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Champagne Ardenne - Page 7

  • Nos vies d'abord ! Rencontre sur la formation professionnelle.

    Un service public de formation et d'orientation pour répondre aux besoins des femmes et des hommes aujourd'hui et demain, pas à la marchandisation ni aux urgences des marchés financiers.
    Sur la photo, à gauche Patrick Péron et sur la droite Patrick Tassin

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  • Incantations et perte de repère sur la notion de service public au menu de la visite de la ministre du travail en Champagne Ardenne

    C'est tout un symbole : c'est dans le CFA de l'industrie à Reims que la ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle a participé à une réunion du CREFOP (comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelle). Le service public serait il si mal en point ? Aurait elle eu peur de voir l'état de l'AFPA ? Son discours n'était pas plus rassurant ! Public, privé ... aucune importance, l'essentiel étant à ses yeux d'offrir des formations dans les métiers où il y a des emplois ! Heureusement, la Rectrice était là pour rappeler qu'une formation donnant des bases solides permettait ensuite de s'adapter aux besoins des entreprises. Car le problème de ces organismes de formation dominés par les milieux patronaux, c'est bien qu'ils adaptent la formation aux besoins immédiats, sans donner les clés de la compréhension d'un travail intelligent, créatif. Mais la ministre s'est elle seulement déjà posé la question de l'intérêt d'un service public de formation ? Le mélange entre public et privé, entre l'intérêt général et les intérêts privés devient de plus en plus une caractéristique générale de ce gouvernement !
    Et sa principale préoccupation, c'est de former les demandeurs d'emploi aux métiers dits en tension ! Tarte à la crème pour faire passer l'amertume du chômage de masse : il y aurait des emplois vacants. Sauf que dans notre région, Pôle Emploi a bien du mal à les identifier, malgré les tentatives faites, avec les membres du CREFOP d'ailleurs, pour avoir une vraie lisibilité sur ces offres d'emploi non pourvues, au delà de l'emploi précaire de quelques heures par semaine ou d'un remplacement de quelques jours. Car, nous ne sommes pas fous ! Le but de la formation des demandeurs d'emploi, c'est bien qu'ils aient un emploi à la sortie de la formation et c'est dans ce but qu'est fait l'essentiel du programme régional de formation des demandeurs d'emploi, un programme coconstruit avec tous les partenaires pour trouver les formations débouchant le plus sur l'emploi. Mettre l'accent comme le fait la ministre sur les métiers en tension a ceci de déplaisant que cela donne l'image de chômeurs qui ne voudraient pas travailler. Mais comparez : au maximum 200 000 emplois non pourvus en France et au moins 20 fois plus de chômeurs ! La formation a un rôle essentiel d'un point de vue individuel, en changeant la place de celui qui a suivi la formation dans la file d'attente du chômage. Mais ça ne crée pas un seul emploi ! Créer des emplois, ça demanderait au gouvernement de revoir complétement les bases de sa politique économique, relancer la consommation au lieu de faire des cadeaux au patronat. Individuellement, la formation est nécessaire aux chômeurs et c'est pour cela qu'en région, un effort significatif a été fait, c'est pour cela que j'ai souhaité utiliser tous les dispositifs permettant d'en augmenter le nombre, comme la convention avec le FPSPP signée cet été et la Champagne Ardenne est ainsi dans le peloton de tête des régions pour le taux d'accès des demandeurs d'emploi à la formation. Mais, comme je l'ai indiqué à la ministre, il ne faut pas que cela se fasse aux dépens de la formation des salariés : en particulier les moins qualifiés en ont besoin pour ne pas faire partie des charrettes de licenciement en lien avec les mutations sociales et technologiques.
    A l'ordre du jour aussi de ce matin, l'orientation. J'y reviendrai, mais là aussi, j'ai eu l'arrière pensée d'une ministre n'ayant qu'une vision du court terme !

