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Education, formation - Page 6

  • Alerte sur le travail des personnes en situation de handicap

    Je vous invite à aller lire l'article sur le site de l'APF, dont j'ai tiré l'image illustrant cet article en cliquant ici.
    Les personnes en situation de handicap sont victimes de la course à la productivité : elles sont mal placées dans la file d'attente du chômage !
    Sous mon impulsion, le conseil régional de Champagne Ardenne a conventionné avec l'AGEFIPH pour faciliter la formation et l'engagement dans le PRITH a donné des résultats intéressants, car tout ce qui peut être fait de concret est intéressant, pas seulement de causer, mais on ne fera rien de sérieux sans reconsidérer le rôle du travail dans la société, une participation de tous à la satisfaction des besoins de tous et non la source des profits de quelques uns.
    Pendant ce temps là, Macron précarise l'emploi des personnes en situation de handicap comme le dénonce l'UNAPEDA (à lire en cliquant ici) en remplaçant l'obligation d'emploi par des gadgets comme l'acceptation de les prendre en stage ! Je m'étais d'ailleurs exprimé en ce sens au CNEFOP que avait donné son avis sur ces articles : à retrouver en cliquant ici.

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  • Nos vies d'abord ! Rencontre sur la formation professionnelle.

    Un service public de formation et d'orientation pour répondre aux besoins des femmes et des hommes aujourd'hui et demain, pas à la marchandisation ni aux urgences des marchés financiers.
    Sur la photo, à gauche Patrick Péron et sur la droite Patrick Tassin

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  • Incantations et perte de repère sur la notion de service public au menu de la visite de la ministre du travail en Champagne Ardenne

    C'est tout un symbole : c'est dans le CFA de l'industrie à Reims que la ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle a participé à une réunion du CREFOP (comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelle). Le service public serait il si mal en point ? Aurait elle eu peur de voir l'état de l'AFPA ? Son discours n'était pas plus rassurant ! Public, privé ... aucune importance, l'essentiel étant à ses yeux d'offrir des formations dans les métiers où il y a des emplois ! Heureusement, la Rectrice était là pour rappeler qu'une formation donnant des bases solides permettait ensuite de s'adapter aux besoins des entreprises. Car le problème de ces organismes de formation dominés par les milieux patronaux, c'est bien qu'ils adaptent la formation aux besoins immédiats, sans donner les clés de la compréhension d'un travail intelligent, créatif. Mais la ministre s'est elle seulement déjà posé la question de l'intérêt d'un service public de formation ? Le mélange entre public et privé, entre l'intérêt général et les intérêts privés devient de plus en plus une caractéristique générale de ce gouvernement !
    Et sa principale préoccupation, c'est de former les demandeurs d'emploi aux métiers dits en tension ! Tarte à la crème pour faire passer l'amertume du chômage de masse : il y aurait des emplois vacants. Sauf que dans notre région, Pôle Emploi a bien du mal à les identifier, malgré les tentatives faites, avec les membres du CREFOP d'ailleurs, pour avoir une vraie lisibilité sur ces offres d'emploi non pourvues, au delà de l'emploi précaire de quelques heures par semaine ou d'un remplacement de quelques jours. Car, nous ne sommes pas fous ! Le but de la formation des demandeurs d'emploi, c'est bien qu'ils aient un emploi à la sortie de la formation et c'est dans ce but qu'est fait l'essentiel du programme régional de formation des demandeurs d'emploi, un programme coconstruit avec tous les partenaires pour trouver les formations débouchant le plus sur l'emploi. Mettre l'accent comme le fait la ministre sur les métiers en tension a ceci de déplaisant que cela donne l'image de chômeurs qui ne voudraient pas travailler. Mais comparez : au maximum 200 000 emplois non pourvus en France et au moins 20 fois plus de chômeurs ! La formation a un rôle essentiel d'un point de vue individuel, en changeant la place de celui qui a suivi la formation dans la file d'attente du chômage. Mais ça ne crée pas un seul emploi ! Créer des emplois, ça demanderait au gouvernement de revoir complétement les bases de sa politique économique, relancer la consommation au lieu de faire des cadeaux au patronat. Individuellement, la formation est nécessaire aux chômeurs et c'est pour cela qu'en région, un effort significatif a été fait, c'est pour cela que j'ai souhaité utiliser tous les dispositifs permettant d'en augmenter le nombre, comme la convention avec le FPSPP signée cet été et la Champagne Ardenne est ainsi dans le peloton de tête des régions pour le taux d'accès des demandeurs d'emploi à la formation. Mais, comme je l'ai indiqué à la ministre, il ne faut pas que cela se fasse aux dépens de la formation des salariés : en particulier les moins qualifiés en ont besoin pour ne pas faire partie des charrettes de licenciement en lien avec les mutations sociales et technologiques.
    A l'ordre du jour aussi de ce matin, l'orientation. J'y reviendrai, mais là aussi, j'ai eu l'arrière pensée d'une ministre n'ayant qu'une vision du court terme !

