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santé et protection sociale - Page 30

  • L'Hôpital sera en débat au Sénat mercredi grace au groupe communiste et du Front de Gauche !

    3765586004.jpgLes contraintes parlementaires sont lourdes et c'est seulement un texte très réduit que les sénatrices et sénateurs communistes et du Front de Gauche ont pu déposer pour être surs qu'il aille jusqu'au bout des procédures !

    Ce texte qui veut mettre un frein à la déconstruction du service public hospitalier en mérite d'autant plus d'attention !

    Surtout après les annonces du président de la République lors de sa dernière conférence de presse : privilégier le " hors hôpital ". Evidemment les gens préfèrent ne pas être hospitalisés. Encore faut il ne pas mettre la charrue avant les boeufs et ne pas déconstruire l'hôpital sur d'hypothétiques alternatives !

    La proposition de loi déposée par Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val de Marne et ses collègues, vous pouvez la trouver en cliquant ici. Elle est en train de recevoir de nombreux soutiens, comme celui de la coordination des hôpitaux et maternités de proximité (Les lecteurs ardennais ont noté, je suppose, le collectif de défense de l'hôpital de Charleville Mézières accueille une étape du tour de France pour l'accès au soin et le droit à la santé, organisé par la coordination à laquelle il adhère le 7 février).

    La même après midi verra également une autre proposition de loi très intéressante déposée par le groupe communiste et du Front de Gauche relative à la nationalisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes et à l'affectation des dividendes à l'agence de financement des infrastructures de transports. Vous pouvez retrouver le texte en cliquant iciLes sénateurs ardennais qui pleurent sur le financement de la rénovation de la ligne SNCF Charleville/Givet seraient bien inspirés de la voter ! Cette proposition de loi avait été déposée en octobre 2011 ! C'est vous dire les contraintes des parlementaires communistes pour faire progresser leurs propositions.

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  • Démocratie sanitaire ou parodie ?

    democratie11296151131.jpgL'ARS s'inquiète de la "relative" désaffection des instances de "démocratie sanitaire" et lance une enquête !
    Faut il vraiment s'étonner de la désaffection quand l'impression pour les participants à ces réunions, c'est d'avoir entendu "cause toujours,  nous on décide" ?
    Il y a les causes liées à la loi HPST, son caractère antidémocratique, le tout pouvoir des directeurs d'ARS, contrôlés seulement par la Ministre, le tout pouvoir des directeurs d'hôpitaux, contrôlés seulement par leur directeur d'ARS. Il y a les lois de financement de la sécu, qui, parait-il ne regardent pas les membres de ces instances - il faut juste voir comment mieux gérer la pénurie. Il y a la composition de ces instances et la nomination des membres par le directeur de l'ARS : comment voulez vous qu'un directeur d'hôpital remette en cause une proposition de l'ARS ? Et les représentants d'usagers sont bloqués par leur mode de désignation : représentants de représentants, ils hésitent souvent à s'exprimer car ils ne connaissent pas toujours tous ceux qu'ils représentent ! Ce serait tellement plus simple avec le retour d'élections directes des représentants des salariés à la sécu : ils pourraient valablement représenter les usagers, sur des bases représentatives, dans ces instances, qui mériteraient d'être complètement transformées, avec la suppression des ARS, la création de nouvelles structures de gestion des questions de santé et du social et l'on pourrait donner un vrai rôle aux associations plus spécialisées (malades de la sclérose en plaque, diabétiques pour ne pas citer AIDES bien connu) d'interlocuteurs dans tous les dossiers qui les concernent. Rêvons, rêvons ... il y a sans doute d'autres formules que ma proposition : ce qui est sur, c'est qu'il est urgent que des élections aient lieu pour la sécu et que ce qu'il y a actuellement pour les différentes instances autour de l'ARS ne marche pas.
    Et puis il y a les causes liées au fonctionnement en Champagne Ardenne, sans doute le même d'ailleurs que dans beaucoup de régions, et cela il suffirait d'un peu de volonté pour l'améliorer, mais je doute que d'inviter des personnes qui ne voient pas l'utilité d'une réunion à une réunion pour leur demander pourquoi ils ne viennent pas soit très motivant ! Il faut que les concertations servent à quelque chose !!!
    En ce qui concerne la conférence de territoire Marne Ardennes (je trouve cette appellation plus claire que l'officielle "Champagne Ardenne Nord) , j'avais proposé que l'on s'empare du dossier de l'élaboration d'un contrat local de santé dans la Pointe des Ardennes. Sur cette proposition, les dernière nouvelles, c'est qu'il faudrait avant, faire un état des lieux plus poussé, en particulier sur les ressources belges, mais cela me parait une argutie comme d'autres utilisées par l'ARS, pour repousser aux calendes grecques ! D'autres membres du bureau de la conférence de territoire ont proposé d'autres thèmes. Pourquoi pas ? Mais si l'on ne prend pas un ou des sujets, pour se contenter de se demander pourquoi les gens ne viennent pas, on court à l'échec !
    Et sur le contrat local de santé de la pointe, je pense que ce serait bon d'interpeller la ministre qui avait promis ce contrat dans sa réponse à une question de Christophe Léonard.
    Au mois de juin, les participants au groupe de suivi sur la santé des jeunes ont remis en cause les indicateurs de suivi proposés et demandé que le groupe se réunisse à nouveau rapidement. Aux dernières nouvelles, les groupes de suivi ne doivent pas se réunir plus souvent qu'un fois par an. Les membres ont causé et l'ARS a décidé autrement ! Pourtant sur un sujet pas fondamental !