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  • Commission permanente du conseil régional de lundi dernier

    Je reviendrai juste sur le dossier de l'apprentissage dans la fonction publique : j'en ai déjà parlé dans un précédent article, à retrouver en cliquant ici.
    J'ai rappelé que si je n'étais pas intervenue en réunion plénière du conseil régional - elle avait déjà été assez longue comme cela - j'avais été frappée par le consensus sur tous les bancs pour faire du chiffre, alors que ce n'est pas ce qui compte, mais qu'il faut à la fois que ce soit un choix du jeune et une voie de formation de qualité. En conséquence de quoi, je voulais savoir si les courriers que le président Bachy avait adressé, en particulier à la Rectrice avaient reçu réponse.
    Je rappelle de quoi il s'agit. Dans sa politique de communication sur l'emploi (pour éviter de poser les vraies questions), le gouvernement Valls a décidé de faire une communication sur l'apprentissage et entre autre de développer l'apprentissage dans la fonction publique, ce dernier point pourrait être positif, s'il n'etait pas fait n'importe comment. Mais l'Education Nationale a décidé de faire n'importe comment pour le simple plaisir de plaire au gouvernement et de faire du chiffre. La région, dont c'est la compétence, a donc était saisie d'une demande d'ouverture de section en mixité (la partie "cours" se fait avec d'autres publics, en l’occurrence des lycéens ou des étudiants) pour une ou deux places. La mixité a un avantage particulièrement important dans notre région, en permettant de maintenir ou d'ouvrir des sections professionnelles diverses, malgré des effectifs faibles, mais elle a aussi ses contraintes, particulièrement pour les plus faibles niveaux de qualification où les apprenants sont moins autonomes, à la fois pour les apprentis et pour les enseignants. Jean Paul Bachy avait donc, entre autre, demandé si les enseignants avaient été consultés. Devant l'absence de réponse, les élus communistes se sont abstenus.
    Je ne vous parle pas des commentaires, allant de "on peut commencer un contrat d'apprentissage jusqu'à la fin décembre", sauf que cela c'est bien quand c'est dans un CFA qui s'est adapté à ce début progressif de l'année scolaire, pas dans une classe de lycée, surtout quand les enseignants ont commencé leur année scolaire sans savoir qu'ils allaient avoir en plus un ou deux apprentis dans la classe, à "ça ne coûte rien à la région", sauf que ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi et donner une autorisation à mettre en difficulté des jeunes ! Oui à l'apprentissage choisi et de bonne qualité, non à la politique du chiffre !

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  • Conseil régional : la der des der

