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Ardennes - Page 26

  • Hôpital : Ravignon n'a rien compris !

    L'humain d'abord, avant la finance !
    hôpital.jpgRavignon et à sa suite le PS ardennais ont trouvé un nouveau bouc émissaire des difficultés de l'hôpital : les gens qui vont se faire soigner en Belgique !
    Et oui, la répartition est inégale : il y a beaucoup plus de Français qui vont se faire soigner en Belgique que de Belges qui viennent en France. Mais ont ils regardé la carte des Ardennes ? C'est la proximité que cherchent les gens, qu'ils soient Français ou Belges.
    Il faudrait augmenter l'activité de l'hôpital de Charleville-Mézières ? Curieusement, le discours de la droite ardennaise s'en prend plus aux habitants de la Pointe qu'aux médecins carolomacériens qui orientent vers le secteur privé rémois. Mais la notion de défense du service public n'est pas leur fort !
    C'est en plus absurde : la tarification à l'activité a été conçue pour diminuer les ressources de l'hôpital, pas pour leur donner les finances permettant de couvrir leurs besoins et les tarifs sont fixés arbitrairement chaque année, de telle manière que plus d'activité, ce sont des tarifs revus à la baisse et que dans beaucoup de cas, l'hôpital perd des sous en soignant certaines pathologies.
    Mais s'en prendre aux habitants de la pointe, c'est éviter de remettre en cause la tarification à l'activité, la loi de financement de la sécurité sociale. C'est contribuer à culpabiliser, à diviser.
    Un mauvais point pour Ravignon & Co.

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 2 commentaires
  • Dimanche on vote pour nos valeurs !

    On vote pour Nos vies d'abord ! avec Patrick Péron et dans les Ardennes Franck Tuot et tous nos candidats.
    Certains hésitent encore ! Les sondages des derniers jours inquiètent, même si ce ne sont que des sondages et même si ce qui compte, c'est le résultat des urnes.
    Certains se posent la question du vote utile, rappellent le séisme de 2002, l'obligation de choisir entre Chirac et Le Pen. C'est oublier que les élections régionales ne sont pas les élections présidentielles, qu'il n'y a pas obligatoirement que deux candidats au second tour et que l'élimination de ceux dont on ne veut pas devient alors un choix plus simple.
    Au premier tour on choisit ! An second tour on élimine !
    Certains partagent nos valeurs de gauche, l'aspiration à plus de démocratie, de fraternité, de justice sociale, à une autre répartition des richesses, à des politiques qui visent le bien commun et non pas les intérêts privés des grands de ce monde, qui ne soumettent pas la nécessaire transition écologique aux lobbies des actionnaires, bref notre volonté de l'humain avant la finance, de nos vies d'abord ! Mais ils nous trouvent pas assez radicaux, ou trop radicaux, ne sont pas d'accord avec telle ou telle propositon, nous reprochent d'avoir oublié telle ou telle chose.
    A tous, je dis que la situation est trop grave pour ces hésitations. Le PS a trahi les espoirs populaires. Il casse notre économie en préférant donner des cadeaux aux patrons, que d'augmenter les salaires et retraites, ce qui relancerait la consommation et donc combattrait le chômage. Il a cassé notre région. La droite est en embuscade avec sa politique en faveur d'une minorité de privilégies. Le FN est plus menaçant que jamais. La solution, c'est le vote pour Nos vies d'abord ! Dans l'immédiat, le second tour ne sera pas le même avec un résultat pour notre large rassemblement social, écologique et citoyen à 5% ou dépassant les 10%. Et pour l'avenir, un bon résultat sera un encouragement et redonnera espoir : trop râlent dans leur coin et n'y croient plus. Seul, on ne peut rien. Tous ensemble nous pouvons construire un autre futur.
    Donnons ce signe d'espoir en votant pour la liste conduite par Patrick Péron dimanche !

    Catégories : Ardennes, Au fil des jours, Champagne Ardenne Lien permanent 0 commentaire
  • Dimanche on vote pour nos vies d'abord, la liste menée par Patrick Peron !

