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Champagne Ardenne - Page 9

  • Pour les communistes, les politiques régionales doivent développer l'égalité et la solidarité entre les personnes, le mieux vivre ensemble.

    Les régions qui constitueront au 1er janvier prochain l'ACAL ont développé des politiques différentes de solidarité avec les plus fragiles : l'harmonisation doit être faite par le haut !

    Méfions nous des propositions du genre, « c'est tellement différent qu'on ne peut régler qu'en faisant du nouveau. » Dans un certain nombre de domaines, je pense en particulier aux aides aux lycéens, cela risque d'être la manière de masquer le moins !

    La santé est au premier plan des préoccupations : politique nationale, elle doit être surveillée par une démocratie de proximité renouvelée, dans laquelle les élus communistes s'impliqueront pour l'accès aux soins pour tous, la prévention et la préservation du précieux acquis que constitue le Régime local d’assurance maladie en Alsace-Moselle.

    L'harmonisation entre les trois régions ne peut aller que vers le progrès, pas le retour en arrière. De ce point de vue, le régime local d'assurance maladie d'Alsace Moselle permet de meilleurs remboursements. Pas question donc d'aller vers l'harmonisation que souhaiterait le gouvernement utilisant la loi de sécurisation de l'emploi et la généralisation des mutuelles payée par l'employeur ! Pas question non plus de généraliser le système d'Alsace Moselle à toute la France : les cotisations ne sont payées que par les salariés, pas par les patrons ! Et en attendant le remboursement à 100% par la sécu que préconisent les communistes, le régime local doit être préservé : pour en savoir plus, allez donc sur le site de la fédération du Bas Rhin du PCF en cliquant ici.
     
    La région doit oeuvrer au développement de la culture, du sport pour tous, à la structuration d'une vie associative riche, éléments du mieux vivre ensemble. (comme la promotion de la laïcité) 

    À propos du concordat et du statut scolaire d’Alsace-Moselle, des évolutions doivent avoir lieu pour correspondre à la mise en œuvre d'une laïcité moderne respectueuse des transformations récentes de la société, faisant évoluer le statut scolaire par une très large concertation, afin d'aller progressivement vers sa suppression.  

    Les lycées, rouages essentiels de l'égalité des citoyens, doivent être protégés des appétits du privé et aidés dans la mise en place de formations ambitieuses qui répondent aux enjeux nouveaux de développement.

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  • La transition écologique au coeur du pacte que proposent les communistes pour les élections régionales en ACAL

    Le projet que portent les communistes pour la région est un projet écologique. A la différence de ceux qui prétendent donner le primat à l'écologie avec parfois plus des anathèmes et des culpabilisations que des propositions  transformatrices, nous savons que le capitalisme est le plus grand prédateur de l'environnement. L'inquiétude devant la dégradation de celui-ci, le réchauffement planétaire est aussi une porte d'entrée pour certains dans la lutte pour une autre société et ouvre des perspectives nouvelles pour le rassemblement.

    La nécessité de favoriser les entreprises respectueuses de l'environnement est partie intégrante de nos propositions de développement économiques.
    Le développement des transports en commun, en particulier par rail, au cœur des compétences des conseils régionaux et fortement portées par les élus communistes dans le mandat qui s'achève est un élément fort.
    Dans l'agriculture aussi, pas question de lancer d'anathème et d'opposer agriculture biologique permettant à ceux qui en ont les moyens de se nourrir sainement et aux autres de manger au moindre coût, mais bien d'élever globalement la qualité de l'alimentation et cela passe par la lutte contre l'industrialisation de l'agriculture qu'il s'agisse d'élevages industriels ou d'accaparement du foncier par le monde de la finance soucieux uniquement de rentabilité.
    La transition énergétique passe par la réduction des gâchis d'énergie : l'action sur le bâti a l'avantage d'agir sur le climat et sur les dépenses en chauffage. Elle est un point fort des propositions que nous pouvons porter.
    Le débat sur la production est complexe, à la fois parce que la production d'énergies renouvelables, nécessaire, est trop souvent utilisée comme un moyen supplémentaire pour casser ce qui reste encore de l'entreprise publique EDF et une entrave à la création d'un vrai service public national en lien avec les autres pays européens et parce que le nucléaire fait débat, sauf qu'il a l'avantage de ne pas contribuer au réchauffement climatique. Le débat démocratique doit permettre d'avancer !