    Session historique hier au conseil régional : la dernière de cette mandature, mais surtout la dernière du conseil régional de Champagne Ardenne : les élections régionales prévues les 6 et 13 décembre devant élire les membres du conseil régional d'une nouvelle région, fusionnant l'Alsace, la Champagne Ardenne et la Lorraine, une fusion décidée par le gouvernement dit socialiste, sans consultation des habitants : il est vrai qu'ils auraient été contre, car cette fusion n'a comme seul but que de mieux s'inscrire dans le cadre de la mise en concurrence des territoires au profit des actionnaires et contre les habitants.
    La der des der, avec une émotion perceptible, mais des interventions non dénuées de visée politique, et si le F Haine et les Ripoublicains avaient voulu ressouder l'union de la gauche, ils n'auraient pas pu faire mieux, tant on a entendu la droite et l’extrême droite dans tous leurs excès ! Histoire de rappeler que la droite et le PS, ce n'est pas tout à fait la même chose, même si la soumission des élus socialistes à ce qui pourrait s'apparenter à des caprices gouvernementaux, mais qui sont en fait le masque d'une soumission aux intérêts du patronat contre le peuple, rend évidemment impossible cette union : conduire une politique progressiste dans la future région (ACAL pour faire court, sans préjuger du nom futur) une politique dans l'intérêt des salariés, des chômeurs, des retraités, des jeunes, va être dur. Cela nécessite des élus combatifs, pas des soumis !
    Quelques dossiers étaient effectivement de l'ordre d'une réunion habituelle de décision budgétaire modificative à l'automne, mais l'essentiel des dossiers relevaient de la volonté de préserver le fonctionnement des politiques mises en oeuvre par le conseil régional en 2016, dans l'attente des décisions de la future assemblée. Dans mon domaine, par exemple, pas question qu'il y ait interruption de la formation des demandeurs d'emploi ou des espaces métiers au prétexte que la future région ne votera pas son budget avant mai et ce sont donc tous les dispositifs habituels qui ont été présentés.
    Les passes d'armes ont très vite commencé : l'égalité entre les femmes et les hommes par exemple est pour la droite et l'extrême droite une politique inutile, alors que le travail fait sous l'impulsion de Karine Jarry, conseillère régionale PCF m'a même fait comprendre toute l'importance de la symbolique et du langage, pour changer les représentations que les femmes se font, elles-mêmes, des possibles. Et comme je suis plutôt dans le concret que dans le dire, je peux vous dire que c'est parce que le travail a été bien fait ! Merci aussi à Clémence Nowak qui mène cette politique dans les services de la région.
    La mise à jour du tableau des effectifs de la région, avec quelques titularisations ou promotions (pas plus que d'habitude) a aussi été insupportable pour la droite et JL Warsmann s'est même lancé dans le travestissement de la réalité en donnant les chiffres de la dépense par habitants des personnels de la région : on discutait des personnels "du siège", ceux qui participent à la gestion de la région et de ce point de vue, c'est la Champagne Ardenne qui a le moins de dépenses - et c'est d'ailleurs regrettable : malgré la qualité et la quantité de leur travail, les personnels ne peuvent tout faire et certains dossiers traînent un peu, mais le refus de créer des postes, malgré l'augmentation des compétences des conseils régionaux faisait partie des principes de JP Bachy - et JL Warsmann a donné des chiffres tenant compte des personnels "région" dans les lycées et là, effectivement, on a veillé à ce qu'ils soient en nombre suffisant et à déprécariser un certain nombre de ces personnels : c'est la moindre des choses que d'assurer un service public correct ! Les personnels savent ce qui les attend en cas de victoire de la droite aux élections régionales : il faudrait réduire leur nombre !
    Assurer de bonnes conditions de travail n'est pas le fort de la droite, on le sait. Mais hier elle en a rajouté en se plaignant de la venue de l'inspection du travail chez des vignerons au moment de la vendange, alors qu'il est de notoriété publique qu'il se passe quelque chose dans ce secteur, puisque de moins en moins d'étudiants ou de chômeurs de la région trouvent à s'y employer.
    Le dernier dossier de la décision budgétaire modificative était spécifique à la situation actuelle : aider les réfugiés en aidant les communes qui les accueillent. Montée au créneau du FN et des Ripoublicains. Le FHaine a fait plus fort que d'habitude : on le connaît raciste, mais là, en plus, il a montré son allégeance à l'idéologie ultralibérale au service des actionnaires, en expliquant qu'il n'y avait pas d'argent. Pourtant on sait bien que l'argent existe, dans les paradis fiscaux, l'optimisation fiscale .... et tout simplement les profits. Mais effectivement le FHaine préfère défendre le patronat et opposer les pauvres entre eux !
    Après la décision budgétaire modificative, les dossiers habituels de la session d'automne avec la fiscalité et les dotations aux lycées. Sur la fiscalité, vu le peu d'autonomie fiscale des régions, pas grand chose. Sauf qu'en plus on nous demandait cette année d'exonérer de leur contribution les entreprises venant s'installer sur certains secteurs de l'agglomération chalonnaise. Une solidarité bien mal comprise ! Le gouvernement a décidé de vider Chalons de ses militaires et décidé que Strasbourg sera la préfecture de région et il faudrait pour compenser, appauvrir la région en faisant des exonérations fiscales, alors que l'on sait bien que ces dispositifs n'ont jamais créé d'emplois, tout au plus les ont déplacé. Les élus communistes se sont abstenus.
    Je reviendrai dans d'autres articles sur le bilan du conseil régional, des élus communistes, et sur la commission permanente qui a suivi. Juste en guise de conclusion, vous faire part de la parution d'un article dans Localtis (journal en ligne en direction des collectivités porté par la CDC) précisément hier : la Champagne Ardenne fait partie des perdants dans la fusion des régions et dans la fusion de l'endettement, puisque l'endettement de la Champagne Ardenne s'élève actuellement à 78% des recettes courantes et que sur l'ensemble de la grande région, il atteindra 97% ! La volonté d'économies à tout prix de JP Bachy et de l'élu qu'il avait chargé de suivre les questions financières, Jacques Meyer, va tout simplement faire que l'on ait moins de dispositifs de solidarité à destination des populations à mettre dans la corbeille de la mariée que ce que l'on aurait pu faire, moins d'investissements utiles pour le bien vivre ensemble.

