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Education, formation - Page 7

  • Apprentissage : je n'ai pas décoléré depuis la semaine dernière !

    Vous avez entendu le gouvernement : il faut développer l'apprentissage, devenu la panacée à tous les problèmes, de formation, d'emploi ... à moins que cela ne soit une manière de faire quelques cadeaux au patronat comme avec ce décret TPE jeunes apprentis dont je vous ai parlé dans un précédent article, à retrouver ici.
    Ordre a été donné aux services de l'Etat de développer l'apprentissage aussi ! Pas question pour moi de critiquer par principe : je sais trop ce que l'apprentissage a apporté à certains, le besoin, à un stade ou à un autre des études de mettre en pratique ce qui est appris, sans parler des questions de financement, qui seraient beaucoup mieux réglées par une allocation d'autonomie de la jeunesse permettant aux jeunes un vrai choix sur le mode de formation, évitant d'ailleurs à certains de choisir une formation uniquement parce qu'elle est possible en apprentissage.
    Pas question de critiquer par principe, mais toutes les discussions que j'ai pu avoir m'ont amenée à deux postulats :
    - la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans (et donc pas d'apprentissage avant, ce qui n'exclut pas des stages en entreprises) est nécessaire vu les transformations de la société et ce qu'elle impose en terme de savoirs complexes nécessaires pour nos jeunes.
    - la mixité (mettre dans le même groupe de formation des jeunes sous statut scolaire et d'autres en apprentissage) n'est possible qu'avec des jeunes ayant déjà une grande autonomie dans leur travail, donc à priori en post-bac, voir sans doute plutôt dans les niveaux licence et master
    Sauf que quand ordre est donné aux services de l'état,  il faut faire du chiffre ! Prendre des apprentis dans les services et se retourner vers la région pour lui demander d'ouvrir en apprentissage la section correspondante. C'est ce qu'a fait l'Education Nationale ! Première ligne des demandes à la région vues la semaine dernière : l'ouverture d'une place en CAP agent de propreté au lycée Armand Malaise pour un/une jeune qui va être apprenti à l'inspection d'académie des Ardennes. En résumé, l'inspection d'académie va faire faire son ménage à bas coût par un/une jeune qui se retrouverait seule apprentie dans une classe de CAP, à louper des cours parce qu'il/elle travaille et que l'on voit mal comment les profs vont pouvoir modifier leur organisation pour un seul , d'autant plus que l'année scolaire a déjà débutée ! Vraisemblablement en CAP il doit s'agir de quelqu'un qui n'a pas une grande autonomie vis à vis de l'apprentissage des manières scolaires, français, mathématiques. Bref, c'est sans doute l'échec assuré au CAP ! Et quand on pose des questions,  il semblerait que les jeunes concernés par ces demandes de l'Education Nationale (je ne vous ai détaillé que le cas de la première ligne des demandes) soient en fait en formation dans les lycées depuis le début de l'année et que c'est là que l'Education Nationale a été les chercher : ils ne sont donc pas inscrits comme demandeurs d'emploi et cela ne va donc pas retirer un seul chômeur de la liste, aider un seul jeune en galère, mais la fonction publique va contribuer à augmenter le nombre d'apprentis ! J'appelle cela de la communication ou pire même, de la tromperie, au détriment des jeunes, d'où les raisons de ma colère.
    Apprentissage toujours : le gouvernement a pondu une réforme du financement dont il est bien difficile de mesurer les conséquences. C'était simplement politicard, permettant de faire passer par les caisses des régions de l'argent qui allait auparavant directement aux CFA. Là les régions le reçoivent et le reversent ! Cela n'enrichit personne, mais cela a permis aux potentats locaux que sont certains présidents de région de dire qu'ils avaient une nouvelle recette, dynamique, puisque fonction de la masse salariale. Comme chacun sait, les salaires augmentent beaucoup en ce moment et ce dynamisme va augmenter les recettes des régions ! Les possibilités pour les entreprises de verser leur taxe d'apprentissage aux lycées professionnels ou à des universités ont aussi été réduites : il faut privilégier l'apprentissage !
    Mais comme cette réforme du financement n'a été que de la pure communication, pour les présidents de région les plus naïfs, et pour les partisans de l'apprentissage à tout prix, aucune projection n'a été faite des conséquences réelles de cette réforme, et comme les versements sont échelonnés dans le temps, il est bien difficile de dire qui vont être les gagnants ou les perdants.
    On devait voter aujourd'hui à la commission permanente du conseil régional des compléments de subvention à des CFA, fonctions d'éventuelles pertes de recettes directes de taxe d'apprentissage qu'ils auraient eu. Les chiffres m'ayant parus un peu curieux, j'ai demandé ce matin quelques explications et surtout que les services de la région veuillent bien nous indiquer le bilan global pour la région de cette réforme entre recettes nouvelles mais aussi dépenses nouvelles. J'ai eu la surprise d'apprendre cette après midi que le rapport était retiré ! Ce n'était pas mon but, car sans doute certains CFA avaient besoin de cet argent, mais apparemment pas autant qu'indiqué dans le rapport, tout du moins pour tous. Je n'ai même pas envie de critiquer les services de la région qui avaient du préparer le rapport il y a trop longtemps ! C'est le gouvernement qui a induit cette réforme où plus personne ne comprend quelque chose ! C'était quand même une dépense de 1,2 millions d'euros pour la région ! Cela mérite d'être justifié par un vrai besoin des CFA ! A suivre.

