Mers les Bains - Prauthoy : 490 km en passant par Paris, 510 en prenant l'autoroute par Amiens, Reims, Troyes ... Je préfère ne pas chercher les horaires de train : à l'évidence ils passent par Paris.
Et oui, notre région va faire plus de 500 km de long. Ainsi en a décidé le roi F. Hollande !
Bien loin de moi l'idée de refuser de travailler avec les Picards : les liens entre les Ardennes, entre Reims et l'Aisne sont étroits, mais sur la seule question des difficultés liées à des réglementations différentes selon les régions pour l'accès à certaines aides, la forme de cette nouvelle région, toute au longueur, ne va même pas limiter le nombre de Champardennais/Picards ou Picards/Champardennais (il va falloir trouver un nom !) sur la bordure ! Et sans doute la ville la plus accessible de tous les points de cette nouvelle région va être Paris. On installe l'hôtel de région à la Bastille, à Matignon ou à l'Elysée ?
Donner les mêmes droits partout en France en faisant en sorte que ces droits ne soient pas théoriques mais pratiques car contrôlés par une démocratie de proximité : telle devrait être le but de la décentralisation : pour tant faire, Hollande n'aurait pas du regrouper les régions en 14, mais en une seule ! Cela éviterait les difficultés d'aides différentes selon les régions, car pour la démocratie, c'est foutu : plus de proximité et c'est aussi la mort des conseils généraux qui est annoncée ! J'ai entendu des socialistes dire que les conseils généraux ne sont pas progressistes ! Mais la faute à qui ? Cela pourrait changer avec l'élection des conseillers généraux à la proportionnelle. Mais cela n'a pas été le choix des députés socialistes.
J'écris trop ... J'avais surtout commencé cet article pour vous donner un avis plus général sur les annonces présidentielles.
F. Hollande est en difficulté dans les sondages. Avec ces annonces, il prend un virage très glissant : il décide à la place des Français. Ceux-ci sont ils trop bêtes pour savoir ce qui est bon pour eux ? Régler l'impopularité par un isolement dans des décisions autoritaires, bafouer la démocratie, a déjà eu des précédents dans l'histoire : ils n'ont jamais été bons pour les peuples mais pas non plus pour les dictateurs.
J'ai illustré mes derniers articles avec des photos des Ardennes : permettez moi aujourd'hui de continuer avec des fleurs de ronces !