    Catégories : Champagne Ardenne, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Accès aux soins et droit à la santé en débat à Charleville Mézières le 7 février.

    tour.JPGRetenez cette date : le tour de France de la coordination des hôpitaux et maternités de proximité s'arrêtera à Charleville Mézières en fin d'après midi : les précisions utiles seront apportées en temps voulu.

    Un français sur trois a renoncé à des soins médicaux pour raisons financières en 2013. Les dépassements d’honoraires sont aujourd’hui officialisés, les franchises et les déremboursements sont toujours là. Les restructurations-destructions hospitalières se poursuivent.
    Le tour de France pour l’accès aux soins et pour le droit à la santé vise à mettre en évidence lors de débats publics ou évènements, les causes et les conséquences des difficultés d'accès aux soins, à formuler réflexions, propositions et revendications pour un droit à la santé pour toutes et tous, à montrer que ces questions sont partagées sur tout le territoire, à appeler les citoyennes-habitantes à ne pas les laisser aux seuls experts et à se mobiliser pour une politique de santé conforme à leurs attentes.
    Ce tour de France, parti de Briançon le 14 décembre 2013 se terminera à Ruffec lors des 22èmes rencontres nationales de la coordination les 10 et 11 mai 2014. Il en marque les 10 ans d'existence.

    La vivacité de la coordination s'est encore traduite récemment dans la région avec la création d'un collectif à Vitry le François. L’annonce informelle de la création du Comité de défense faite le jour du grand rassemblement du dimanche 9 juin à la salle du manège (vous pouvez retrouver sur mon blog ce que j'avais écrit à l'annonce de ce rassemblement en cliquant ici) s'est concrétisée par la création d'une association adhérente à la Coordination nationale. Cette association sans appartenance politique, syndicale ou autre,  se donne pour but de lutter  pour protéger l’accès aux soins de toute la population du Vitryat, les emplois de l’hôpital et sans doute bien d’autres emplois aussi puisque une ville sans vrai hôpital est une ville qui est condamnée à perdre progressivement ses entreprises, ses commerçants, sa jeune population et finalement toute son économie. Elle invite la population à la rejoindre. Pour la contacter, un mail :  cdchvf@yahoo.fr

    Catégories : Ardennes, santé et protection sociale Lien permanent 0 commentaire
  • Non et non à l'abdication devant le capital !

    impot.jpgNON, c'est ce qu'on dit les députés communistes et du Front de Gauche en votant contre la première partie du projet de loi de finances 2014. Comme l'a dit Nicolas Sansu, député communiste du Cher :"Ce qu’attendent nos concitoyens, c’est un Gouvernement tenant tête aux marchés financiers qui pillent la richesse créée et détruisent des emplois. Si la défiance est aujourd’hui si grande, c’est qu’il n’est plus acceptable que les entreprises du CAC 40 distribuent 40 milliards d’euros de dividendes, alors que tous les ménages modestes et moyens sont mis à contribution. Il n’est plus acceptable non plus,de voir de riches particuliers ou de grandes entreprises soustraire chaque année aux finances publiques 60 à 80 milliards d’euros pour les planquer dans les paradis fiscaux : 80 milliards d’euros, c’est l’équivalent du déficit public de cette année !
    Face à la Finance et à ses excès, les députés du Front de gauche ne se résignent pas à l’impuissance publique, car cette impuissance est le terreau sur lequel prospèrent les idées de haine, de division et de « ras-le-bol fiscal », même si l’expression est malheureuse. Il nous appartient collectivement de remettre la justice au cœur des politiques publiques, à commencer par notre fiscalité.".
    Vous pouvez lire l'ensemble de son intervention en cliquant ici.

