement lors de la venue du Président de la République dans les Ardennes (à retrouver en cliquant ici) : pour résumer, une grande méfiance ! J'ai un peu évolué depuis et je vais y revenir, mais je reste convaincue que les questions sont mal posées ! Cela ne m'empêche pas de penser que la réponse du gouvernement est la plus mauvaise possible : lever les barrages plutôt que de répondre aux demandes !
    J'ai évolué sur deux points :
    - tous les gilets jaunes ne sont pas des tenants de l'extrême droite, loin de là, et j'en connais certains dans les Ardennes qui sont engagés aussi contre la peste brune, qui partagent des valeurs de solidarité.
    - la capacité de mobilisation de notre peuple est plus grande qu'on ne peut l'imaginer, pour autant que la motivation existe !
    Pour des raisons familiales, j'ai fait pas mal de route ce dernier week end et donc rencontré de nombreux barrages, discuté ... Certes, j'ai vu des inscriptions inacceptables sur des gilets jaunes, mais aussi ailleurs, beaucoup de solidarité, beaucoup de désespoir aussi et surtout cette impression que ces actions étaient une manière de reconquérir une dignité perdue dans un pays où le Président valorise essentiellement les premiers de cordée !
    "Il n'y a qu'à traverser la route pour trouver du travail !" Cette vision de Jupiter, particulièrement simpliste de la société, ignore la multiplication, l'allongement des déplacements que font la plupart des salariés. Jupiter ignore aussi ce que c'est que de vivre en dessous du seuil de pauvreté, ou même avec un revenu inférieur au revenu médian (par définition, c'est la moitié de la population) ou à peine au dessus, en voyant chaque mois les dépenses incompressibles augmenter : la hausse brutale du carburant a été un déclencheur. L'annonce de l'augmentation des taxes pour le 1er janvier est insupportable pour ceux qui se soucient beaucoup plus de la planète que les actionnaires des grands groupes polluants, utilisateurs de grosses cylindrées, avions et loisirs gourmands en énergie ! La lutte contre le réchauffement de la planète ne se construira pas sur une fiscalité punitive. Plutôt que d'envoyer les forces de l''ordre contre les barrages, le gouvernement doit revenir sur ces augmentations !
    Les propositions du gouvernement, aider les plus faibles avec des miettes, ne font pas société. Aussi généreuse que puisse paraître l'idée qu'il faut aider les plus pauvres, il s'agit toujours de charité, teintée de l'inacceptable mépris de celui qui a !
    La goutte d'eau qui a fait déborder le vase de l'augmentation du prix des carburants, l'injustice des impôts indirects, qui pèsent davantage sur les plus pauvres, ne doit pas faire oublier la force de la mise en commun d'un impôt juste qui nous permet de faire société. Edouard Philippe, dans son intervention télévisée de dimanche soir, a mélangé taxes et cotisations ! La suppression de cotisations sociales redonnerait du pouvoir d'achat ! Sauf que la déconstruction de la Sécurité Sociale à laquelle il se libre ainsi est la mise à mal de valeurs de solidarité et de dignité ! E. Philippe utilise la colère contre une taxe inacceptable pour justifier l'injustifiable
    Le gouvernement doit revenir sur l'augmentation de la taxe sur les carburants, mais il faut arrêter de demander une baisse des prélèvements, sans préciser ! Il faut une réforme fiscale, donnant plus de poids à l'impôt sur le revenu, progressif, moins aux impôts indirects, injustes. Les cotisations à la sécurité sociale, c'est ce qui fait la richesse du modèle social français, à améliorer, plutôt qu'à déconstruire.
    Il faut une augmentation des salaires : l'arrestation du PDG de Renault au Japon est là pour témoigner de l'inconduite des premiers de cordée : il était au côté d'E. Macron encore tout récemment à Maubeuge !
    Et il y a bien d'autres choses à faire pour lutter contre le réchauffement climatique qu'une fiscalité punitive (d'autant plus que les recettes ne sont pas destinées à des investissements bons pour l'environnement, mais simplement à équilibrer le budget de l'état, qui a besoin de recettes nouvelles pour compenser ses cadeaux au patronat !). On pourrait taxer Total par exemple ou le kérosène. Il faut surtout investir pour changer nos modes de vies, arrêter la mégalomanie des grosses structures, cause d'allongement des déplacements que ce soit pour travailler, recourir à un service public ou simplement faire ses courses. Il faut aussi développer les transports en commun ! Après d'autres villes, Dunkerque a adopté la gratuité des transports en commun, un bon moyen pour limiter le recours à  la voiture individuelle. C'est ce que les communistes proposent dans l'agglomération carolomacérienne, avec Sylvain Dalla Rosa, conseiller municipal et conseiller communautaire : regardez donc cette vidéo.

    Catégories : Ardennes Lien permanent 1 commentaire