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  • Commission permanente au conseil régional ce lundi 21 septembre

    Pour ceux qui se posent encore des questions, soyons clairs : les communistes, plus largement le Front de Gauche, ne feront pas d'alliance avec le PS pour les élections régionales de décembre prochain ! L'austérité voulue par le gouvernement PS prive les collectivités des dotations nécessaires aux politiques régionales (et départementales ou communales) nécessaires pour satisfaire les besoins des populations, sans parler de la casse du système de santé, de la casse du droit du travail, de la casse des services publics à travers leur libéralisation, de la casse de la démocratie par des réformes aussi absurdes que la fusion des régions et je pourrais continuer longtemps cette liste ! Bref, les divergences sont trop grandes avec des socialistes soutiens aux Hollande/Valls, les nouveaux amis du MEDEF, pour envisager un travail commun ! Les élections ont deux tours : on verra bien, si besoin, comment faire pour le mieux pour battre la droite et l’extrême droite au second tour. La discrétion actuelle du front de Gauche n'est liée qu'à la volonté de construire le rassemblement anti austéritaire, démocratique et écologique le plus large possible.
    Et dans ma liste à la Prévert des casses, je n'ai pas parlé apprentissage, c'est annexe par rapport à d'autres, mais je vous écris un deuxième article sur le sujet ce soir même !
    Pour autant, ceux qui critiquent par principe, ceux qui pensent que les élus ne servent à rien, ont tort, d'une part parce que cela contribue à casser la démocratie, même si évidemment, il faut revoir le rôle des élus, la place d'une démocratie plus participative ... et d'autre part, car il est possible en tant qu'élu de contribuer à mettre en place des politiques répondant aux besoins. Et je vais vous détailler un peu deux dossiers que j'ai présenté à la commission permanente d'aujourd'hui parce qu'ils sont l'aboutissement de nombreuses discussions et un vrai progrès, même si, comme tout ce qui touche à la formation, cela ne va apporter une solution que pour quelques dizaines ou centaines de personnes et n'est donc pas visible !
    Tout d'abord, l'accord cadre pour la formation dans les structures d'insertion par l'activité économique, un secteur où les besoins de formation sont très importants, mais ne répondent pas aux règles traditionnelles de la formation, d'un côté les demandeurs d'emploi, de l'autre les salariés, d'où l'engagement que nous avions pris de mettre en place un comité des financeurs pour voir comment mutualiser des financements et répondre aux besoins. Les premières réunions de ce comité des financeurs ont abouti à cet accord cadre signé par l'état, la région, Pôle Emploi, les réseaux de structures d'insertion par l'activité économique, la CRESSCA (chambre régionale de l'économie sociales et solidaire) puisque ces structures font partie de l'économie sociale et solidaire, les organisations patronales et syndicales puisque les financeurs sont pour une part les OPCA, gérés paritairement. Et, évidemment, car les déclarations d'intention ne suffisent pas, des conventions d'applications, avec engagement financier de la région (au total de l'ordre de 300 000 €) ont aussi été votées à la commission permanente. J'avais entendu les besoins particuliers de ce secteur en formation de cadres pour contribuer à développer les activités et à mieux gérer ces structures : contrairement aux autres aides à la formation de salariés, le conseil régional ne va pas contribuer uniquement à la formation des moins qualifiés, mais aussi à celle des encadrants.
    Deuxième dossier, celui de la formation ouverte à distance. Les premiers chèques formation lancés par la région en 2009 pour permettre le financement de formation dans les point d'accès à la téléformation avaient reçus un accueil inattendu. Là où j'avais juste pensé amener un petit plus à des femmes ne pouvant s'engager dans une formation à temps plein pour contrainte d'enfants, ou à des salariés à temps partiel, c'est en fait toute une dynamique qui a été lancée et il était nécessaire de réorganiser le dispositif pour tenir compte de l'ampleur prise, diversifier les formations possibles. C'est chose faite avec le programme régional de formation ouverte à distance voté aujourd'hui. Mais pas question de laisser seules les personnes s'engageant dans ces formations et c'est aussi tout un travail qui a été accompli pour transformer les points d'accès à la téléformation pour un meilleur accompagnement, en lien avec les Espaces métiers, chargés de cette nouvelle mission et l'ouverture de nouveaux lieux où cet accompagnement est possible, dans la proximité : les e-Espaces Métiers, en labellisant pour cela des structures qui se sont portées volontaires. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, simplement vous dire ma satisfaction qu'il y ait, parmi elles, le centre socio-culturel Aymon Lire à Bogny sur Meuse. Si ce centre s'est porté volontaire maintenant, alors qu'il y a quelques années, j'avais rencontré le maire de Bogny sur Meuse pour voir ce qu'il était possible de faire dans le domaine de la formation sur le secteur, sans avoir l'impression d'avoir été bien écoutée, c'est bien parce qu'il y a eu aussi les actions des associations ouvrières, je pense en particulier à celle de Lenoir et Mernier et à Claude Choquet, à celle d'Artis et à Bernard Delhaye. Ce sont les liens que nous avons noués qui ont permis cela. C'est une autre manière de faire de la politique !

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  • Service public d'orientation : l'envers du décor !