    NON, c'est encore ce qu'ont dit les députés communistes et du Front de Gauche en votant contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Car, comme l'a dit Jacqueline Fraysse, les quelques très timides avancées sont homéopathiques  "face à la gravité des autres mesures que vous avez fait adopter, notamment la compensation pour les employeurs du coût de la réforme des retraites – qui n’est donc plus financée que par les salariés et les retraités – et la confirmation des 35 milliards d’euros d’abattements d’assiette et d’exonérations de cotisations sociales patronales sans aucun contrôle ni contrepartie.
    Elles restent également limitées face à toutes les mesures de désengagement de l’assurance maladie que vous avez maintenues. Ces mesures orchestrées depuis dix ans par la droite, à coup de franchises, de déremboursements et de forfaits hospitaliers, entravent considérablement l’accès aux soins en général et particulièrement pour les plus modestes : toutes les études le montrent !
    Vous poursuivez également la politique de fermeture de services et de sous-financement des hôpitaux publics. Comment comprendre que vous ayez refusé tous nos amendements à ce sujet, y compris celui qui proposait de mettre fin à la convergence tarifaire dans le secteur médico-social, et celui sur la défiscalisation des indemnités journalières en cas d’accident du travail, alors que nous avions dénoncé ensemble cette mesure profondément injuste et pénalisante pour les salariés victimes de ces accidents ?
    Comment comprendre le refus pur et simple d’aborder la question de la sous-déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui a pour conséquence le sous-financement de la branche AT-MP par les employeurs ? Comment comprendre le refus de mon amendement à ce sujet ? Encore un cadeau au patronat qui pèse sur la branche maladie et met en cause la santé et la sécurité des salariés."
    Vous pouvez lire l'ensemble de son intervention en cliquant ici.

    L'art du compromis de F. Hollande est en train de s'apparenter sérieusement à l'art de mécontenter tout le monde, sauf que le mécontentement du patronat lui sert à obtenir plus encore, tandis que le mécontentement du peuple est le résultat de l'aggravation de la misère.

    Art du compromis économique avec le moratoire sur l'écotaxe, un dossier scandaleusement mal ficelé par le gouvernement Fillon, qui avait même trouvé comment faire profiter une société privée d'un marché juteux, mais un dossier qui mérite de ne pas être abandonné.

    Comment d'ailleurs ne pas s'étonner de la tolérance vis à vis d'un MEDEF casseur en Bretagne, alors que mardi prochain, cinq syndicalistes de Roanne sont assignés devant le tribunal de Grande instance de cette ville, simplement pour ne pas s'être soumis à un prélèvement ADN. Vous pouvez retrouver toutes les explications sur mon blog en cliquant ici. La CGT a décidé une grande manifestation contre la criminalisation de l'action syndicale. Un bus part d'ailleurs des Ardennes.

    Art du compromis humain ou comment aboutir au comble de l'inhumain, comme l'a fait F. Hollande en proposant que Léonarda, cette jeune collégienne arrêtée au cours d'une sortie scolaire pour être expulsée du territoire français, revienne en France, sans sa famille.

    Cela suffit ! Les communistes vont poursuivre, inlassablement les actions nécessaires pour rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent un vrai changement à gauche, un changement dans la solidarité, sans aucune exclusive, poursuivre le rassemblement engagé avec le Front de Gauche en l'élargissant. Dans des contextes très différents, les élections municipales et européennes vont être l'occasion pour le peuple de s'exprimer : un contexte local pour les premières mais ô combien important pour développer les solidarités locales, établir des remparts contre le monde de la finance, un contexte beaucoup plus global avec les élections européennes, mais aussi ô combien important pour favoriser les changements nécessaires et permettre aux peuples européens de reprendre le contrôle de leur vie : du local au global, un slogan plus que jamais d'actualité !

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  • Allons nous vers une prise en charge de l'insuffisance rénale à géométrie variable ?

     

    C'est ce qu'annonce le dossier de presse du projet de loi de finances 2014 de la sécurité sociale en en prévoyant le financement par les fonds d'intervention régionaux des Agences Régionales de Santé.

    Présentée comme une des mesures phare des transformations du financement des établissements de santé – on notera au passage avec inquiétude la vision positive de la tarification à l'activité, qu'il suffirait d'amender – cette première tentative de régionalisation des financements ne peut que faire craindre le développement d'inégalités des prises en charge, d'autant plus que le but avoué est de diminuer les dépenses !

    Elément du puzzle d'une stratégie globale visant à se conformer aux principes austéritaires de la commission européenne, cette proposition traduit une fois de plus l'hypocrisie de l'actuelle politique de santé : faire croire à l'amélioration des prises en charge, à la reconnaissance du besoin de véritables parcours de soin pour mettre en place des mesures d'économies : le recours au décret pour en fixer les modalités confirme l'opacité voulue au projet ! Cassant le principe républicain de l'accès aux mêmes droits sur l'ensemble du territoire français, la création de dérogations, à géométrie régionale, aux règles habituelles de financement des soins pourrait se traduire par des restes à charge pour les malades, variables selon leur lieu d'habitation, dans une affection normalement prise en charge à 100%. Le détournement des besoins exprimés se retrouve malheureusement ailleurs, comme par exemple dans le développement de la chirurgie ambulatoire, une économie pour la sécurité sociale faite par une augmentation des restes à charge pour les patients rentrés chez eux !

    Pour le PCF, l'indispensable amélioration des parcours de soin des malades chroniques nécessite des financements répondant aux besoins élaborés démocratiquement et permettant une prise en charge à 100% par la sécurité sociale. L'enveloppe fermée de l'ONDAM est insupportable quand ce qui pèse sur les comptes de la sécurité sociale, c'est le coût du capital, limitant la masse salariale et les cotisations qui permettraient de répondre aux besoins.


    Ep.20 - Travail vs Capital par CN-PCF

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