Dimanche on vote pour nos vies d'abord, la
liste menée par Patrick Peron !
La campagne électorale me renforce dans ma participation au
soutien à la liste Nos vies d'abord, qui réunit, outre les
composantes du Front de gauche (dont évidemment mon parti, le
PCF), le MRC, la NGS et de nombreux citoyens, comme dans les
Ardennes, Sophie Perrin, militante écologiste, directrice d'école,
convaincue que l'on ne réglera pas les questions urgentes
écologiques sans changer le logiciel social, sans s'en prendre au
pouvoir de l'argent, Françoise Carette, ancienne assistante
sociale à la CPAM, persuadée que toutes les difficultés sociales
qu'elle a rencontrées ne peuvent être réglées sans une action
politique forte de transformation sociale et évidemment notre
animateur, Igor Nivelet, l'auteur de l'image qui illustre cet
article.
Cette liste, conduite par Patrick Péron au niveau régional,
profite de l'expérience de conseiller régional sortant de Franck
Tuot, tête de liste dans notre département, un passionné qui
connaît jusqu'au bout des doigts les politiques régionales (et
même ce qu'on peut faire avec les fonds européens !) et évidemment
de militants politiques engagés de longue date, Michel Cuchet,
Christine Caruzzi, la secrétaire du syndicat CGT de l'hôpital,
ancienne conseillère municipale, avec qui je partage tant de
choses, en particulier notre passion pour la défense de l'hôpital,
Edouard Jacottin, Galina Macquart, Fabien Tombois, Claudette
Moraine et Roger Dizy, qui nous apporte sa connaissance du monde
rural.
J'avais dit dès 2010 que c'était mon dernier
mandat. Le boulot ne serait pas fini, sans un engagement total
dans la campagne de Patrick Péron. En 2010, j'avais déjà
un doute sur le bien fondé d'une alliance avec le PS. L'abandon
par celui-ci des dernières valeurs de gauche qui lui restaient,
les cadeaux du gouvernement au patronat, sans la moindre garantie
sur la création d'emploi, cette abominable réforme territoriale,
les mensonges perpétuels ne m'ont plus laissé aucun doute : il
n'est pas possible de se présenter aux élections régionales avec
le PS. En plus Masseret est dans une fidélité tragique au
gouvernement comme en témoigne cette défense de la fusion de nos
régions, une véritable stupidité, particulièrement tragique pour
notre département, périphérie de la périphérie.
Et ceci, sans renier ce qui a été accompli depuis 2004 dans la
région. On aurait pu faire plus ! Mais on a déjà fait beaucoup et
ceux qui voudraient voter pour la droite ou l’extrême droite se
trompent lourdement : la colère vis à vis du gouvernement ne peut
se traduire par la recherche du pire !
Mais le danger de la droite et de l'extrème droite dans notre
région ne doit pas conduire à oublier qu'il y a deux tours aux
élections ! Et ceux qui affirment qu'ils garderont la même liste
au second tour, coûte que coûte, comme JP Masseret sont dans le
refus démocratique, la négation de notre constitution. Espérons
que ce ne soit qu'une erreur passagère !
Le premier tour doit permettre de choisir !
La campagne m'a confirmé que le choix de Nos
vies d'abord est le bon !
La situation politique déjà : il y a une véritable volonté d'une
autre politique, d'une politique qui affirme clairement les
valeurs de la gauche, la solidarité, la fraternité. Même ceux qui
parlent des étrangers le font le plus souvent dans un discours de
résignation à l'idéologie environnante : il n'y a pas d'emplois !
Le FN est vraiment devenu la roue de secours du MEDEF et de la
grande finance à faire croire au fatalisme de la situation
économique. Il y a volonté de se rassembler en dépassant les
diversités de la gauche, de la gauche qui croit encore à ses
valeurs, et de ce point de vue la politique politicarde d'EELV, de
Christophe Dumont, qui n'a pas permis un rassemblement aussi large
dans notre région qu'en Midi Pyrénées, Languedoc Rousillon ou en
PACA est critiqué, tandis que notre liste est appréciée pour le
rassemblement qu'elle a effectué : c'est la base de la
construction politique de demain, la base de l'espoir !
L'horreur des attentats du Bataclan a évidemment avivé
l'aspiration à la sécurité. Le refus d'une guerre contre Daesh qui
ne soit pas sous l'égide de l'ONU s'affirme. Et surtout si l'état
d'urgence est plutôt accepté, il y a un véritable refus de perte
des libertés démocratiques et l'utilisation faite par le
gouvernement pour d'autres fins jugée comme une trahison ! A tel
point que le projet de se montrer à Charleville Mézières dans le
cadre des mobilisations citoyennes de la COP21 est tombé à l'eau,
certains préfèrant être là où le gouvernement avait interdit : à
Paris ! Et toute utilisation antisociale, comme condamner les
salariiés d'Air France qui passent demain au tribunal serait
terriblement apprécié.
Le projet porté pour la région ensuite : faire de l'emploi la
priorité, mais pas comme les autres, pas en privilégiant les
patrons, mais en donnant toute leur place à ceux qui font la
richesse, les salariés, les toutes petites entreprises, les
agriculteurs, les artisans ! Pas d'aides sans conditions mais au
contraire un levier pour que l'argent nécessaire aux
investissements viennent de là où il y en a, des banques à travers
un fond régional pour l'emploi et la formation, garantie pour les
banques, finançant juste les intérêts en fonction des choix
d'investissements pour leur utilité sociale. L'exigence portée par
Patrick Péron et sa liste vis à vis du gouvernement est une
garantie que les politiques de solidarité ne seront pas que des
promesses de campagne mais pourront se concrétiser car aucun
cadeau ne sera fait à un gouvernement d'austérité et les choix
budgétaires portés vers la solidarité (aides aux lycéens,
étudiants, apprentis, tarifs solidaires dans les TER), la culture
et le sport pour tous, les investissements utiles (travaux dans
les lycées, logements étudiants, aide à la rénovation énergétique
des batiments ...). Quant à la question des inégalités
territoriales, elle n'est pas traitée, comme le font d'autres, en
répartissant les services de la région - c'est nécessaire, mais ça
ne va pas bien loin - mais par une autre vision du développement
économique, la satisfaction des besoins des femmes et des hommes
et cela passe par le soutien à toute l'économie de proximité, par
le soutien à une nouvelle industrie tournée vers le futur, faite
de petites usines plus écologiques, qui n'ont pas intérêt à être
dans les métropoles ! La fabrication additive en est un
remarquable exemple avec la plateforme régionale Platinium 3D à
Charleville Mézières
Dimanche, on vote pour Nos vies d'abord !