    Si le précédent article sur mon blog vantait la signature de la charte de l'orientation en Champagne Ardenne, car il est essentiel d'apporter ce service public à tous ceux qui ont quitté l'école (ou l'université), il y a aussi l'envers du décor !
    L'envers du décor, c'est au delà du texte de la loi du 5 mars 2014, clarifiant les compétences de l'état et celles des régions concernant l'orientation et indiquant clairement la compétence unique de l'Education Nationale vis à vis des élèves et des étudiants, la suppression de moyens dans l'Education Nationale, mais aussi, la conception de la ministre !
    J'avais écrit à la Ministre de l'Education Nationale à propos de Revin (la fermeture du CIO et la suppression d'une classe de seconde) : vous pouvez retrouver mon courrier en cliquant ici. Je vous passe la première page de sa réponse, si ce n'est que déjà elle écrit : "L'engagement de l'Etat reste important d'autant plus que le travail effectué au quotidien dans ces centres par les conseillers d'orientation psychologues est remarquable." et que le "reste" m'interroge.
    Mais je vous invite à lire la seconde page : cela ne la dérange pas que l'école travaille avec des structures comme Pôle Emploi ou des branches professionnelles ...
    La comparaison avec les plateformes de décrochage scolaire, où effectivement, la collaboration, en particulier avec les missions locales, par leur capacité d'accompagnement des jeunes dans leur globalité, s'est avérée fructueuse, est inacceptable ! Il s'agit dans ce cas de jeunes qui sont déjà, au moins dans leur tête, sortis de l'école et même s'il est sur le principe, anormal que l'Education Nationale n'assume pas pleinement sa responsabilité, il faut reconnaître qu'une prise en charge différente de celle qui a échoué est souvent la bienvenue. Cependant, même là, le rôle des CIO s'est avéré irremplaçable !
    Mais Madame Najat Vallaud Belkacem voudrait généraliser ! Comment va-t-on donner de l'ambition à nos jeunes pour qu'ils poursuivent leurs études, en leur donnant comme interlocuteurs Pôle Emploi ou les branches professionnelles ? Comment construire l'avenir de notre pays, innover dans la formation pour préparer nos jeunes à la société de demain et leur donnant comme accompagnant dans leurs choix, ceux qui sont préoccupés avant tout par aujourd'hui, que ce soit Pôle Emploi qui a bien assez de travail avec les personnels en recherche d'emplois ou les branches professionnelles, préoccupées avant tout par les profits d'aujourd'hui ! Ce n'est pas cela qui donnera à nos jeunes l'ambition nécessaire pour poursuivre leurs études et cela va encore renforcer les inégalités sociales !

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  • Signature de la charte de l'orientation en Champagne Ardenne

    Une longueur d'avance sur bien des régions, comme nous l'a confirmé le conférencier de l'après midi !
    Cette deuxième charte signée en région (et oui, on en est déjà à la deuxième !) avait pour but de tenir compte des évolutions nécessitées par la loi de 2014 sur la formation   professionnelle et l'orientation, la mise en oeuvre du CEP (conseil en évolution professionnelle), le transfert aux régions des plateformes de décrochage scolaire.
    Tous les signataires ne sont pas sur la photo ...
    Car, outre le président du conseil régional, le préfet et le recteur, cette charte a été signée par les représentants des "utilisateurs", les organisations syndicales et patronales représentatives. Les opérateurs du CEP désignés par la loi avaient souhaité être associés. Et évidemment, les signataires de la première charte étaient là, Pôle Emploi, l'association régionale des missions locales, le réseau information jeunesse et j'en oublie sans doute.