    Dimanche on vote pour nos vies d'abord, la liste menée par Patrick Peron !
    La campagne électorale me renforce dans ma participation au soutien à la liste Nos vies d'abord, qui réunit, outre les composantes du Front de gauche (dont évidemment mon parti, le PCF), le MRC, la NGS et de nombreux citoyens, comme dans les Ardennes, Sophie Perrin, militante écologiste, directrice d'école, convaincue que l'on ne réglera pas les questions urgentes écologiques sans changer le logiciel social, sans s'en prendre au pouvoir de l'argent, Françoise Carette, ancienne assistante sociale à la CPAM, persuadée que toutes les difficultés sociales qu'elle a rencontrées ne peuvent être réglées sans une action politique forte de transformation sociale et évidemment notre animateur, Igor Nivelet, l'auteur de l'image qui illustre cet article.
    Cette liste, conduite par Patrick Péron au niveau régional, profite de l'expérience de conseiller régional sortant de Franck Tuot, tête de liste dans notre département, un passionné qui connaît jusqu'au bout des doigts les politiques régionales (et même ce qu'on peut faire avec les fonds européens !) et évidemment de militants politiques engagés de longue date, Michel Cuchet, Christine Caruzzi, la secrétaire du syndicat CGT de l'hôpital, ancienne conseillère municipale, avec qui je partage tant de choses, en particulier notre passion pour la défense de l'hôpital, Edouard Jacottin, Galina Macquart, Fabien Tombois, Claudette Moraine et Roger Dizy, qui nous apporte sa connaissance du monde rural.
    J'avais dit dès 2010 que c'était mon dernier mandat. Le boulot ne serait pas fini, sans un engagement total dans la campagne de Patrick Péron. En 2010, j'avais déjà un doute sur le bien fondé d'une alliance avec le PS. L'abandon par celui-ci des dernières valeurs de gauche qui lui restaient, les cadeaux du gouvernement au patronat, sans la moindre garantie sur la création d'emploi, cette abominable réforme territoriale, les mensonges perpétuels ne m'ont plus laissé aucun doute : il n'est pas possible de se présenter aux élections régionales avec le PS. En plus Masseret est dans une fidélité tragique au gouvernement comme en témoigne cette défense de la fusion de nos régions, une véritable stupidité, particulièrement tragique pour notre département, périphérie de la périphérie.
    Et ceci, sans renier ce qui a été accompli depuis 2004 dans la région. On aurait pu faire plus ! Mais on a déjà fait beaucoup et ceux qui voudraient voter pour la droite ou l’extrême droite se trompent lourdement : la colère vis à vis du gouvernement ne peut se traduire par la recherche du pire !
    Mais le danger de la droite et de l'extrème droite dans notre région ne doit pas conduire à oublier qu'il y a deux tours aux élections ! Et ceux qui affirment qu'ils garderont la même liste au second tour, coûte que coûte, comme JP Masseret sont dans le refus démocratique, la négation de notre constitution. Espérons que ce ne soit qu'une erreur passagère !
    Le premier tour doit permettre de choisir !
    La campagne m'a confirmé que le choix de Nos vies d'abord est le bon !
    La situation politique déjà : il y a une véritable volonté d'une autre politique, d'une politique qui affirme clairement les valeurs de la gauche, la solidarité, la fraternité. Même ceux qui parlent des étrangers le font le plus souvent dans un discours de résignation à l'idéologie environnante : il n'y a pas d'emplois ! Le FN est vraiment devenu la roue de secours du MEDEF et de la grande finance à faire croire au fatalisme de la situation économique. Il y a volonté de se rassembler en dépassant les diversités de la gauche, de la gauche qui croit encore à ses valeurs, et de ce point de vue la politique politicarde d'EELV, de Christophe Dumont, qui n'a pas permis un rassemblement aussi large dans notre région qu'en Midi Pyrénées, Languedoc Rousillon ou en PACA est critiqué, tandis que notre liste est appréciée pour le rassemblement qu'elle a effectué : c'est la base de la construction politique de demain, la base de l'espoir !
    L'horreur des attentats du Bataclan a évidemment avivé l'aspiration à la sécurité. Le refus d'une guerre contre Daesh qui ne soit pas sous l'égide de l'ONU s'affirme. Et surtout si l'état d'urgence est plutôt accepté, il y a un véritable refus de perte des libertés démocratiques et l'utilisation faite par le gouvernement pour d'autres fins jugée comme une trahison ! A tel point que le projet de se montrer à Charleville Mézières dans le cadre des mobilisations citoyennes de la COP21 est tombé à l'eau, certains préfèrant être là où le gouvernement avait interdit : à Paris ! Et toute utilisation antisociale, comme condamner les salariiés d'Air France qui passent demain au tribunal serait terriblement apprécié.
    Le projet porté pour la région ensuite : faire de l'emploi la priorité, mais pas comme les autres, pas en privilégiant les patrons, mais en donnant toute leur place à ceux qui font la richesse, les salariés, les toutes petites entreprises, les agriculteurs, les artisans ! Pas d'aides sans conditions mais au contraire un levier pour que l'argent nécessaire aux investissements viennent de là où il y en a, des banques à travers un fond régional pour l'emploi et la formation, garantie pour les banques, finançant juste les intérêts en fonction des choix d'investissements pour leur utilité sociale. L'exigence portée par Patrick Péron et sa liste vis à vis du gouvernement est une garantie que les politiques de solidarité ne seront pas que des promesses de campagne mais pourront se concrétiser car aucun cadeau ne sera fait à un gouvernement d'austérité et les choix budgétaires portés vers la solidarité (aides aux lycéens, étudiants, apprentis, tarifs solidaires dans les TER), la culture et le sport pour tous, les investissements utiles (travaux dans les lycées, logements étudiants, aide à la rénovation énergétique des batiments ...). Quant à la question des inégalités territoriales, elle n'est pas traitée, comme le font d'autres, en répartissant les services de la région - c'est nécessaire, mais ça ne va pas bien loin - mais par une autre vision du développement économique, la satisfaction des besoins des femmes et des hommes et cela passe par le soutien à toute l'économie de proximité, par le soutien à une nouvelle industrie tournée vers le futur, faite de petites usines plus écologiques, qui n'ont pas intérêt à être dans les métropoles ! La fabrication additive en est un remarquable exemple avec la plateforme régionale Platinium 3D à Charleville Mézières
    Dimanche, on vote pour Nos vies d'abord !

