Commençons par la formation : dans les dossiers présentés aujourd'hui, je voudrais parler de ceux, présentés maintenant chaque année, concernant l'Economie Sociale et Solidaire et tout particulièrement les associations, constituant tout un ensemble constitué progressivement avec la filière universitaire d'Administration et de Gestion des Entreprises de l'Economie sociale et solidaire (DAGEES), la plateforme de formation des bénévoles et salariés des associations, et les formations actions de soutien aux têtes de réseaux associatifs.
Pour détailler ces dispositifs ou au moins les deux derniers :
- la plateforme de formation des salariés et des bénévoles des associations permet aux responsables des associations de se former gratuitement dans des domaines aussi variés que la comptabilité ou la création de sites internet, avec cette particularité que peuvent être accueillis ensemble les administrateurs bénévoles et les salariés, facilitant l'échange. Cette plateforme est financée entièrement par le conseil régional et portée par la CRESCA (Chambre régionale de l'Economie Sociale de Champagne Ardenne). Pour en savoir plus, vous pouvez aller voir sur le site de la CRESCA en cliquant ici.
- les formations actions de soutien aux têtes de réseaux associatifs sont le fruit d'un accord entre le conseil régional et la DJRSCS (avec donc des financements état et région) pour soutenir des réseaux associatifs (et le travail interréseau) dans le développement de projet de territoires favorisant le mieux vivre ensemble et l'engagement bénévole. Cela a permis des projets fort intéressants les années précédentes. Concrètement, il va y avoir dans quelques jours, maintenant que cela a été voté par la commission permanente, publication d'un appel à manifestation d'intérêt, comme les années précédentes auquel doivent répondre les réseaux associatifs souhaitant bénéficier de ce soutien.
Il y a quelques jours, nous avons eu une réunion avec le directeur régional de la DRJSCS, la présidente de la CRESCA, le responsable du mouvement associatif et celui du CRAJEP pour travailler à l'argumentation de l'intérêt de l'appel à manifestation d'intérêt en prévision de la création de la grande région (les services de l'état ne sont concernés que par ce dernier dispositf). Je résumerai par un commentaire que j'ai entendu : "là où ailleurs il n'y a que du quantitatif, l'ensemble de ces dispositifs nous a permis un saut qualitatif." Je retiens avec plaisir cette expression, bilan d'un travail que j'ai effectué avec constance depuis 2004, à l'écoute du milieu associatif pour voir ce que le conseil régional pouvait apporter et traduire les demandes en actions concrètes, avec ce que cela impliquait de travailler au niveau régional, c'est à dire non en soutien direct à chaque association - c'est le rôle des collectivités locales - mais en aide à la structuration et à partir des compétences régionales, la formation.
Deuxième sujet annoncé dans le titre de cet article, beaucoup plus politicard : à l'ordre du jour de la commission permanente un avenant à la convention TER a donné lieu à un débat de bas niveau : un élu UMP nous a lu les commentaires de B. Dekens, membre de la commission transport du conseil régional, mais pas de la commission permanente, mettant en cause le fonctionnement de la commission et demandant à son groupe de voter contre cet avenant. Les dysfonctionnements de la ligne Givet/Charleville, car c'est bien cela essentiellement qui intéresse le président de la communauté de communes Ardennes Rives de Meuse, on les connaît tous ! Mais B. Dekens se trompe de colère : ce n'est pas le conseil régional la cause, mais bien la SNCF et RFF avec le retard pris à l'entretien de la ligne et le manque de personnel et la convention entre la région et la SNCF avec ses multiples avenants, dont celui d'aujourd'hui encadre précisément la SNCF pour limiter les dysfonctionnements : bref un vote démagogique et politicard !