    La transition écologique doit être au cœur des transformations industrielle et agricole mais nécessite aussi des mesures spécifiques.
    Le TER transport collectif massifié, doit être au cœur de l’intermodalité. Il transporte les personnes qui résident à proximité d’une gare. Mais pour qu’il se développe il doit devenir attractif par tous ceux qui n’y ont pas accès : il faut imaginer des itinéraires de mobilité en rabattement : voiture, co-voiturage, vélo, bus urbains et péri urbains, car départementaux, vers les points de départ TER pour que chaque territoire ait un accès en transport collectif. Il faut décliner une chaîne de transports collectifs avec les correspondances, la billettique unique, une tarification intégrée.  Le Ter, loin d’être le concurrent d’autres modes de transport est en vérité la colonne vertébrale d’une mobilité vertueuse, respectueuse de l’environnement et d’équilibre des territoires.
    La transition écologique passe aussi :
    - l 'accompagnement de la rénovation énergétique des bâtiments
    - le soutien à une agriculture raisonnée ou biologique.
    Les débats citoyens doivent permettre de trouver les meilleures solutions face aux contradictions soulevées par les progrès scientifiques et techniques.

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  • Elections régionales en ACAL : promouvoir l’égalité et la solidarité entre les territoires

    Le projet de réorientation économique que porte les communistes est aussi un projet localisé : il ne s'agit pas de tout concentrer dans quelques métropoles, parce que cela favorise le profit, mais bien d'avoir un développement équilibré de nos territoires avec un soutien tout particulier aux plus en difficultés  comme les territoires vosgiens, meusiens ou ardennais, pour ne citer qu'eux, mais nous le savons, il y a des zones en difficultés particulières dans chacun de nos départements et des quartiers en difficulté, de la misère dans chaque ville. Une mention particulière pour le territoire chalonnais qui perd l'armée et la préfecture de région. Notre conception de l’aménagement du territoire est fondamentalement différente de la volonté de mise en concurrence. C'est valable aussi dans les rapports avec les régions voisines, en France ou dans les pays voisins et c'est sur la base de coopération solidaire que doivent être vue la question des travailleurs frontaliers.

    Les politiques nationale et européenne, la réforme territoriale, conjuguées à l’austérité budgétaire,  vise à concentrer les financements sur quelques métropoles, Strasbourg, le sillon mosellan. Elle relègue les villes moyennes et les territoires ruraux à l’abandon. Nous avons besoin d'une politique volontariste, pour contribuer au développement des territoires les plus fragiles en y soutenant l'activité économique, en veillant au maintien des services publics , en y développant des projets innovants.
    A l'opposé de la concurrence de tous contre tous, d'une région en concurrence avec ses voisines, nous voulons une région solidaire dans le cadre de la République française et d'une Europe refondée.
    C'est dans cette optique que doivent être travaillées les relations avec les régions européennes voisines où travaillent nombre des habitant-e-s de notre région, du fait du manque d'emploi dans nos régions, confrontés à des difficultés spécifiques, soumis à la législation sociale du pays d'accueil, et y subissant souvent les régressions sociales, obligés à de grandes distances domicile-travail.
    Des projets transfrontaliers de coopération sont possibles. Ils doivent porter un nouveau modèle de développement social et environnemental. Pour les Communistes l'aspiration « à vivre et travailler au pays » est une revendication d'une grande actualité.
    Le projet de démantèlement des communes et des départements, menace gravement la démocratie de proximité ; nous voulons au contraire une coopération constructive avec ces collectivités.

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  • Pacte pour les élections régionales : développer l'emploi contre la financiarisation de l'économie.