    Du cinéma ? Evidemment un peu, comme toute déclaration de bonne intention ! Mais pas tant que cela, car c'est une étape dans la construction du service public de l'orientation en Champagne Ardenne, demain, j'espère dans la grande région : service public de l'orientation en Champagne Ardenne et pas service public régional de l'orientation, car pas question de régionaliser, mais bien seulement de coordonner ce qui se passe sur le territoire de la région, pour que chacun trouve réponse à ses besoins, que les "usagers" ne soient pas renvoyés d'une structure à une autre mais rapidement adressés vers celle qui saura leur aporter la meilleure réponse.
    Respect des usagers, respect de tous ceux qui travaillent dans ce secteur, de la spécificité de leurs actions, c'est cela sans doute qui nous a donné une longueur d'avance ! Jamais le conseil régional n'a voulu intervenir dans les fonctionnements internes, simplement aider à connaître les ressources des autres, aider à mettre en commun les actions plutôt que de faire de l'information concurrente. Pas question de toucher à la spécificité des élèves et des étudiants : sans attendre la loi, c'était pour moi de la stricte responsabilité de l'Education Nationale. Et il y a tant à faire pour tous ceux qui sont sortis de l'école, à la recherche d'un emploi ou salariés souhaitant une évolution professionnelle.
    Car c'est une étape, et cette charte va encore nécessiter beaucoup de travail de tous pour se traduire en concret pour les gens, et d'ailleurs des conventions d'application seront proposées au vote des élues dès la commission permanente de septembre du conseil régional, mais il y a déjà beaucoup de mise en oeuvre derrière nous, avec du concret pour les gens, déjà depuis plusieurs années.
    En particulier avec la mise en place des Espaces Métiers, financés par la région, chargés de faire de l'animation dans les territoires sur l'information sur les métiers, en charge d'un premier accueil, d'information sur la VAE (validation des acquis de l'expérience), où l'on n'a pas attendu la loi pour faire du conseil en évolution professionnelle... J'arrête là mon énumération : si vous voulez en savoir plus allez sur le site des Espaces Métiers en cliquant ici.
    Bref, une fois n'est pas coutume ... Je suis si souvent insatisfaite de ce que je peux faire au conseil régional, mais là franchement, le cinéma de l'après midi, c'est le témoin d'une avancée pour les Champardennais, construite progressivement depuis dix ans et j'avais envie de vous le dire sur ce blog !
    Dernière idée que je souhaite partager avec vous : la notion de service public de l'orientation affichée dans la loi, ne correspond pas à un vrai service public. Ce que l'on a fait en Champagne Ardenne est plutôt fait de bric et de broc, mais toujours en veillant à ce que les structures associées répondent à des gestions d'utilité sociale. Manifestement cela ne correspond pas à la vision du MEDEF, qui regrette que nos Espaces Métiers fassent du conseil en évolution professionnelle, sans doute que ce soit des personnels financés par la région qui donnent ses conseils. C'est pourtant une garantie d'indépendance vis à vis des besoins immédiats du patronat. Et en plus, il n'a pas de souci à se faire : la région ne compte pas (et ne peut pas d'ailleurs) financer tous les CEP ! Simplement, comme pour les autres actions des Espaces Métiers, il faut boucher les trous : faire du CEP pour ceux qui n'en trouveront pas ailleurs, ne pouvant avoir recours à des structures comme le FONGECIF, car salariés du public par exemple, ou non salariés comme des femmes qui cherchent à reprendre un emploi après avoir élevé leurs enfants ! Le rôle du service public, c'est bien de s'assurer que chacun a accès !