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  • Commission permanente du conseil régional de lundi dernier

    Je reviendrai juste sur le dossier de l'apprentissage dans la fonction publique : j'en ai déjà parlé dans un précédent article, à retrouver en cliquant ici.
    J'ai rappelé que si je n'étais pas intervenue en réunion plénière du conseil régional - elle avait déjà été assez longue comme cela - j'avais été frappée par le consensus sur tous les bancs pour faire du chiffre, alors que ce n'est pas ce qui compte, mais qu'il faut à la fois que ce soit un choix du jeune et une voie de formation de qualité. En conséquence de quoi, je voulais savoir si les courriers que le président Bachy avait adressé, en particulier à la Rectrice avaient reçu réponse.
    Je rappelle de quoi il s'agit. Dans sa politique de communication sur l'emploi (pour éviter de poser les vraies questions), le gouvernement Valls a décidé de faire une communication sur l'apprentissage et entre autre de développer l'apprentissage dans la fonction publique, ce dernier point pourrait être positif, s'il n'etait pas fait n'importe comment. Mais l'Education Nationale a décidé de faire n'importe comment pour le simple plaisir de plaire au gouvernement et de faire du chiffre. La région, dont c'est la compétence, a donc était saisie d'une demande d'ouverture de section en mixité (la partie "cours" se fait avec d'autres publics, en l’occurrence des lycéens ou des étudiants) pour une ou deux places. La mixité a un avantage particulièrement important dans notre région, en permettant de maintenir ou d'ouvrir des sections professionnelles diverses, malgré des effectifs faibles, mais elle a aussi ses contraintes, particulièrement pour les plus faibles niveaux de qualification où les apprenants sont moins autonomes, à la fois pour les apprentis et pour les enseignants. Jean Paul Bachy avait donc, entre autre, demandé si les enseignants avaient été consultés. Devant l'absence de réponse, les élus communistes se sont abstenus.
    Je ne vous parle pas des commentaires, allant de "on peut commencer un contrat d'apprentissage jusqu'à la fin décembre", sauf que cela c'est bien quand c'est dans un CFA qui s'est adapté à ce début progressif de l'année scolaire, pas dans une classe de lycée, surtout quand les enseignants ont commencé leur année scolaire sans savoir qu'ils allaient avoir en plus un ou deux apprentis dans la classe, à "ça ne coûte rien à la région", sauf que ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi et donner une autorisation à mettre en difficulté des jeunes ! Oui à l'apprentissage choisi et de bonne qualité, non à la politique du chiffre !

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  • L'Education Nationale en bien grande difficulté à Givet !

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    Le tribunal administratif a rendu son verdict après sa saisine sur l'irrégularité de la décision prise de supprimer une classe de seconde : cette décision de la proviseure est suspendue et l'état est condamné à verser 800 € aux requérants, cet aspect financier renforçant bien l'appréciation du tribunal administratif : l'Education Nationale a tort et si je dis l'Education Nationale, c'est bien parce que je pense que la proviseure n'a pas pris cette décision sans en référer à ses supérieurs !
    La mobilisation paie : cette mobilisation sans relâche des habitants de la pointe des Ardennes, avec en particulier mardi, tout à la fois déplacement à Chalons en Champagne au tribunal administratif et mobilisation d'initiative citoyenne sur la place de la République à Givet, avait déjà permis d'obtenir la réintégration au lycée Vauban d'un lycéen indument orienté vers Revin : il était là avec sa mère mardi au rassemblement, tout content. Sur mes photos, la tribune et les membres du bureau de l'ASMUP, sa présidente, Simone Gérard et Françoise Carette et Alain Lambert.asmup.jpg
    Et maintenant ?
    La mobilisation aurait tout à perdre à s'engouffrer à la suite du président de la communauté de communes, par ailleurs conseiller régional des Républicains et à développer l'opposition avec Revin, à jalouser ce lycée, car il n'y a pas d'autres mots que la jalousie de la construction d'un lycée neuf à Revin, mais je ne sais pas s'il est seulement rentré dans les anciens locaux délabrés !
    Car le fond du problème, c'est bien le manque d'enseignants après les suppressions massives de postes de l'ère Sarkozy et un Hollande si timide que les créations de postes ne compensent même pas les évolutions démographiques là où les effectifs croissent.
    La nouvelle rectrice va devoir tenir compte de cette mobilisation : elle devrait déjà faire en sorte que chacun des deux lycées ait un proviseur. Cette direction commune, qui ne trompe plus personne - c'est ce que fait toute administration avant une fusion/fermeture d'un site - c'est pareil dans les hôpitaux - est tout sauf un moyen de favoriser les coopérations nécessaires entre les deux établissements : elle les freine par le climat d'insécurité qu'elle entraîne !

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