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Le blog de Michèle Leflon - Page 113

  • Réunion publique avec les élus communistes de Charleville Mézières mercredi

    rc.jpgDans le quartier de la Ronde Couture, les habitants sont confrontés à des problèmes comme le logement, l’école, l’emploi, le cadre de vie ou la sécurité. L’équipe municipale a permis plusieurs réalisations, notamment dans l’aménagement du quartier.

    Il faut cependant aller plus loin et plus vite et surtout répondre aux préoccupations quotidiennes avec plus de réactivité.

    Les élus communistes ont apporté leur contribution aux différentes réalisations, mais il s’agit maintenant de construire ensemble le quartier de demain. Nous croyons beaucoup aux vertus de la participation citoyenne. Nous pouvons, ensemble, tirer les enseignements de ce qui a été fait et dégager les grands axes pour l’avenir. Rencontrons-nous pour en débattre

    Mercredi 26 juin à 18 h 30
    Salle Dubedout
    Rue des Mésanges
    RONDE COUTURE

    Avec la participation de Sylvain DALLA ROSA,
    Maire adjoint de Charleville-Mézières

    Des réunions publiques sont aussi prévues dans le quartier de Manchester le jeudi 4 juillet et à la Houillère le mardi 9.


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  • "Boite à outil" à la commission permanente du conseil régional ce matin

    lyceerevin.jpgLe dispositif surnommé  "boite à outil", c'est une aide de la région aux lycéens rentrant en première année de lycée professionnel ou technologique pour acquérir les outils professionnels nécessaires au suivi de leur formation.

    La commission permanente de ce matin devait valider le nouveau règlement pour l'année prochaine, fruit d'un travail technique important pour uniformiser les pratiques entre les établissements (l'aide n'est pas donnée directement aux lycéens mais aux lycées chargés des achats)
    La nouveauté de cette année, c'est que les outils personnels sont donnés aux lycéens, tandis que certains moins usités ne seront que prêtés.
    Ce qui pourrait n'être que bonne gestion, si cela permettait de se donner des marges de manoeuvres financières pour d'autres besoins des lycéens
    Mais cela n'est pas le cas et cela a été le sens de mon intervention que je résume ainsi :
    Un travail technique important a été fait dont le rapport présenté à la commission permanente ne donne pas tous les éléments puisqu'il y a eu établissement d'une fiche par section que nous n'avons pas en notre possession.
    Si j'ai bien compris, tout ce qui est sur la fiche est autorisé et ce qui ne l'est pas ne peut être pris en charge. Les lycées professionnels du tertiaire utilisaient souvent ces dotations pour payer des cahiers de travaux dirigés très nombreux dans ces sections, qui ne peuvent être réutilisés l'année suivante puisque les élèves écrivent dessus et qui représentent des sommes dépassant ce qui est crédité sur  la carte Lycéo des lycées professionnels - je ne l'ai pas dit, mais il serait de bon goût que le ministre de l'Education Nationale appelle les lycées à arrêter de faire le jeu des éditeurs en utilisant ces fascicules, souvent d'ailleurs sous utilisés -
    La rigidification par un nouveau règlement risque d'interdire cela et c'est dommage.
    Le deuxième point que je souhaite aborder, c'est que, et c'est bien, le réglement prévoit le financement possible de tenues de travail : il semble que sur certaines fiches - gestion administrative d'après ce que l'on m'a dit - mais ne les ayant pas, je ne peux prouver, les tenues de travail soient devenues des robes pour les filles. Si cela s'avérait vrai, c'est quand même dommage que l'on laisse toujours la place à ce genre de stéréotype sexué.
    La vice présidente en charge des lycées et de l'apprentissage m'a répondu sur le premier point par "fond social lycéen".
    Il y en a marre de renvoyer à des démarches de charité, alors qu'il faut répondre par droit à la formation et gratuité de l'éducation nationale.
    Catégories : Education, formation Lien permanent 0 commentaire
  • La retraite à 60 ans à taux plein : un enjeu de civilisation 

    b4.jpgC'est le titre de l'édito que j'ai fait pour Le citoyen des Ardennes, le bulletin du Front de Gauche : j'ai eu envie de le reprendre sur ce blog. Mais je vous invite aussi à aller lire tout le bulletin en cliquant sur l'image !