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  • Conférence régionale des communistes en Alsace/Champagne-Ardenne/Lorraine : on entre en campagne !

    Les élections régionales arrivent à grand pas ! L'urgence de proposer, de débattre, était dans toutes les têtes aujourd'hui à la conférence régionale du PCF.
    Les communistes ont validé le choix de leur chef de file, Patrick Péron, maire d'Algrange, pris acte avec satisfaction du rassemblement avec les autres composantes du Front de Gauche et mandaté une délégation pour poursuivre les discussions, dans le cadre d'un Front de Gauche uni, avec EELV : une rencontre est prévue la semaine prochaine.
    Car l'analyse est partagée : l'intérêt des habitants de notre région - je suis tentée d'écrire, car cela fait plus court, des Acaliens et des Acaliennes, non pas pour valider le choix arbitraire du nom provisoire de notre région, mais parce que cela fait un peu science fiction, et nous porte à l'utopie, non pas l'utopie irréaliste, mais l'utopie d'aujourd'hui qui prépare la réalité de demain - l'intérêt des Acaliens et des Acaliennes, nécessite un large rassemblement à même de représenter dans leur diversité tous ceux qui souhaitent une région solidaire, écologique, démocratique, une région où trouver un emploi est plus simple, une région où se soigner n'est pas le parcours du combattant, une région où le mot prévention n'est pas un mot tabou (pour ne reprendre que les deux premières préoccupations des Français, l'emploi, la santé), un large rassemblement pour donner une dynamique nouvelle d'espoir et rompre avec le fatalisme qui conduit trop de nos concitoyens à délaisser toute implication dans la vie citoyenne, à s'abstenir de voter. C'est donc avec la volonté de réussir, de lever les obstacles au rassemblement, que le Front de Gauche veut continuer les discussions avec EELV.
    Cette conférence régionale a aussi été l'occasion de transformer des idées générales en propositions concrètes : fonds régionaux pour le développement de l'emploi, facilitant l'accès au crédit pour les entreprises, sous conditions sociales, environnementales, logements pour les étudiants, gratuité au lycée, gratuité des transports scolaires, impulsion pour la création de centres de santé... On rase gratis ? Pas du tout, car, contrairement à la droite et au PS, empêtrés dans leurs politiques d'économies ... et de cadeau au patronat, les communistes, le Front de Gauche, sont déterminés à exiger l'augmentation des recettes des régions et si certains demandent où prendre cet argent, les idées fusent, comme celle d'utiliser autrement les 40 milliards que l'état consacre au CICE, le crédit impôt compétitivité entreprise, dont on attend désespérément que le gouvernement nous ait fait la preuve d'une quelconque efficacité sur l'emploi.
    Bref, les communistes entrent en campagne !

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