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  • Lycée de Givet : rassemblement mardi 1er septembre à 9 h pour défendre le "vivre, travailler, apprendre au pays"

    J'ai déjà signalé dans un précédent article (à retrouver en cliquant ici) les nouvelles attaques contre le lycée de Givet, l'absence de nomination de proviseur en vue d'une direction commune avec le lycée de Revin, la suppression d'une classe de seconde, et cela en catimini pendant l'été.
    Evidemment, cela suscite des réactions : un rassemblement est organisé devant le lycée à 9 h mardi au moment de la rentrée scolaire.
    Les soutiens se sont déjà exprimés, comme celui du comité d'entreprise de KME.
    La situation de ce lycée, à Givet, presqu'île en Belgique, nécessite une attention particulière : sa présence est indispensable pour les jeunes du secteur. Sa casse, à l'image d'autres services publics contribue à la désertification de la Pointe des Ardennes, ce qui est un non sens, car avec emploi et service public, on vit mieux à Givet que dans beaucoup de banlieues ! Et la fermeture des services publics va à l'encontre de la création de nouvelles activités économiques !
    La ministre de l'Education Nationale doit entendre cela !
    Malheureusement, il y a des paroles contreproductives, celles des gens de droite, prêts à revendiquer dès que le gouvernement en France n'est pas de droite pure, mais dans leur optique de droite, cette optique égoïste du chacun pour soi : ces paroles contreproductives, ce sont celles de jalousie de la situation de Revin, des paroles d'ailleurs bien mal fondées, puisque le lycée de Revin ne va plus, lui aussi n'avoir qu'un demi-proviseur et perd aussi une classe de seconde.
    Car le vrai problème, c'est que les postes d'enseignants promis par Hollande sont loin d'être créés, le vrai problème, c'est une Education Nationale victime de l'austérité.
    Venez nombreux mardi matin !

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