    Avec le soutien des médias aux mains du capital, toutes les possibilités de réforme des retraites sont évoquées sauf celle de toucher aux profits. Est-ce tabou que de dire que le travail est la richesse de notre pays, que ce qui coûte c'est le capital, quand, au cours des trente dernières années, 10 % de la valeur ajoutée sont passés  de la rémunération des travailleurs à celle du capital ?
    Les militants du Front de gauche ont la logique pour eux dans le grand débat que veut esquiver un gouvernement ménageant le capital, mais que nous saurons mener, avec mobilisations à la clé, la logique et le cœur.

    Car comment concevoir de faire travailler plus longtemps les ainés, quand les jeunes sont au chômage ? Le partage du travail ne saurait être celui imposé par le capitalisme d'un chômage massif pour faire pression sur les salaires.

    Car comment expliquer que notre pays n'a pas les moyens de satisfaire dignement les besoins des plus de 60 ans quand l'industrie délocalise et que les agriculteurs mettent la clé sous la porte, ruinés par les politiques européennes ?

    Car comment justifier le mépris affiché vis à vis des retraités, dont le rôle familial, social, n'est plus à démontrer ? Juste deux chiffres : 100 000 chômeurs en moins cela représente 1,5 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la sécu et 1 point de masse salariale en plus ce sont 2 milliards d’€.

    La situation économique ardennaise est le tableau quasi caricatural de ce qu'il ne faut pas faire : casser l'industrie et licencier, brider les salaires, sans parler de la zone franche, cadeau aux patrons au détriment de la protection sociale.

    Oui, cette belle idée de la retraite inventée, par Ambroise Croizat et actualisée par le mouvement social est plus que jamais d’avenir. Notre pays en a les moyens.

    Nous sommes attachés à un système de retraite par répartition à prestation définie, c’est-à-dire que le niveau de pension est établi lors du départ en retraite et n’est pas une variable d’ajustement du système.

    La cotisation, qui structure les principes mêmes des retraites par répartition, est bien au cœur de la bataille pour l’appropriation et la répartition des richesses produites.

    Une réforme efficace de l’assiette des cotisations patronales pourrait jouer en faveur de l'emploi, en favorisant les entreprises qui développent le travail de qualité (embauches, salaires, conditions de travail, formation), protègent l'environnement.

    L'enjeu dépasse le cadre des retraites : l'humain ou la finance ? Contre l'austérité imposée par une Europe confisquée par le capital, seule la mobilisation populaire peut imposer l'Humain d'abord.

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  • Rassemblement mardi 25 juin devant la préfecture pour la préservation de l'Education Nationale

    ecole.jpgA l'occasion de la réunion du Conseil Départemental de l'Education Nationale

    Rassemblement mardi 25 juin à 15 h 30

    devant la préfecture des Ardennes

    Alors que l'éducation devait être une priorité nationale du nouveau mandat présidentiel, du nord au sud de notre département écoles, collèges et lycées continuent de subir le rationnement et se trouvent en butte à de nouvelles fermetures de sites, de filières et de classes dont la liste s'allonge toujours davantage quelques semaines avant la fin de cette année scolaire.

    Ainsi les autorités du Rectorat de l'académie de Reims continuent de vouloir imposer avec brutalité, et dans le plus complet mépris du dialogue démocratique, leurs projets mortifères aux usagers, enseignants et élus de plusieurs établissements parfois en lutte depuis des mois.

    Cette situation a conduit M. Emmanuel Jacquemin, élu du sedanais, à entreprendre depuis le 1er juin une grève de la faim, afin de s'opposer à ce gâchis humain et de dénoncer cette surdité administrative intolérable. Il entrera Mardi dans son 25ème jour de jeûne.

    Jusqu'où iront l'obstination et le refus du dialogue de nos décideurs ? Les laisserons-nous faire ? Aujourd'hui Buzancy, Le Chesne, Givet, Bazeilles ... et demain ? Vouziers ? Sedan ? Charleville ? Cessons de croire que ce qui touche les uns maintenant nous épargnera demain !