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  • Contrat local de santé de la Pointe : ne parlons pas de ce qui fâche !

    Vendredi matin avait lieu le bureau de la conférence de territoire "Champagne Ardenne nord" dans lequel je siégeais pour la dernière fois. L'unique objet de l'ordre du jour était la préparation d'un avis du bureau à soumettre à la conférence sollicitée "par écrit" sur le contrat local de santé de la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse.
    Ce point unique n'a pas empêché un premier avis : le territoire de la conférence est trop grand (Marne et Ardennes) pour permettre un réel débat en phase avec les acteurs du terrain et la population !
    Sur la méthode de consultation sur le contrat local de santé (CLS), on ne peut reprocher à l'ARS sa précipitation (nous n'avons eu les documents que la veille et même sur table le jour même pour les fiches actions, sans parler de la consultation par voie électronique des membres de la conférence) du fait de la toute prochaine fusion des régions et l'on peut comprendre que le directeur de l'ARS veuille signer à tout prix avant le 31 décembre. Sauf que ce qui peut être excusable dans le cas présent est plutôt une généralité : soyons clair, il n'y a pas vraiment de démocratie sanitaire malgré tous les grands discours officiels.
    Sur le contenu même de ce CLS, tout d'abord une grande satisfaction : c'est la reconnaissance de l'ASMUP en tant que représentante d'usagers comme interlocutrice, dans la préparation et dans le suivi de ce CLS. C'est le résultat des luttes - j'ai souvenir d'être intervenue plusieurs fois en ce but et l'ASMUP a su se faire entendre, sa présidente, mais aussi ses membres comme Françoise Carette !
    La deuxième chose, c'est que ce CLS, en répondant aux besoins exprimés, témoigne bien de la gravité des problèmes d'accès aux soins dans ce territoire. Alors que les actions de prévention sont souvent les priorités des CLS, point de cela : l'urgence est à l'accès aux soins !
    La troisième chose, c'est que l'on ne parle pas de ce qui fâche et que l'on reste dans le politiquement correct !
    On ne parle pas de la garde des pharmaciens !
    On ne parle pas de l'éventualité de la création de centres de santé, permettant à des médecins préférant l'exercice en groupe et le salariat de venir dans ce territoire.
    On ne parle pas de faciliter l'accès aux soins en Belgique pour ceux qui habitent le plus au nord de la communauté de communes Ardenne Rive de Meuse (et l'on sait que le taxi à la carte, financé par la comcom a disparu)
    Deux bonnes nouvelles :
    - la nécessité de renforcer l'offre de soins à l'hôpital de Fumay (encore faudrait il que ce ne soit pas qu'un voeu pieux)
    - une fiche action sur la formation des professionnels et en particulier la nécessité d'ouvrir une section STSS au lycée de Givet.
    Dans l'avis qui doit être transmis devraient figurer plusieurs souhaits : celui de la réflexion sur la création de centres de santé, celui d'avancer sur la question pharmacien, celui de développer les offres de soins françaises et belges en "complémentarité" et non en concurrence.

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  • Patrick Péron était en visite dans les Ardennes hier.

    givi.jpgJournée chargée hier pour Patrick Péron, tête de la liste "Nos vies d'abord", débutée à Givet, avec un enregistrement à Radio Fuji et des rencontres avec des associations locales. Vous pouvez avoir des éléments dans mon article précédent (cliquez ici) sur la rencontre avec l'ASMUP. Le président de l'association Givi J'y reste a raconté le combat de l'association pour le lycée, pour la création d'une filière sureté nucléaire, pour le maintien de la filière L et actuellement contre la fermeture d'une classe de seconde. L'occasion de rappeler l'attachement aux maintiens des services publics et la priorité à l'éducation ! revin.jpg
    Débat ensuite avec un représentant de la CGT des communaux de la ville de Givet, avant de prendre le chemin de Revin et d'un débat plus général sur la désindustrialisation, l'urgence d'une nouvelle industrialisation mais aussi l'état d'urgence.
    Avant la réunion publique du soir, il y a encore eu une rencontre avec les cheminots !
    Les questions transfrontalières et de transport sont encore revenues dans le débat du soir, un débat pas fait uniquement des habitués des réunions organisées à Charleville par le Front de Gauche, loin de là : un signe encourageant pour la campagne !
    dubedout.jpgEt oui, on peut dépasser les 10% et il y a encore 15 jours de campagne, le temps de mobiliser voisins, amis et surtout les abstentionnistes.
    Plus globalement, c'est toute la posture de la liste qu'ont expliquée Franck Tuot et Patrick Péron : la démocratie et l'intervention citoyenne, la réorientation de l'utilisation de l'argent, la réponse aux besoins, car c'est cela qui intéresse les candidats de la liste : l'humain.

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