    Avant d'en venir aux propositions, quelques rappels sur ACAL pour commencer : notre future région aura 5,5M d'habitants soit 8,8% de la population française mais 10,3% des emplois industriels, même si depuis 2008 la région ACAL a perdu 69 000 emplois industriels. Elle réalise un solde commercial excédentaire de 4 milliards d'euros, pour une bonne part grace au champagne et aux vins d'Alsace, mais pas que car le solde commercial des Ardennes par exemple est aussi excédentaire et ce n'est pas grace aux vins mais bien à la métallurgie, sauf que cela montre bien que ce ne sont pas les ouvriers qui en profitent ! L'agriculture est aussi sureprésentée dans notre région et pas que par la viticulture.
    ACAL est très diverse socialement, et les revenus fiscaux moyens des ménages alsaciens sont supérieurs de 16% aux revenus des ménages de Lorraine et de Champagne-Ardenne. Ce qui n'exclut pas, loin de là de fortes inégalités dans chacune de nos régions, puisque les zones d’emploi pour lesquelles les écarts entre les 10% les plus « riches » et les 10% les moins « riches »  sont les plus importants sont Reims, Charleville, Longwy, Thionville, Nancy, Lunéville, mais aussi Strasbourg, Mulhouse et Saint-Louis. Ce qui veut bien dire que la pauvreté existe partout même si on retrouve effectivement des différences dans les statistiques avec 3,6% de la population au le RSA en Lorraine et Champagne-Ardenne, 3,3% seulement en Alsace.
    Le chômage est aussi très inégalement réparti, les chiffres les plus dramatiques étant dans les Vosges.
    Enfin, caractéristique forte de la région, 6% des salariés d'ACAL travaillent à l'étranger : de Belgique à la Suisse, près de 170 000 personnes traversent la frontière pour trouver un travail. Ce chiffre est en constante progression depuis les années 80 et témoigne d’abord  d'un manque d'emploi dans nos régions liée notamment à la casse industrielle et aux délocalisations des productions. Les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux des trois régions ont publié un rapport commun que vous pouvez lire en cliquant ici.

    Pour les communistes, la production agricole et industrielle est, et doit rester, un axe fort de l'emploi dans notre région. Mais, soumise à la rentabilité immédiate des capitaux investis, elle perd massivement des emplois et ne s'inscrit que très insuffisamment dans la transition écologique.
    La région doit mettre en place des fonds de financement publics permettant un accès au crédit sélectif en fonction des créations d'emploi, de la qualité de celui-ci, des progrès environnementaux. Elle doit exercer, en liaison avec les représentants des salariés, des pressions sur les entreprises pour qu'elles se comportent socialement et écologiquement de façon responsable, contribuer au développement d'activités nouvelles, sous des formes non capitalistiques (SCOP et autres structures de l'Economie Sociale et Solidaire).
    La région doit soutenir et impulser la relocalisation des productions, le but étant le développement d'un continuum et d'une égalité socio-économique territoriales, portant au cœur l'accès à l'emploi, notamment des jeunes. Favoriser l’économie circulaire, les circuits courts. développer les services publics sont autant de pistes nécessaires.
    L'exigence de services publics nationaux de haut niveau (universités, recherche, énergie, transport …) est essentielle, créatrice d'emploi et soutien à un développement économique transformé.
    Le soutien à la formation est capital : une formation qui doit être émancipatrice, non soumise aux intérêts privés.