    Car ce sont bien, au-delà même de la question scolaire, nos Ardennes toutes entières que le désengagement de l'Etat sous toutes ses formes (disparition d'écoles, hôpitaux, maternités, gendarmeries, bureaux de postes, etc.) menace de désertification en accélérant, sous prétexte d'ajustement à la démographie, le départ des populations de nos territoires déjà fragilisés par la crise.

    Avec le gréviste de la faim, de Givet, de Bazeilles, de Buzancy, de Le Chesne, des Ardennais se lèvent et vous appellent à les rejoindre :

    Contre la fermeture de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos bureaux de poste,

    Pour la défense et la préservation de services publics de proximité,

    Pour pouvoir vivre ici dans la dignité et le respect des droits égaux de tous et de chacun d'accéder à l'éducation, aux soins et aux services,

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  • Compte individuel de formation : pourquoi faire ?

    62_-_a_quoi_sert_la_formation_pro_continue.jpg.pngAu moment où les discussions s'accélèrent sur le compte individuel de formation, j'ai envie, quitte à être caricaturale, de mettre en garde face à ce que pourrait devenir cette bonne idée pour favoriser la formation dont les besoins sont énormes pour affronter la société de demain et être un outil de sécurisation des parcours professionnels.

    Tout d'abord, m'interroger sur le mot "individuel" : le but ( et au delà des discours, la réalité du dispositif créé) sera-t-il d'enfermer chacun dans une soit-disant responsabilité individuelle à se former, avec le risque majeur de faire perdurer, voir de renforcer les inégalités entre ceux qui ont l'habitude de la formation continue, les cadres, les plus qualifiés et ceux pour qui formation et mauvais souvenirs d'école ou formation obligatoire sans intérêt sont synonymes, les moins qualfiés, de renforcer les inégalités entre ceux sur qui le patron compte pour moderniser son entreprise, et ceux à qui l'on demande d'exécuter, d'être immédiatement rentables en refusant les possibilités d'évolution professionnelle et pour qui la formation, ce sera toujours, demain, jamais aujourd'hui.

    Le compte individuel de formation ne pourra pas s'exonérer de droits collectifs d'accès à la formation.

    M'interroger ensuite sur les contenus des formations, formation pour satisfaire les besoins patronaux ou formation pour acquérir des possibilités nouvelles assorties d'une qualification, facteur d'émancipation, formation dans le cadre d'un service public de formation ou financement à travers ce nouveau dispositif d'officines privées avides de la manne financière de ce compte.

    Pour ne pas laisser les individus seuls face à l'avidité patronale, un véritable service public de l'orientation s'impose. Si ce rôle devait être dévolu aux régions, il ne s'agirait plus d'une simple coordination de l'existant et cela nécessitera des dotations financières en conséquence !

    Poser enfin la question financière car s'il ne s'agit que d'appeler le DIF compte infividuel de formation, sans même faire sauter le droit de refus de l'employeur, et compte individuel de formation les formations que les régions financent déjà aux jeunes sans qualification, cela ne sera qu'une réforme de façade, de celles à désespérer par leur incapacité à changer les choses.

    Et je préfère ne pas envisager le scénario catastrophe : un mic mac entre congé individuel de formation et droit inividuel à la formation au terme duquel les salariés auraient encore moins de possibilités de formation en dehors de celles choisies par leur employeur et Pierre Gattaz, le futur patron du MEDEF, a déjà déclaré que l'obligation "former ou payer" ne se justifie plus, remettant en cause ainsi la mutualisation de la formation. Et une deuxième catastrophe dans les régions, restreignant leurs formations aux jeunes bénéficiant d'un abondement de leur compte individuel de formation, car sortis de l'école sans qualification.

    Il est donc indispensable que la création du compte individuel de formation s'accompagne de nouvelles ressources provenant des entreprises - et l'on pourrait astucieusement lier certains financements à l'utilisation par les entreprises de salariés précaires - et au financement par l'état des droits ouverts au titre d'une sortie sans qualification de jeunes de l'Education Nationale : c'est bien l'insuffisance de celle-ci qui est en cause. Cela permettrait aux régions de garder des marges de manoeuvre financière pour l'élévation des niveaux de qualification de leurs populations, sans limitation de ce niveau, un facteur essentiel pour le développement économique, social, intellectuel, environnemental ...

    N'oublions jamais, la formation est un investissement !

    Catégories : Education, formation Lien permanent 0 commentaire