    Quelques mots sur l'université et la recherche : il ne s'agit évidemment pas de compétences régionales, mais bien celles de l'état ! Sauf que le désengagement de l'Etat (particulièrement flagrant dans le contrat de plan Etat Région en Champagne Ardenne qui vient d'être adopté) met à mal les universités et la recherche ! Locaux délabrés, mal adaptés, manque d'enseignants ... et mise en concurrence des universités entre elles à travers leur "autonomie" sans parler des étudiants obligés de travailler parallèlement pour subvenir à leurs besoins, renforçant les inégalités sociales ! La bataille pour une allocation d'autonomie de la jeunesse est portée par tous les communistes ! L'exigence aussi de moyens pour les universités : c'est un investissement majeur pour l'avenir. Mais en plus dans la vaste ACAL, il va falloir porter l'exigence du maintien de formations de haut niveau dans tous les départements. Reims ne doit pas devenir l'annexe des grosses universités de Nancy Metz et de Strasbourg, condamnant par la même occasion le CHU à devenir un simple centre hospitalier à vocation départemental, perdant son U. Dans des villes comme Charleville Mézières, des pôles universitaires doivent être constitués, en faisant appel à la solidarité nationale, pas sur les impôts locaux, comme le voudrait le maire, fier d'avoir trouvé 1M d'euros de financement venant de l'état sur les 10 nécessaires ! C'est l'avenir de notre pays que nos étudiants !

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  • Les dépenses de santé des Champardennais sont inférieurs à la moyenne française !

    Donc il faut qu'ils diminuent encore leurs dépenses !

    Cherchez la cohérence !

    Ils seraient en meilleure santé que dans d'autres régions ?

    Malheureusement les indicateurs sont en contradiction avec une telle explication ! Le taux de mortalité prématuré (avant 65 ans) est de 1,9 pour mille en France, 2,3 pour mille en Champagne Ardenne, 2,4 dans les Ardennes et même 2,6 en Haute Marne. Le taux de mortalité infantile (avant 1 an) est de 3,5 pour mille en France, 3,6 en Champagne Ardenne et atteint 4,3 dans l'Aube (chiffres 2013 sur le site de l'INSEE à retrouver en cliquant ici.)

    L'ARS vient de publier un document (que vous pouvez lire en cliquant ici) sur les dépenses de santé en 2013. Alors que la population de Champagne Ardenne représente 2,1% de la population française, les dépenses de santé ne représentent que 2% des dépenses de santé en France, 1,9% même quand il s'agit des soins proprement dits. En 2013, les dépenses des établissements de santé ont augmenté trois fois moins vite que sur la totalité du territoire français. Pour les soins de ville, la différence est moins forte, mais là encore, les Champardennais dépensent moins que la moyenne des Français et de moins en moins.

    Lors du dernier conseil de surveillance de l'ARS a été présenté le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens entre l'ARS et l'Etat, prévoyant de réduire les dépenses de santé avec dans la liste des postes de dépenses à diminuer les transports sanitaires, un poste effectivement un peu plus important que dans d'autres régions, mais cela s'explique tellement facilement par la basse densité de population de la région.

    J'ai donc demandé si l'objectif de baisse des dépenses tenait compte de dépenses déjà faibles dans la région et comment on pouvait envisager des baisses de dépenses de transport alors que l'on fermait des structures comme la maternité de Vitry le François et que l'on veut développer l'hospitalisation en ambulatoire.

    J'ai eu un oui sans plus d'explications sur le premier point et une réponse extraordinaire sur le second point. Pour le directeur de l'ARS, l'ambulatoire n'augmente pas les transports, puisque c'est comme pour une hospitalisation complète, les gens rentrent et sortent ! Il semble ignorer que la chirurgie en ambulatoire s'accompagne souvent de consultations ou d'examens à l'hôpital avant ... et après, parfois dès le lendemain de l'hospitalisation d'ailleurs. Et la suite des propositions de l'ARS pour faire des économies est aussi surréaliste : les personnes qui viennent tous les jours pendant une période pour faire de la chimiothérapie ou de la radiothérapie, on va faire en sorte, à Reims par exemple, qu'il y ait un hôtel à côté de l'hôpital ! Avec l'hypocrisie de dire que c'est pour le bien de ces personnes, pour leur éviter de se fatiguer dans les transports ! Sauf que cela va priver ces personnes à la fois de l'accompagnement qu'il peut y avoir en étant hospitalisé et du réconfort familial !

    Catégories : Champagne Ardenne, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire